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Réponses et remerciements aux commentaires d’Anele et Lohec
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D’abord une anecdote : ma fille en cm1 (9ans) a été très contente, il y a quelques jours, d’apprendre que le programme de français prévoyait cette année l’écriture d’un conte (comme maman !). Nous avons donc regardé ensemble les « directives » :
un début commun à tous : « Dans un lointain royaume, il y avait un roi, et ce roi avait deux fils… » suit alors une série de choix pré écris dépendants du choix précédant, c’est relativement sophistiqué : objets magiques, dragons, géants, trésors, magiciens… S’il y a bien une fée du lac (prisonnière du Roi des glaces), les seuls éléments féminins sont une vieille sorcière et une princesse captive ou malade ou les deux à la fois. Le héros sauve la princesse, la guérit ou l’épouse ou les deux. Il y a une alternative « comique » où le monstre devient la princesse….

Merci aux lecteurs et aux lecteurs/commentateurs

Pour moi dans un conte il ne faut pas être trop explicite, tout ne s’explique pas vraiment et surtout pas de manière rationnelle : j’ai bien aimé que ça parte dans tout les sens. C’est un peu foutraque je le concède volontiers, mais ce texte ne se prétend pas rationnel. Selon notre capacité à rêver, à écrire notre vie, un conte contient ce que l’on y apporte… C’est vrai que, comme l’analyse vb je me suis laissée emportée par cette écriture qui m’a semblé aisée, (j’aurai dû me méfier !) il est probable que l’excès de confiance m’ait fait bâcler la fin, dont la simplicité m’a plu mais qui est moins imaginative, trop conventionnelle. Peut-être à reprendre.

vb: merci, beaucoup, vous avez sans doute raison ça s’insipide quelque peu vers la fin…

hersen
Citation :
« je pense que la forme du conte doit évoluer pour en finir avec ce fameux contraste car finalement, cette forme n'offre pas vraiment de réflexion de ce que nous appelons bien et mal, il faudrait maintenant alimenter les contes avec le bien/mal en chacun, simplement deux facettes. Et aussi que le "bien" n'est pas fondamentalement "bien, ainsi que le "mal" »


Vous avez lu ça dans mon conte ??? Moi qui pensais parler de perception, d’éducation, d’évolution et surtout de peur de l’inconnu, de l’acceptation de la différence. De quête d’identité, de séparation, de liens, d’adolescence, de genre, de parentalité. Mais aussi de l’accueil des réfugiés, et d’urgence écologique… D’un méchant qui devient gentil,aussi…Et par ailleurs, je suis convaincue qu’il nous faut obstinément croire en la bonté foncière de l’homme, nous n’avons pas le choix, c’est pour moi le seul postulat viable. Rien n’est imposé ici, au lecteur de prendre ce qu’il veut, évident, mais quelquefois étonnant…

hersen je peux comprendre que ce texte ne plaise pas, voire pas du tout, mais tout de même il est de vos critiques qui me semblent blessantes et pleines d’à-priori :
Citation :
… en quelque sorte, j'ai trouvé le tout un peu gratuit avec un entretien de clichés déjà surannés. Et s'ils perdurent en quelques endroits du globe (je pense au fait d'avoir un garçon par exemple) peut-être est-il temps de les transcender, justement. »

Les «clichés surannés» me paraissent avoir encore de beaux jours devant eux, avoir la mémoire courte (ou se fabriquer des œillères) peut être dangereux, voilà qu’il me faut rappeler toutes les discriminations dont ont fait l’objet les femmes que ce soit en matière de succession, de droit de vote, de droit civile : comptes en banque, crédits, qui il y a peu de temps étaient encore subordonnés à l’autorisation du mari ou du père et j’en passe et cela date d’hier… Des petites filles sont encore aujourd’hui tuées parce que ce sont des filles, et ce n’est pas un détail… http://www.genreenaction.net/Inde-la-malediction-de-naitre-fille.html les violences, les différences de salaire… N’avez-vous jamais croisé de petite fille (les plus jeunes ont 10ans) voilée de la tête aux pieds parce que pubère, quelles images se font-elles du monde les deux yeux dans un rectangle noir ?

