Remerciements aux sélecteurs et aux correcteurs qui ont permis la publication de ce texte. Ma gratitude aux lecteurs et aux commentateurs.
Anje – Miguel – Bidis – Papipoète – Sympa – Pieralun – Plumette – Annick – Cristale – Leni – Absolue – Palrider – Pizzicato – Domi – Francis – jfmoods – Myndie.

Je vais essayer de vous apporter quelques précisions sur l’écriture de ce texte.

Comme souvent, c’est à partir des premiers vers que j’ai en tête que l’idée générale se construit.
[Fumeur de pipes mon grand-père était philosophe bien sûr]
Un fumeur de pipes philosophe et épicurien m’est apparu comme un thème sympathique à traiter.

Anje et Plumette, votre remarque sur le « s » à pipes du premier quatrain me permet de vous apprendre qu’initialement j’avais écrit pipe au singulier. Mais ayant presqu’achevé la rédaction, je me suis rendu compte que mettre un « s » à pipes pouvait être un moyen de souligner l’infidélité du grand-père dés le début du texte, pipes devenant en fait la métaphore des maîtresses.

J’ai ajouté plus tard le second quatrain ou « Saint-Claude tailleur de pipes » me permettait d’indiquer que le grand-père avait bon goût dans le choix de ses conquêtes, qu’il ne papillonnait pas au hasard en Donjuan mais bien qu’il préférait le bois de bruyère noueux, c'est-à-dire des amantes « expertes ».

J’ai poursuivi dans cette voie au troisième quatrain mais aucun commentateurs (sauf jfmoods avec sa perspicacité analytique) n’ont relevé l’expression « ne trépasser qu’une fois dans les bras de la défricheuse. » Propos qui peut signifier « rien qu’une fois » mais qui dans mon esprit revenait à l’idée de volupté en s’interprétant « seulement quand il serait dans les bras de la défricheuse. »

Les trois quatrains suivants m’ont permis de développer l’histoire qui s’arrêtait à « Mon père hérita du briquet » Mais cette fin après plusieurs relectures me paraissait un peu abrupte comme s’il manquait une véritable conclusion. D’où, après réflexion, l’idée de revenir sur l’infidélité du grand père et l’intervention de mémé pour un final plus surprenant.

Voilà pour le récit.

Quelques réponses :
A Anje : Vous trouvez qu’il y a quelques longueurs, c’est bien possible mais après réexamen je ne vois pas ce que je pourrais retirer ou raccourcir.

A Miguel, Pieralun, absolue, Palrider, myndie : Brassens et autres poètes épicuriens, bien sûr je me suis rendu compte m’être placé dans cette veine poétique mais sans que cela ait été préconçu.

A Wancyrs : Tu as raison. J’ai pris un énorme plaisir, je me suis régalé pendant l’écriture de ces quatrains en essayant de peaufiner du mieux possible. Ce n’est pas un texte que j’ai rédigé facilement au fil de la plume, il m’a demandé quelques efforts mais je me suis beaucoup amusé.

A Myndie, une orchestration ? ou Anje, Pizzicato et Annick, une chanson ? L’ayant achevé j’avoue avoir fredonné sur l’air du « Gorille » en ajoutant toutes les deux strophes le leitmotiv « cré nom d’une pi-i-i-iii-pe » Mais j’ai une voix de tourterelle enrouée qui ferait fuir le corbeau de la fable.

Alors, si je vous ai permis de passer un bon moment, si j’ai pu vous distraire, ou vous faire sourire, c’est pour moi la plus belle récompense qui me soit donnée.

Merci et toute mon amitié onirienne.

Le poème ici
www.oniris.be/poesie/robot-mon-grand-pere-etait-philosophe-9232.html#comment140761

Mille excuse à Wancyrs que j'ai involontairement omis.

Tu as bien sûr droit à tous mes remerciements.

Amicalement - Robot

Merci à Gouelan et Corto pour leurs lectures et leurs commentaires.