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1 Utilisateur(s) anonymes
À propos de "Marie Gouy" |
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Maître des vers sereins
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Bonjour à vous !
Le poème est là Je tiens à remercier tout ceux qui ont accompagné et accompagneront la publication de ce poème, Oniris, les membres du groupe et du comité de lecture, les correcteurs, publicateurs et les lecteurs. Le poème est publié aujourd'hui avec une photo pour l'illustrer, c'est elle qui a lancé l'écriture, les premiers lecteurs la découvrent ou du moins découvrent son lien avec le texte, aussi je vais commencer par cela. J'ai découvert sur le web une photo de ma propre mère à vingt ans, au milieu des jeunes gens de son âge dans le village de son enfance. C'est le fruit d'une "sérendipité", un mot que je découvrais en titre d'un poème parmi les tous premiers que je lisais sur des sites de poésie. Il décrit simplement le fait de trouver autre chose que ce que l'on cherche. Dans le cas présent, c'est plutôt ne rien chercher de particulier et trouver quand même quelque chose, de lien en lien ou en remplissant la fenêtre de saisie d'un moteur de recherche de mots issues de la curiosité du moment, souvenirs, rencontres, etc. Le titre est donc le nom de jeune fille de la femme qui m'a mis au monde, décédée au siècle dernier. Ce nom a la particularité de comporter toutes les voyelles de l'alphabet, et là, je ne suis plus sûr de la chronologie exacte mais je me souviens de ce sujet que j'avais ouvert en 2016 : Aigre-doux et rimes babébines il s'agit de rimes utilisant toutes les voyelles avec la ou les mêmes consonnes. C'est donc bien un poème d'inspiration oulipienne. La photo a été publié en 2015, je découvrais les rimes babébines en 2016, j'écrivais le poème à la fin de l'année dernière, voilà pour la petite histoire. C'est encore très tôt pour la publication alors je ne vais pas en dire beaucoup plus. J'ai découvert le lumne en cherchant les rimes, il s'agit d'un oiseau côtier ayant la particularité de continuer à couver lorsque son nid est submergé, c'était facile dès lors d'en faire une image d'un souvenir de l'amour maternel au-delà de la mort. J'ai comparé cet amour à un chant pour faire joli tout simplement, et ma mère n'est pas morte en automne, mais à 59 ans, donc pas vraiment à l'hiver de sa vie, c'est une image aussi. MRG en préambule est à lire comme "émergé", ça reprend les consonnes du nom, que je fais parler également, en lien avec cette image de la lumne et sa couvée, de la résurgence du souvenir, comme si le poème c'était écrit de lui-même.
Contribution du : 13/01/2019 13:19
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Un Fleuve |
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Re : À propos de "Marie Gouy" |
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Maître Onirien
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17/04/2013 18:11 De Monts du Jura -
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Je suis content d'avoir décelé ce qui se cachait sous l'emploi de Lumne.
Marie Gouy était donc votre mère. Ceci explique beaucoup du contenu du poème. Je pense qu'il aurait été différent s'il s'était agi d'une personne moins proche. D'où ma question dans le com: "qui est Marie Gouy ?". J'avais supposé qu'il s'agissait soit d'une parente, soit d'une poétesse dont j'aurais ignoré le nom. Comme le chantait Jean Ferrat "Nul ne guéri de son enfance." Votre com a éveillé en moi certaines réminiscence. Ma mère est décédée à 56 ans. J'avais 11 ans. Et la photo que vous proposez ressemble à certaines que je détiens de la même époque. Merci pour ce beau texte que j'ai singulièrement apprécié.
Contribution du : 13/01/2019 14:41
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Vivre au paradis, quel enfer ! |
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Re : À propos de "Marie Gouy" |
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Maître des vers sereins
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11/02/2008 03:55 Groupe :
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Merci Robot,
Lire "Mais qui est Marie Gouy ?" à la fin de ton commentaire avait quelque chose de magique, c'est un peu la question du poème, c'est une très bonne surprise de la voir exprimée.
Contribution du : 13/01/2019 14:57
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Un Fleuve |
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Re : À propos de "Marie Gouy" |
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Maître Onirien
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Slt,
une petite remarque en passant, sans doute guère intéressante, mais je trouve que le nom Marie Gouy sonne très littéraire, romanesque. En lisant le titre, je me suis dit que ce devait être un poème hommage à une femme de lettres, d'arts, ou une héroïne littéraire. Bien à toi.
Contribution du : 14/01/2019 13:26
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La compréhension n'est pas nécessaire à la poésie, mais la poésie est nécessaire à la compréhension. |
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Re : À propos de "Marie Gouy" |
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Maître des vers sereins
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11/02/2008 03:55 Groupe :
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Ce n'est pas inintéressant. J'avais hésité à ajouter la photo, et peut-être laisser le personnage anonyme, juste pour le jeu de lettres, mais je craignais plus de céder à une fausse pudeur. Ta remarque est intéressante parce que je suis bien trop près de ce nom encore pour pouvoir me rendre compte de cette impression-là, qui me semble pertinente.
