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Un aller simple |
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D’abord merci aux quelques cent dix lecteurs qui ont lu « Un aller simple » J’espère que ce texte purement imaginaire leur aura apporté un peu de distraction. L’imagination pour traiter de l’inspiration, sujet somme toute très classique était essentielle pour se différencier de ce qui a été fait. Le vécu, les lectures, la peinture, la musique, les impressions sont les ingrédients qui ont présidé à l’écriture de ce texte. L’écriture pour moi est un travail. Ce texte a été réécrit au moins une dizaine de fois avant que sa forme finale ne me satisfasse. Hyper peaufiné dit Calouet dans son commentaire.
Pour moi écrire est en premier un travail avant d’être une passion. C’est ce qu’un jour j’ai déclaré sur un forum à propos de la littérature. Cela m’a valu la verte réplique d’un onirien ne comprenant pas comment une personne comme moi, puisse avec cet état d’esprit, publier sur ce site. On a parfois des raisons que les autres n’ont pas. Un aller simple à été écrit à la suite d’un coup de blue qui a bien failli me faire arrêter d’écrire et de faire « tabula rasa » de tout ce que j’avais fait jusque-là. Par ambition ou autre chose, avais-je peut-être mis la barre un peu haute. C’est ce que je raconte ici dans une approche fantastique. Un homme ayant essayé tous les arts et ayant échoué dans ce qu’il avait entrepris se rabat sur l’écriture en désespoir de cause. Son inspiration sur laquelle il comptait tant, s’évanouit dans les méandre de la médiocrité. La poursuite ? L’idée m’en est venue en regardant la photo d’un tableau dans un livre du célèbre psychanalyste suisse Carl Jung. Un escalier taillé dans la paroi descend au fond d’une gorge ou coule une eau sombre. De l’autre côté de la berge, un autre escalier monte vers le ciel. Une légende que je cite de mémoire « l’homme doit descendre au plus profond de son inconscient pour trouver une solution à ces problèmes psychiques. J'ai associé peut être un peu vite le manque d'inspiration à un problème psychique. Quoique... Voilà pourquoi mon héro prend un escalier obscur qui le conduira près d’une rivière aux eaux noires. C’est à partir de là qu’il rencontrera cette femme en blanc, allégorie de son inspiration. Elle le conduira au bout d’un chemin tracé depuis sa naissance. La citation empruntée à Hésiode traduit l’esprit du récit. Je voudrais aussi remercier tous les commentateurs pour de leurs annotations Tchollos. Un texte envoûtant dit-il qui témoigne d’une imagination fertile et particulière. Rien ne m’a fait plus plaisir que ces quelques mots. Plaisir tout de suite tempéré par la remarque « exercice de style. » La forme prime sur le fond. Cela sonne comme un reproche. Studyvox Ici, l’auteur montre qu’il en (de l’inspiration) possède encore beaucoup. Merci de me réconforter Aldenor Il manque une note de détachement et d’humour. Pourquoi pas ? Ici j’étais trop impliqué par mon récit. L’heure n’était pour moi ni au détachement ni à l’humour. Clairement ça ne m’a pas effleuré l’esprit une seconde. Si j’avais voulu le faire par obligation j’aurai introduit quelques dissonances dans ce texte. Widjet Il partage quant à l’humour et le détachement le même sentiment qu’Aldenor. Quant aux dialogues « manquant de résonance et de naturel » je n’ai pas compris sa remarque. Calouet qui s’est distingué avec sa chignole. J’ai bien aimé ta comparaison avec la taille de cette haie. Peut-être aurais-je du me laisser aller pour, comme tu le dis donner plus d’authenticité à mon texte. N’est pas Calouet qui veut. Sache que j’ai bien noté ta remarque et que j’en tiendrai compte. Merci pour cette réflexion très pertinente. Marogne Merci d’avoir trouvé mon texte un exercice de style remarquable. Togna Togna s’est attaché à la forme du texte. Ces conseils sont précieux et ses remarques sonnent toujours justes
Contribution du : 12/05/2008 21:59
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