En ce qui concerne ce que vous appelez « L’allégorie écologique », et de mon traitement que vous qualifiez de « bisounours », je m’en défends vigoureusement. Et si ce monde beau, généreux n’a jamais existé (c’est vous qui voyez mon texte comme une description d’un passé illusoire)il se peut qu’à certains endroit du globe, à certains moment de notre histoire certaines civilisations plus ou moins éclairées s’en soient approchées (pas nous c’est sûr !). Plutôt que de renvoyer a un passé d’après vous utopiste, mon intention est plutôt de décrire un monde alternatif, caricatural : l’envers parfait du nôtre. Je liste une (infime) partie de la faune dont la disparition est une conséquence directe des activités de l’homme, et décrit (très succinctement et sans aucune garantie scientifique) le mode de vie de certains indiens d’Amazonie dont les savoirs et la culture sont définitivement perdus pour l’humanité. Je pense que vous avez appliqué une étrange grille de lecture à ce conte qui a certainement de multiples défauts mais, à mon avis, peu de ceux que vous listez. J’ai été plutôt vexée par votre interprétation, et tant mieux ça m’a obligé à analyser et à formaliser, ce qui (vous l’aurez certainement remarqué) n’est vraiment et définitivement pas mon « truc », merci pour votre commentaire et pour votre appréciation.

Gillesp Merci de votre lecture. Vous avez choisi de vous limiter à l’analyse de la première phrase. Vous suggérez une envie de ma part d’éviter la simplicité :
Citation :
"dans une contrée dont il était raconté que": la tournure recherchée "dont il était raconté que" rend compte de la volonté de l'auteur de soigner le langage, de refuser à certains moments la simplicité du style (on aurait en effet attendu la tournure plus simple suivante: "dont on disait que").

Pour moi c’est deux tournure sont très différentes et l’une n’est pas la simplification de l’autre, « dont il était raconté que » tend à insister (c’est en tout cas mon intention) que cela pourrait être faux : une « histoire » (un conte) le « il » se rapportant éventuellement au père, à la rumeur.

- Citation :
"que la sauvagerie et la méchanceté s'y disputaient les jours, et que l'abomination et la chagrin s'y disputaient les nuits": je ne reviens pas sur la volonté de trouver des tournures recherchées. Non, ce qui m'intéresse ici, c'est le contenu. Et c'est là que le bât blesse, selon moi. En effet, ce passage ne me semble pas très cohérent. Qu'est-ce que l'auteur veut dire exactement?

L’auteur veut dire ce qu’il (elle) dit, que ni les jours ni les nuits n’étaient vraiment sympas dans ce pays tel que raconté par le roi, le flou étant « à l’intérieur du château ou à l’extérieur ?»…
J’assume éventuellement un côté « foutraque » mais je réfute l’incohérence,
Citation :
« Par ailleurs, dans l'ensemble du conte, c'est plutôt un monde très positif qui est évoqué. »

Et c’est donc bien ici qu’il y a contraste et opposition, entre ce qui est raconté et la réalité (qui éventuellement n’en paraît que plus belle…). Je m’arrête là, et suis vraiment désolée de n’avoir pas pu vous faire entrer un peu mieux dans mon texte.

« Bobards » n’a pas plu à au moins deux d’entre vous, ma fille de quatorze ans l’a également relevé, moi je l’aimais bien, mais vais donc penser à le remplacer. Lulu vous relevez des répétitions qui pour vous alourdissent le style, la plupart sont voulues… Merci pour votre commentaire et vos encouragements.

Alcirion félicitations et merci beaucoup d’avoir apprécié l’écriture de ce texte.

Bidis vous avez beaucoup apprécié en relevant des fautes ou des maladresses, merci pour votre lecture attentive, l’analepsie est effectivement discrète mais elle est bien là. La dernière coquille : « - "Elles leur diraient aussi que de rencontrer un enchanteur constituait être une aide précieuse. " : "constituait" ou "était" mais pas "constituait être" » à été corrigée (merci) avant publication (c’était un oubli lors du changement de « pouvait être » en « constituait ») Vous relevez comme Lulu des répétitions, je pense en maintenir une grande partie.

Thimul : Merci énormément pour votre appréciation, et particulièrement pour avoir remarqué les différents niveaux de lecture justifiant, quelques peu d’après moi, les répétitions pouvant être prises pour des fautes de style.

