Bonjour à tous, "sélectionneurs" et commentateurs de En mémoire aux duvets - 1 qui me permettent ainsi de bénéficier de pistes de travail en vue d'améliorer le poème.

Ce texte est en effet le premier d'une série "sensuelle", teintée déjà de nostalgie (voir le choix du titre "en mémoire"... comme s'il ne pouvait s'agir plus que de souvenirs... peur de la vieillesse sans doute !).

Je suis ravie de constater que la majorité d'entre vous, à une exception, ont perçu les touches de sensualité que j'ai aimé glisser entre les mots. J'espère poursuivre l'aventure avec vous pour peu que les poèmes suivants attirent l'attention du comité de sélection.

@marie-ange : peut-être lirez-vous cette réponse à vos critiques ? (je vois que vous apparaissez en "anonyme" désormais dans vos posts, signe que vous avez sans doute quitté le site) je relève simplement que vous prenez souvent le temps de commenter mes poèmes, bien que visiblement ma poésie ne vous touche guère ; je fais aussi le constat que vous êtes souvent la seule à avoir un avis plus que mitigé sur mes textes, que les autres commentateurs apprécient en général. Vous me pardonnerez donc de ne pas prendre au sérieux vos arguments de "monotonie", "idée stagnante", "même image" "pas un grand intérêt".

@PIZZICATO : oui, vous avez été sensible au titre qui annonce qu'il s'agit de souvenirs. Merci d'avoir relevé vos passages préférés, où j'évoque, dans le premier, une complicité dans le domaine de la poésie avec le partenaire suggéré entre les lignes.
Quant à l'autre passage que vous citez, il est en effet important pour moi de souligner (dans la relation de ce souvenir) que la sexualité constituait une alcôve, un refuge protecteur.

@Lulu : toujours ravie de vous retrouver sur l'Atelier pour haïkus, je vous remercie de visiter régulièrement mes textes, avec un regard toujours bienveillant, et des pistes de réflexion créatives. Merci avant tout d'avoir parlé de "musicalité", "ludique" ce qui était dans ma recherche en écrivant. Je prends très volontiers votre conseil de rester sur une syntaxe pas trop "malmenée", car en effet c'est sans doute l'origine, souvent, de malentendus entre le lecteur et moi, lorsque je bouleverse de trop les constructions des vers. Merci.

@Donaldo75 : oh oui ! la "chanson courte pour les grands" c'est exactement ce que j'avais en tête en écrivant : ravie que vous ayez perçu cette intention, vraiment. Quant au passage que vous citez, bien entendu il était important pour moi de glisser dans la sensualité celle, d'un autre registre, que j'éprouve en feuilletant un livre, effleurant le papier, reniflant même les pages...

@Eki : tous les commentaires que j'ai lus de vous sont en eux-mêmes poétiques, ce qui est directement évocateur pour moi ; je vous en remercie. Je retiens que vous avez apprécié la présence du "refrain", que vous avez perçu la "volupté", la "douceur" et cela m'enchante.

@Robot : recevoir de vos commentaires est toujours impressionnant pour moi. Merci d'avoir pris le temps de la visite. Et puis, vous soulignez une redondance de style qui alourdit en effet véritablement le poème, à présent que vous me l'avez mise sous les yeux ! Je suivrai certainement votre conseil en remaniant le texte. Merci.

Eclaircie : Merci d'avoir pris le temps d'explorer le 1e volet de "En mémoire aux duvets" et de relever la sensualité douce plutôt que "torride".
J'accepte volontiers ta critique sur la répétition de "Il y avait" : sans doute alourdit-elle le leitmotiv à l'impératif ; il y a moyen d'éviter, et je retravaillerais le texte dans ce sens.
En revanche, concernant ta suggestion de variante pour la dernière apparition du leitmotiv, je ne comprends pas trop... pour moi, la variante importante se situe dans l'emploi de "nos (lisières)", qui répond à la 1ère occurrence du leitmotiv "mes (lisières)" : elle veut signigier l'intégration du NOUS dans la bulle intime du narrateur.

jfmoods : Autant l'annoncer à un moment donné : oui, le poème s'inscrit dans un cycle de 5 poésies autour du même thème de "touches sensuelles" (peut-être les 5 ne franchiront-elles pas la sélection onirienne...).
Votre interprétation qui déroule le texte par périodes de la vie (naissance, enfance, adolescence, âge mûr) m'interpelle et me surprend à la fois dans la mesure où ce n'était pas mon intention consciente : je me situais plutôt dans les différents "âges" de l'évolution d'une même relation, avec des débuts timides puis de plus en plus enhardis... Mais l'écriture révèle souvent des démarches inconscientes auxquelles il est toujours intéressant d'être attentif : merci pour cette analyse !

Merci du retour, MissNode, je suis toujours impressionnée par l'impact de nos commentaires, le soin que tu mets à nous répondre et la perspective de re-travailler tes textes que tu annonces.