Un grand merci au CE d'avoir retenu mon poème. Merci à vous, pour vos accompagnements et réflexions apposés.
J'y attache, toujours beaucoup d'intérêt.

Cette poésie, je l'ai voulu dans un " langage authentique" (comme on dit chez moi du côté de Méjanes) pour se faire témoin de l’infini en poésie. Je la désirais, nourrie du mystère, allant bien au-delà de la vision esthétique...

Je souhaitais ce dépouillement du langage, à l’image du sacré, sollicitant la transcendance. Une poésie que je pensais spirituelle, sincère et vraie. Je n'ai pas réussi, me semble t-il, à ce que mon poème soit en quelque sorte un écho à traduire la vérité de l'existence, de la nature..J'en suis désolée.

Mon dessein était de délivrer, un trompe-l’œil de l'avoir pour s'autoriser à l'écoute du mystère de la nature....

Au plaisir de vous lire
Cordialement

Provencao

Bonjour Provencao,

Je comprends bien l'optique et le sentiment qui présidaient à l'écriture de ce poème.

Peut-être est-il, en effet, trop descriptif, au sens où il manque l'implication de la locutrice… Je ne suis pas fan du "Je" à outrance qui peut alourdir un poème, mais peut-être qu'un point de vue plus personnel, une introduction de ce pronom pourrait, de manière discrète, arriver à toucher davantage. On s'identifierait plus, et comprendrait plus votre approche.

J'ai juste une question : qu'entendez-vous par "délivrer un trompe-l'oeil de l'avoir pour s'autoriser à l'écoute du mystère de la nature"... Je crois deviner, mais ces mots ne me paraissent pas tout à fait clairs…

Bien amicalement.

Merci de vos propositions...d'écriture.


Ce qui m'importe, voyez-vous, c'est ce desir d'éprouver la palpitation de l'écoute de la nature, ainsi il me semble que je pourrais etre a même de l'identifier dans la nature qui m'entoure, notamment dans ma Camargue adulée.

Au plaisir de vous lire.
Cordialement