En premier lieu je témoigne ici du grand bonheur que m'a offert le comité d'édition d'ONIRIS de retenir mon message pour une mise en lumière. Je tiens à remercier les correcteurs qui avaient relevé des ratés dans le fil que veut dérouler cet écrit. Pour les lecteurs ce texte a pu être déroutant, alors percevoir en tant que correcteur des taches dans le déroulement du texte tient de l'exploit.



Provencao, Davide, Myndie, Senglar, STEPHANIE90, Stephane, Vincente, Amandine-L, vous avez tous relevé en positif ou négatif des éléments qui sont bien dans ce poème et dont j'assume la paternité.

Je suis très sensible à l'intérêt qui est prêté à ma plume par les commentateurs, y compris pour tous ceux qui ont trouvé qu'il y avait parfois du trop alambiqué, trop tarabiscoté ou trop dans la recherche dl'effet spéciaux et qui l'ont fort bien exprimé.
Merci pour vos commentaires et vos questionnements qui trouveront des réponses de ma part quand les petits mots sous le poème ralentiront.
J'ai envie de laisser encore une place pour de la virginité aux prochains lecteurs.

Je montrerai plus tard les échafaudages qui ont servi à construire cette poésie libre, très et pour certains trop.

Ma part d'âme obscure est mon moteur majeur pour l'écriture poétique. Souvent mes textes hors dissertations ou exposés techniques parlent de la noirceur. A force d'introspection, j'ai acquis la conviction que la toile de fond de mon état d'âme est noire et qu'elle se constelle d'étoiles filantes de bonheurs solitaires ou en pluie.
La publication, suivie de vos commentaires, m'a fait l'effet d'une nuit de 15 août!

Au moment d'écrire le sujet du poème n'est qu'un prétexte à exposer cette vision intime qui, je l'espère, en écrivant peut parler à autrui. Donner à lire est répondre à une envie de partager des émotions.

Il y a effectivement plusieurs couches imbriquées dans ce texte, le sujet (que je montrerai), ma façon de le décrire au travers de mes ressentis, les émotions que je souhaite partager, les émotions que je peux susciter et un jeux avec les mots (dont je sais que j'abuse mais c'est mes carrés de chocolats à moi...).

un exemple un peu décortiqué :

"La place se marre
des pigeons sans vol"

L'image "matérielle" est la place Saint Marc envahie de pigeons posés.
Le fond est noir : la place Saint Marc symbole des amours qui seront mutilés comme des pigeons desailés ou sans réalités comme des rêves envolés. Le jeux de mot vient par un ping pong de l'esprit avec l'expression "voir Venise et mourir".

OK j'ai trouvé la place Saint Marc où vous fûtes "extrapadé" :)

senglar

J'attends la suite ; mais vous avez raison, attendez. Pour ma part j'attendais au moins deux semaines. Je vois qu'aujourd'hui ce temps est beaucoup plus court. Il faut savoir patenter. Ne pas orienter ni fermer tout de suite ; je sais c'est dur la patience...

Mais tellement gratifiant en fin de compte...

car les commentaires sont beaucoup plus riches, on ne les bloque pas;

Merci pour les explications!

Au sujet des jeux de mots : "la place se marre" ou
"l'arrière-tain du miroir"

Je dois être sans doute la seule mais j'avoue que je n'ai pas accroché*... c'est grave?

* sauf à voir dans cet arrière-tain beaucoup de cette noirceur que tu évoques (et ça je l'écris sans jeux de mots ni allusion aucune )

un tient vaut mieux que tu l'aura et si en plus c'est dans le tain ...

Promis l'heure de dire mes projections d'auteur viendra mais comme je le disais mon texte vit sa vie (que je lui aie donné) avec les lecteurs.

Je le laisse encore un peu s'émanciper.

Non Myndie tu n'es pas la seule a trouver que les jeux avec les mots font aspérité au texte...
Mais ils sont mes compagnons dans tout les aspects de ma vie y compris professionnelle...et là aussi ils font parfois sursauter

ici le support de l'exercice d'écriture qui a été l'occasion de démarrer l'écriture de ce texte.

http://www.oniris.be/modules/myalbum/photo.php?lid=1475&cid=9

premier jet il y a ans et un petit peaufinage ces derniers temps ont donné lieu à la publication.

PIZZICATO wancyrs hersen Pepito Carmiquel Pouet BlaseSaintLuc

Merci à vous tous de votre passage en lecture suivi d'un p'tit mot qui me permet de savoir comment ma plume est lue.

Je reviendrais ici commenter vos commentaires ou essayer de répondre à vos questions en commentaires.

Quel tableau!

Moi-même adepte du mariage peinture/écriture, je ne peux qu'adhérer à ta démarche.
Je suis scotchée par contre par la découverte de la peinture que je m'imaginais totalement différente à travers tes mots.
Beaucoup moins lumineuse, beaucoup plus angoissante...
Vrai, je me suis représenté quelque chose de très tourmenté mais je sais que les voies de l'inspiration sont toujours impénétrables. Et de toute façon, seul le résultat compte, n'es-ce pas?

Et le résultat, moi il me plaît beaucoup

myndie, en recherche d'un psy.

