Bonjour à tous,

Un grand merci tout d'abord au comité de lecture pour avoir retenu mon texte.
Merci aussi à tous ceux qui l'on commenté, izabouille, papipoète, PIZZICATO, leni, Annick, emilia, lucilius, Marité, Castelmore, solo974, fried.

Un mot d'explication :
Au mois de septembre, j'ai eu l'occasion de visiter le Mont-Saint-Michel lors des grandes marées d'équinoxe.
Nous sommes arrivés tôt, 8h30, et le moment était magique : le mont Saint-Michel entièrement cerné par la mer, l'abbaye se découpant haut dans le ciel bleu et pur, l'archange Saint-Michel scintillant au soleil... Cela faisait 10 ans que je n'avais plus visité cet endroit, et on y a fait de beaux aménagements : la digue et les parkings ont disparu, remplacés par une élégante passerelle...
J'ai visité l'abbaye, toujours aussi belle avec son cloître comme suspendu entre terre et ciel, son réfectoire baigné d'une douce lumière, sa Grande Roue, ses voûtes, ses piliers, son immense salle des Chevaliers...
J'ai ensuite effectué un tour des remparts, la mer se retirait, et l'estran brillait au soleil du matin...

Concernant le poème proprement dit :
Je l'ai malheureusement envoyé un peu vite, et j'ai depuis modifié les second quatrain, pour me rapprocher du jeu de rimes du sonnet. J'étais aussi gêné par la répétition des rimes en elle et en ère (qu'aucun commentateur n'a cependant signalée... suis-je trop perfectionniste ?)
Voici les quatrains tels qu'ils se présentent :

Elle se dresse en haut de son rocher aride,
Et sa flèche scintille au soleil, admirable,
Et son ombre s’étend loin, très loin, sur le sable,
Sur l’estran infini, sur la mer qui se vide.

Sereine, elle aperçoit, du sommet de son île,
Ces nouveaux pèlerins qui vont, infatigables,
En extase devant ses voûtes immuables,
Son cloître doux et calme aux arcades graciles.

Quand aux tercets, je n'y ai plus touché, étant fort satisfait du second, et de ce dernier vers, qui m'a donné du mal :
Loin au-dessus des flots, entre Dieu et la terre.

Mais il faut visiter cette incroyable abbaye, s'arrêter 5 minutes dans son cloître, y méditer un moment, et se dire que des hommes ont créé, voici bien des siècles, un bâtiment unique, éternel, au sommet d'un rocher étroit, escarpé, difficilement accessible... Qu'ils en soient à jamais remerciés !
François