Contribution du : 14/01/2019 15:43
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Un Fleuve |
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Re : À propos de "Marie Gouy" |
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Maître des vers sereins
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11/02/2008 03:55 Groupe :
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Chers commentateurs,
Gemini il me semble que c'est le fait que je n'utilise pas la métrique et la rime comme ponctuations qui amène les remarques syntaxiques. Pour répondre globalement, la forme est actrice à part entière, pas du tout servante d'une pensée à ordonner, il s'agit d'exprimer quelque chose qui ne pourrait l'être sans cette action. Stephane cela m'a pris longtemps de résoudre le problème du "imne", que j'ai choisi de formuler par "essaim. Ne... " finalement, et il n'y a pas "d'obscur langage" j'ai simplement renoncer à faire sonner la rime pour ce vers, en me contentant de l'orthographe, de sa "peinture", en quelque sorte. J'espère avoir répondu aux autres mystères dans la présentation que j'en fait au début de ce sujet. Miguel il n'y a pas à être désolé, mais c'est peut-être cela qui pose problème justement : ce poème est libre d'être jugé pour sa forme qui fait entièrement partie de son expression. Robot J'ai déjà dit que la question qui clôt ton commentaire, aussi évidente soit-elle auprès de ce poème, m'a fait très plaisir. Je peux lire dans ton commentaire comment ta lecture s'est passée et au milieu d'autres, c'est très bienvenue. Hersen Je suis très touché de ta lecture et j'en fait un partage, simplement mais véritablement. papipoete Ce qui m'a motivé à écrire en fait l'ambiguïté : il s'agit bien de ma mère sur la photo mais alors que je n'étais pas encore son fils, et pour le devenir, il fallait une tierce personne, absente dans les vers comme un E féminin à l'oral, j'ai envie d'écrire. Merci d'avoir laisser passer tes interrogations, il n'y a pas d'erreur ni de mauvaises lectures, c'est ton propre regard qui ne saurait mentir en l’occurrence. Cristale Quand je regarde la photo, j'ai l'impression qu'on ne voit qu'elle. Elle est au premier rang, trois places avant la fin à droite. Merci pour les mots ! PIZZICATO Merci d'avoir noté le passage apprécié. Je me fait l'effet d'un magicien qui passe les trois quart de son spectacle à expliquer son tour... c'est ma façon de faire de la poésie, j'ai ce besoin d'écrire sur l'écriture. TheDreamer J'étais intrigué par cette terminaison à prononciation variable comme dans "automne" et "indemne", le même et différent. la poésie classique amène à prendre garde aux lettres muettes, et j'y vois une métaphore poétique qui me pousse à les faire remarquer. Ioledane Merci d'être passée lire ce sujet et d'avoir compléter le commentaire, d'y voir un hommage, d'avoir pris le temps d'être intriguée simplement, c'est un cadeau que j'apprécie. Lulu C'était un long chemin ce poème pour moi et j'ai longtemps hésité, non seulement à le publier, mais même à l'écrire, alors ta lecture si précise me fait d'autant plus plaisir. Il y a notamment ce que tu dis du début sur "Mon ami... " qui s'est posé de lui-même sans que je sache ce qu'il faisait là; Je n'écrivais pas à ma mère disparue, je me demandais si j'interpellais mon propre sentiment, mais c'est vrai que je l'écrivais pour le publier et qu'ainsi celui qu'il désignait est aussi simple que ce que tu dis. Merci pour ça aussi. BlaseSaintLuc Je suis toujours attentif aux émotions en commentaire, le poème est une porte ouverte que chacun peut franchir. Je sais que ce qui peut passer pour un exercice de style provoque parfois des commentaires comme le tien, je ne voulais pas provoquer cette réaction mais pas non plus renoncer à écrire, à proposer ce poème. jfmoods Je te remercie à ton tour car ta lecture est très perspicace et m'éclaire grandement : ce chiffre trois omniprésent m'était assez inconscient, le fait que je parle de "ma poésie" à travers ce poème également, j'aime beaucoup comme tu décris "l'indéfectible fiancée" et je tremble un peu d'en saisir tous les tenants. Je voulais laisser un mot à chacun, je peux développer et poursuivre au besoin.
Contribution du : 14/01/2019 18:57
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Un Fleuve |
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Re : À propos de "Marie Gouy" |
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Maître Onirien
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27/04/2018 09:19 De FRANCE,La Rochelle 17
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Cher DAVID, le côté poétique n'est pas remis en cause dans ma critique, simplement, il faut y aller au scalpel pour décortiquer la symbolique qui a poussé l'auteur dans cet exercice.
Le jus que produit ce fruit à un goût oulipien (sans les anneaux ni la flamme ) Blague à part vous le prenez fort bien, c'est très classe. " Ah ! la grammaire c'est pas mon fort. Et c'est ça qui m'en a joué des tours." Zazie dans le métro (1959) de Raymond Queneau un autre oulipo il me semble ...
Contribution du : 14/01/2019 21:26
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Re : À propos de "Marie Gouy" |
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Expert Onirien
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31/10/2018 20:08 Groupe :
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Merci David, vous avez répondu à toutes mes interrogations.
Cordialement, Stéphane
Contribution du : 15/01/2019 13:18
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Re : À propos de "Marie Gouy" |
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Organiris
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01/07/2009 13:04 Groupe :
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Si je comprends bien, tu as tenté de suivre des impératifs tant liés au fond qu'à la forme…
Le résultat est superbe, et suis contente que nos retours t'aient globalement fait plaisir. Personnellement, et encore une fois, c'est vraiment la dimension affective qui m'a touchée. J'ai ressenti ce poème, plus que je ne l'ai juste lu…
Contribution du : 17/01/2019 19:02
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Inspiration ou poésie... |
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