Merci à ONIRIS qui me fait la joie de publier mon poème ; joie à chaque fois renouvelée comme si ce fut ma première parution !

Mon texte fut refusé une première fois, en raison de fautes de construction d’une part et à cause du côté poétique à améliorer . Je le repris donc entièrement, en respectant la technique ; en allongeant de 8 à 10 pieds mes vers ; en donnant une fin « heureuse « à mon histoire !
J’aurais dû préciser « façon zégel « , car mon écriture n’était pas « classique pour cette forme fixe « . Je dois préciser que le Zégel est une variante du Zadjal, et s’en différencie par l’absence du distique en rimes BB . Il n’en demeure pas moins que, bien que j’aime parfois sortir du confort, le Zégel est contraignant ; encore davantage si écrit en « classique «, il faut respecter la césure, proscrire le hiatus, prendre garde aux diérèses et synérèses !

Comme le remarquèrent certains lecteurs, je m’inspire beaucoup de la nature et aime bien me mettre dans la peau de bêtes, de végétaux … Pour mon sujet, j’ai souvent pensé en voyant certaines images halieutiques ( pèche à l’espadon durant si longtemps, le requin amputé de ses ailerons et relâché sanguinolent vivant jusqu’à agoniser combien de temps … ) Ha s’ils étaient dotés de la parole, qu’entendrait-on ?
Mon poisson aurait pu périr dans la bourriche du pêcheur, ou bien dans sa tanière d’avoir été trop meurtri ; j’ai donc choisi de le laisser vivre ( le « no quill « interdit l’ardillon sur l’hameçon, évitant une grosse blessure ), et ainsi « est bien pris qui croyait prendre « !

Brume, ma jolie écriture n’a pas suffi pour vous transcender, mais votre fîtes là une lecture sympathique ; merci
Izabouille, je vous fis découvrir le Zégel, mais pas plus émue que cela vous trouvâtes le travail intéressant et réussi ; merci
Myndie, le Zégel, chant des troubadours ( j’aurais oublié le distique ; voyez ce que dis plus haut ) vous apparut sous une extrême musicalité, à travers un beau travail poétique et ce happy-end ! merci beaucoup
Hananke, la forme fixe serait celle qui me convient le mieux ; malgré quelques bricoles, mon texte vous fut plaisant ! « Fallet « disait << si les poissons n’étaient pas muets … >> ; c’est pour cela que j’ai donné la parole au poisson ! merci
Leni, ma poésie toute simple raconte ici une historiette distrayante ; merci
PIZZICATO, le poisson fait sa vie alors que survient le rusé pêcheur … qui se fera berner ! Zégel fort contraignant mais joli résultat ; merci beaucoup
Cristale, une promenade sur la « rivière poétique de papipoète « ( c’est charmant ) j’aurais fait l’erreur d’oublier le distique BB ; non je ne crois pas ( voyez ce que j’écris en préambule ) au sujet de la césure, je n’y ai pas prêté attention du fait de la forme « néo-classique « qui l’autorise « libre « . merci
Sympa, pêcheur rusé mais poisson malin au prix d’une écorchure, et mon histoire finit bien , merci beaucoup
Castelmore, un poème frétillant comme le poisson du poème, celui qui peut emmêler les lignes et décourager le pêcheur rusé ! et le conte finit bien de surcroit ! merci beaucoup
Vincendix, vous êtes un peu mon « collègue « en matière poétique, faisant parler la nature avec panache ! Et mon poisson vous est bien sympathique, du début jusqu’à cette fin heureuse ! merci beaucoup
Quidonc, la forme fixe du Zégel est exercice périlleux où je montre un résultat brillant, et cette fin ! Vous constatez que la nature est en quelque sorte mon domaine ( il m’arrive aussi de parler des gens … ) merci
Hersen, bien que la pêche au bord de l’eau soit loisir pépère, on ne se demande pas ce que ressent le poisson au bout de l’hameçon ! mais tu as compris que celui-ci ne devait pas finir dans mon assiette ! merci
Emilia, avec cette forme poétique fixe, la difficulté s’impose ! mais la comptine finit bien et son héros hameçonné s’en souviendra ! merci
Miguel, vous auriez préféré saliver, sur un poisson que l’on vous servit tout chaud ; tant pis pour vos papilles ! mais cette histoire vous apparut joliment racontée ; merci
Queribus, mon poisson vous conduisit jusqu’à sa tanière, et dans sa peau vous mîtes à guetter la surface de l’eau, la mouche fut gobée, mais l’hameçon recraché ! ouf ! la découverte du Zégel vous intéressa et vous passâtes un fort bon moment sous ma plume ( je n’ai écrit que 2 textes en cette forme ) merci beaucoup

