Merci à toutes et tous pour vos commentaires. J’essaie le plus possible de diversifier les thèmes des poèmes que j’écris. Ayant choisi pour pseudonyme « The Dreamer » il était évident que l’onirisme prendrait une part non négligeable dans mon écriture.

Gemini,

Oui ! Cette seule césure non conforme sur le vers 7 interdit la catégorie classique. Bien souvent mes poèmes en catégorie néo-classique sont dus à des fautes d’étourderie. Ce n’est rien. Nombre d’auteurs reconnus écrivaient dans cette forme par delà leur production classique.

Le rejet du dernier vers est voulu et a un sens. Le mot « perdus » rejeter au début du vers 14 accentuant encore la sensation que ces « pas » dont je parle sont « perdus ».

Pour le mot « apparence » vous n’avez pas compris le sens que j’y donnais. « Je vous cherche en ce monde où tout n’est qu’apparence » : ici, il faut prendre le mot « apparence » dans son sens péjoratif : faux-semblant. Ce mot ne signifiant pas que ce qui le suit n’est qu’apparence. Vous avez mal compris ma démarche.

L’homme n’est pas que cartésien. Certains le sont tout en ayant aussi un besoin de transcendance.

Corto,

Il y a maintes façons de traiter un sujet. De grands auteurs ont aussi suivi mes pas… ou j’ai suivi les leurs. Écrire sur des êtres légendaires ne signifie pas pour autant que l’on est un enfant. Voyez le poème « Une fée » du poète symboliste Gabriel Vicaire, « Les elfes » du poète parnassien Charles-Marie Leconte De Lisle, le somptueux sonnet « La nymphe » de Jean Lorrain ou dans son recueil « Les trophées » chacun des poèmes de José-Maria De Hérédia évoquent ces personnages légendaires pour ne citer qu’eux et je pourrais en citer de nombreux autres. Cet argument n’est pas recevable. Savez-vous quand Islande ces êtres de légendes sont reconnus et sont la base de la culture du pays ?

Lucilius,

Le sonnet est court. Difficile de développer un thème via celui-ci. J’y reviendrais (déjà trois poèmes écrits sur le sujet).

Hananke,

Pour le rejet de « perdus » au début du dernier vers afin de ne pas me répéter je vous invite à lire dans mon commentaire à Gemini ce que j’en dis. Le dernier vers avec ces trois points est la suite des trois points du 1er vers du 2nd tercet : soit « Que sait-il ? Tout ? Si peu ! J’ai décidé de vivre dans le secours du rêve qui délivre ! »

Papipoete,

Vous avez saisi le sens de mon poème. Il faut ré-enchanter le monde. Pour la catégorie la seule césure du vers 7 est à l’origine du passage en néo-classique.

Sympa,

Le vers 7 est en dodécasyllabe et interdit la catégorie classique. Pour ce qui est du dernier tercet j’en explique la forme dans mon commentaire à Hananke.

Cristale,

Merci pour avoir saisi le sens de ce dernier vers et le travail pour le trouver. Oui, loin de la cruauté du monde. Ces êtres légendaires dont certains des plus grands auteurs se sont emparés dans leur poésie. C’est cela la poésie : voir le monde autrement.

Pizzicato,

Voilà ! Un sonnet c’est court !

Vincendix,

Merci ! Ce thème à été maintes fois traité par certains des plus grands poètes passés.

Miguel,

Oui bien sûr Ronsard ! La liste des poètes ayant écrit sur le thème des êtres de contes est longue. Il y en aurait encore bien d'autres à faire resurgir du passé.

Merci !