Merci aux lecteurs et commentateurs de la nouvelle SMS.

Les avis sont très contrastés.


PierrickBatello
Je suis informaticien et d'une génération où quoiqu'on fasse comme cursus on finissait souvent informaticien.

La chute n'est pas le rêve mais l'effacement, la disparition totale.
Un peu comme dans la nouvelle Escamotage de Richard Matheson ou le roman La fontaine pétrifiante de Christopher Priest, 2 modèles pour moi.

Plumette
Je voyage beaucoup en TGV. Il y a parfois de quoi rire.
J'ai peut-être exagéré avec le vibreur.

Louison
La chute est la disparition/l'effacement de toute le monde, puis du couple et du narrateur lui-même.
D'où le danger de supprimer une conversation.
C'est peut-être le détail qui manquait : je n'ai pas voulu appuyer comme un sourd.

GillesP
Le problème est donc dans le final. Un manque de clarté.
Comme je le dis au-dessus : la chute est la disparition/l'effacement de toute le monde, puis du couple et du narrateur lui-même.

Eccar
D'habitude, je ne fais pas vraiment dans le minimalisme. Je reconnais que c'est poussé.
Si j'ai bien compris, l'effacement semble trop cliché comme chute.

Lulu
C'est le narrateur qui définit l'inconnue comme "l'élément féminin".
J'ai préféré une sortie fantastique, sans doute parce que c'est par ce genre que je suis venu à la prose.

Donaldo75
Raté pour le romantisme, quoi que...
Mais je suis un inconditionnel du fantastique, et de la fantaisie (pas l'héroïque).

Au plaisir
JC

Lecture rendue très intéressante par le dynamisme des dialogues.
Intérêt soutenu par la progression des interrogations du héros.
C’est indéniablement très bien écrit.

… … … …

Je rejoins le commentaire de Lulu : « La façon dont s'effacent les personnages à la fin de la nouvelle est intéressante. On est dans le fantastique, l'étrange, et la peur se fait sentir... On s'interroge avec les personnages … » … car me suis personnellement alors senti dans un climat proche de celui décrit par le film « Un soir un train ».

C’est pourquoi, contrairement à elle, je pense qu’il aurait été utile de poursuivre l’« aventure » en explorant encore plus loin l’« éveil » du héros.

… … … …

Merci pour ce texte très original, tant pour sa facture que pour l’idée très contemporaine (électronique) d’entrouvrir la porte aux mystères de la conscience.

Beau travail.

Merci Anthyme
Du coup, je lance un défi. Imaginez une suite.
Partant ?

Merci Cat,
La chute ? Eh bien, je voulais une fin fantastique.
Tu es restée sur ta faim, mais c'est peut-être mieux que de trop tirer en longueur et lasser. On ne sait pas toujours quand on franchit la frontière.

Merci Hersen.
Il y a une dimension sociétale, mais le SMS est déjà un peu éculé. Il y a bien d'autres outils sur les smartphones.
Il y a l'aspect extérieur, mais il y a le contenu de ce qui est lu ou communiqué : ça fait encore plus peur.
Et je n'aurais jamais cru voir des flopées d'adultes (incluant des quadras et même au-delà) marcher nez penché sur le smartphone pour chasser le Pokemon virtuel.
Désolé d'en rajouter aux visions d'horreur.

Salut Jean-Claude,

Je te parle de romantisme mais je n'avais pas la moindre idée de comment terminer cette nouvelle de manière romantique sans tomber dans le cucul la praline, alors la chute fantastique me va bien.



Bye,

Don

No problème, Jean-Claude ! Je me suis taillée une fin sur mesure. :))

J'ai remarqué que j'ai eu du mal à boucler les trois/quatre derniers livres que je viens de lire, laissant la dizaine de dernières pages en suspens. Comme une pas envie de laisser partir les personnages et de mettre le point final. Donc, ta fin fantastique me convient tout à fait. Elle laisse la porte ouverte, en quelque sorte...

Je note au passage, combien vous êtes nombreux lorsque vous entrez dans une histoire à vous poser des questions qui me semblent incongrues. Un peu comme si vous ne sautiez pas à pieds joints dans le récit proposé, mais davantage comme si vous extrapoliez dans l'environnement. Par exemple ici, l'histoire des smartphones et de leurs usages immodérés... je considère cela comme faire du hors sujet en quelque sorte, mais c'est surtout vos approches de la lecture qui m'interrogent.


Cat

PS : question de curieuse : Donaldo, tu es vraiment à Hawaï ?

Merci Veldar
il est clair que ça vous a plu.
Posséder un tel téléphone, euh... Au risque d'être effacé ?



Donaldo
Oh, je peux aussi faire du fantastique cucul la praline.

Mais pas de bit-lit, encore que faudra que j'essaie.



Cat
Peut-être que tes bouquins ont des fins (faims ?) ouvertes.
Sinon, choisis-toi une saga en 20 volumes, tu n'aurais le problème que pour 1 bouquin sur 20.

Quant aux digressions, c'est sans doute inévitable avec certains sujets même s'ils ne sont qu'un prétexte ou un moyen, et pas la finalité.


JC

Merci MonsieurF de la lecture et du commentaire.
D'habitude, on me reproche les phrases trop longues, ça change.
Plus sérieusement, je ne prétends pas avoir réussi mais je considère que le style doit se plier à l'histoire. Ici, des SMS et les pensées d'un individu quelconque ayant un minimum de sens de la dérision. Pas du "littéraire" donc.
La chute est en deux temps, mais je reconnais que ça va vite.
Quant aux rebondissements, ce n'était pas mon propos : les smartphones et le voyeurisme involontaire d'une part, l'effacement d'autre part.
Mais je conçois tout à fait que ça fasse léger.
Au plaisir
JC

Désolé de squatter ton fil, Jean-Claude,


@Cat: non, malheureureusement, je n'habite pas encore à Hawaii mais je commence à apprendre les danses du cru.



Don

@ Donaldo : je retiens le "pas encore"
et je vois que tu commences bien pour le tamouré...
peaufine encore un peu le déhanché, tu seras au top...

JC, tu ne crois pas si bien dire pour les vingt tomes... Merci du conseil. D'ailleurs, dorénavant je ne lirai que des Nouvelles qui en auront au moins.... trois !
Euh, c'est possible ça ?


Cat à vous deux