bonjour Ingoa
Vous avez passé un bon moment, à suivre le poisson tout au long de son domaine, cherchant à gober mais espérant ne pas se faire attraper ; pour une fois, ce fut le " rusé pêcheur " qui vit son repas s'enfuir ! Un petit conte pour enfants, à faire sourire les grands ...
J'imprime mes poèmes, une fois " certifiés " par les lecteurs oniriens ; avant cela, je choisis une jolie écriture ( monotype corsiva ), illustre avec une belle image, et chaque feuillet ( un noble vélin ) épaissit le futur recueil, que je relie moi-même ! Mon premier est ma fierté ; dommage qu'autour de moi on ne le feuillette ... jamais !
merci beaucoup pour votre bienveillante lecture .

bonjour Donaldo
Je me suis amusé, oui bien sûr car il s'agit de poésie, non pas d'ériger un mur ! C'était une gageure simplement, car j'avais déjà fait des tentatives sans succès, et en plus je me trompais sans le savoir ( premières rimes que je choisissais " masculines " alors qu'elles devaient être " féminines " !
Mon poème relève plus du conte pour enfant, mais il plut aux grands ( comme toi ) ; cela me surprend agréablement et s'il pouvait inspirer une maman, un papa assis au bord du lit de bébé, j'en serais content !
Tu dis que Oniris a vu cette forme traitée ces derniers temps ? Il ne me semble pas, mais jje peux me tromper !
J'ai beaucoup pêché dans ma jeunesse, et un peu péché ...sur la taille du poisson parfois ; mais ce n'est que vénielle faute mon père !
Merci pour ta lecture frétillante !

bonjour Robot
Tu t'es promené avec plaisir au bord de l'eau, le domaine du poisson vif et farouche, mais comme moi tu songeas à ces cris de douleur, que la truite ou le blanc ferré, put lancer dans un silence absolu .
Pour ne pas faire de mon conte gentillet un mélodrame, j'ai gracié mon " hôte d'eau douce " en le laissant m'échapper ... mais que fit le pêcheur suivant ?
Je te remercie beaucoup pour ton passage sous ma plume !

bonjour Ananas
Vous vous êtes approchée de la rivière, sans canne à pêche réfractaire à ce loisir ! Le pépé, le papa pêchait et moi pêchions, et je voulus l'enseigner à mes petits ( il m'en coûta avec Manon, quand elle comprit qu'il fallait tuer le poisson ! )
Je sais votre méfiance vis à vis de la poésie classique, non pas que vous n'aimez point, mais étant si douée en la matière ( aux regrets éplorés des lignes ... ) il vous est pénible de lire " qui s'essaye ", et je le comprends fort bien ! Je me sens si " minuscule ", lorsque je vois les parutions de nos maîtresses et maîtres oniriens !
Mais ma dernière strophe ne vous a pas déplu ; c'est toujours cela !
Merci pour votre lecture .

Je trouve en outre que vous avez fait de beaux progrès depuis votre inscription !

bonjour wancyrs
Entrer dans la tête d'un poisson, cela vous surprît mais le dénouement de l'histoire avec la libération du héros, et la mine grise que dût faire le pêcheur vous plût ; j'en suis content et vous remercie de votre passage sur la berge de ce domaine !
Un jour peut-être entrerai-je dans le coeur d'un lombric, j'ai déjà pris cette place dans celui d'une couleuvre ! Toute créature, du roseau au chêne ; de la puce à l'éléphant a sa place sur Terre et mérite au moins un vers .