Jean-Claude : merci

David : Pourquoi, vous aussi, pensez-vous que j’oppose la nuit et le jour dans la première phrase ? Je pense que positionnant cette opposition là ou moi je ne voulais la mettre, votre lecture a dû être biaisée, peut-être aurais-je dû démarrer ce conte autrement ? Mais il me semble que de toute façon cela n’aurait pas amélioré votre appréciation… Sur ce que vous relevez également je dirais qu’une interprétation pourrait être que le mal doit être porté équitablement, que libérer quelqu’un de sa culpabilité est bien, qu’ici si l’on accepte l’idée que ce dragon est en fait le roi, le père, l’idée de pardon, de rédemption peut être une approche… Le mal réapparaîtra ailleurs, un monstre réapparaîtra certainement, tout le monde est un peu monstrueux ? C’est un peu flou je le concède volontiers, mais ce texte ne se prétend pas rationnel ni dogmatique. Le conte s'adresse en grande partie à l’inconscient et pas à la conscience. Je ne pense absolument pas que la littérature pour enfants serait plus facile à produire qu’une autre, je pense que vous vous méprenez sur mes intentions: je voulais écrire un conte et celui-ci ne résiste pas à une analyse cartésienne. Merci à vous pour votre lecture et votre commentaire. (Je n’ai pas compris l’allusion) : Citation :
au moins de niveau britannique :)

Contribution du : 05/10/2018 22:49
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Re : Réponses et remerciements aux commentaires d’Anele et Lohec
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La première phrase est :

"Il était une fois, dans une contrée dont il était raconté que la sauvagerie et la méchanceté s’y disputaient les jours, et que l’abomination et le chagrin s’y disputaient les nuits"

Ce n'est pas farfelu d'y voir une opposition, on peut l'imaginer autrement, que les nuits ne sont pas toutes entières au chagrin et à l'abomination, mais ce n'est pas la lecture la plus spontanée, ça serait une lecture très précise, cartésienne, au contraire.

Mon appréciation est lié au texte à la virgule près, je refuse de l'assumer en dehors de ce que j'ai effectivement lu :)

Je pensais au Monthy Python, à sacré Graal, au "nonsense" anglais, les mélanges improbables comme ton "terroristes" et "radiations" dans le conte fantastique, pour le "britannique".

Contribution du : 06/10/2018 00:28
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Re : Réponses et remerciements aux commentaires d’Anele et Lohec
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David,

Non effectivement rien de farfelu, vous êtes au moins deux à l'avoir lu ainsi... ( j'opposerai malgré tout précis et cartésien)

Merci pour vos éclaircissements concernant les Britanniques, c'est bien ce que j'avais cru comprendre.

Contribution du : 06/10/2018 09:03
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Re : Réponses et remerciements aux commentaires d’Anele et Lohec
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@Bonjour SQUEEN,

Mon but naturellement n'était pas d'être vexante, je ne pense pas avoir jamais recherché cet effet dans mes commentaires en général sur le site depuis que j'y suis.

N'ayant aimé le texte que peu, j'ai eu à coeur d'étayer mon propos.

partir d'un genre dont on n'est pas fan n'aide pas, je crois, à faire une lecture objective, en ce sens que le genre dresse pour moi trop de barrières. ce n'est ni ma faute, ni la faute de l'auteur, c'est ainsi.

Pour me faire aimer ce genre, il faudrait carrément que ça décoiffe, qu'on oublie ce que je pense être des poncifs que j'entends depuis que je suis petite. Ton anecdote concernant ta fille de 9 ans est d'ailleurs pour moi très représentative : le conte ne bougera pas.

je ne reviendrais pas sur les différents points cités dans ton retour pour la simple et bonne raison qu'il me faudrait relire le texte. Mais je pense que tu as tout à fait compris que je n'aime pas dans le conte un aspect figé, quand je dis "suranné", je dis bien ce mot-là. la forme me laisse complètement en-dehors.

Il se peut aussi que tu aies voulu mettre trop de choses dans ton texte, être "complète" dans ce que tu voulais dire, et que le résultat pour moi fut fastidieux.

Je ne suis jamais fière de ne pas aimer un texte et de le dire, mais je n'en demande pas pardon non plus.

Un point concernant mon com dans ton retour m'a fait plaisir : une incompréhension si crasse de ma part peut t'amener à une analyse différente. Après tout, pourquoi un auteur de contes ne se pencherait-il pas sur les lecteurs qui n'aiment pas les contes ? :))
Donc mon com n'aura peut-être pas été écrit pour rien.

Merci.

Contribution du : 06/10/2018 16:09
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Re : Réponses et remerciements aux commentaires d’Anele et Lohec
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Merci hersen pour ton retour,

deux choses: 1) le conte s'adapte , et il peut traiter de tout mais à la manière d'un conte avec un canevas "séculaire" il laisse je crois une grande liberté d'interprétation en laissant le lecteur être touché par certaines choses, et pas par d'autres.
2) un commentaire est rarement inutile et effectivement le tien ne l'a pas été.

Contribution du : 06/10/2018 16:38
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