Comme tu dis Myndie les voies de la sensibilité sont obscures, j'ai juste essayé de me lire dans ce tableau me dégager de l'impressionnisme et de dire ce que je projetais de moi sur ce tableau.
Et à mon tour j'ai voulu faire u texte où chacun pouvait se projeter sans être encadré par l'auteur et en étant inspiré par le texte.
D'où le coté hermétique assez globalement relevé qui paradoxalement vient de me désir de ne pas trop dire le faits pour laisser la place aux émotions du lecteur.

 BlaseSaintLuc  je penserais à te solliciter si la machine à s'amuser des mots s'enraille, merci du commentaire et de l'attention de faire dans le ton m'a amusé.

 Pouet    La critique que tu as lu est bien la mienne dans « avoir » opposé à « être », dans « à voir » opposé à être. Il y avait en arrière fond quand j'ai écrit
« je rêve tellement d'avoir été
que je vais finir par tomber » HFT
Ravi que tu n'ai pas trouvé mon texte mou du mollet;)

  Carmiquel  La peinture pour cet texte à agit comme un catalyseur, mon projet n'était de faire une peinture en mot, il était de peindre en mot mes ressentis et que ces mots en donnent des sensations au lecteur comme le visiteur de galerie devant un tableau. Effectivement ici les sons ne voulaient pas faire musique mais jeux des sens. J'ai apprécié ton commentaire qui relève que peut être ce texte mériterait de repasser sur le métier pour acquérir une dimension sonore, avec des rimes par exemple. Mais peut être que ça sera un nouveau projet plus tard.

  Pepito  merci du passage amical malgré ton goût exclusif pour la prose. Encore un texte pouet pouet face au grand jury mais le 3éme qui ira parader dans le comité de sélection sera une dissertation.

 Hersen et  wancyrs   votre lecture est forcément dans le texte puisqu'il n'avait pas pour but de délivrer un message, contrairement à son titre, il cherchait à provoquer des sensations et émotions. Bien sûr un thème qui m'est cher si est glissé : le combat des verbes avoir et paraître contre être...Une sensation lié à mon air du moment d’écrire sur un amertume amoureuse (la place saint marc qui se moque des pigeons amoureux aux ailes arrachées) est venue malgré moi pointer sont nez. Mais dans ces mots qui sont de mon vécu ce qui m'importait c'est que dans la manière de les poser ils fassent effet.
Vous m'avez tous les deux dits qu'au delà de l’énigme ils avaient un peu atteint leur objectif, alors l'auteur est ravi.

 PIZZICATO  bien que ta lecture n'est pas été des plus agréables tu as pris le temps de m'expliquer pourquoi. J'ai apprécié cette attention de donner un peu de temps même quand le texte laisse le lecteur un peu sur la touche.
Pour le prétexte à écrire il est visible ici http://www.oniris.be/modules/myalbum/photo.php?lid=1475&cid=9

   Amandine-L Ce texte ne cherche ni à décrire, ni à donner une opinion, il cherche juste à provoquer des images qui suscitent des sensations. Il est passé à coté de toi et tu as bien voulu me le dire et m'expliquer pourquoi merci de cette générosité.

   Vincente    Comme d'autres commentateurs le texte ne t'a pas tiré par la manche et emmené sur son chemin. Ce que tu relèves dans le style est tout à fait présent de façon délibérée par goût de l'auteur qui sait que ça peut rebuter certains lecteurs et en intéresser d'autres. Alors merci d'avoir laissé un mot. Sur l'arrière tain, l'idée est celle de la traversée du miroir, pour basculer dans la 4éme dimension ou l'au-delà. L'image de l'infini se reflétant en symétrique à l'infinie elle est bien après le tain du miroir, du moins symboliquement.

   Stephane    Visiblement mon texte à trouvé en toi son lecteur. Ravi qu'il est pu te faire passer un bon moment de lecture et que tu aies trouvé ton compte dans le jeux des émotions noires et badines qu'il propose.

 STEPHANIE90  Effectivement si ce texte avait été écrit ces 4 derniers mois il aurait pu naître sur un rond point Comme je l'ai indiqué à d'autres lecteurs, l'auteur de ne reniera pas ton interprétation, tes projections puisque d'une situation (ici un tableau) il voulait extraire les émotions et ressentis détachés du factuel. Il n'interdit nullement à rebours de recoller les émotions et ressentis qu'il offre sur des faits... Alors mille fois merci de ce partage de ton expérience de lectrice. J'ai noté que je te dois une paire de semelle usées dans des aller-retour infernaux.

 senglar Le pauvre ignare en peinture que je suis en a découvert de jolies choses à force de temps passé avec « qwant ». Merci de ce voyage. J'ai découvert grâce à toi une lecture de mon texte que je n'avais même pas imaginé, un vrai plaisir. Et l'auteur est ravi de l'effet produit. L'arrière tain qui fascine était écrit avec une malice concupiscente qui en même temps pensait à une vision mise en abîme qui parle de fascination.

   myndie   Nous avons eu déjà le loisir d'échanger sur le texte un peu plus haut. Mais je veux ici rajouter que "éclaboussures tragiques" est parfaitement en phase avec mon ressenti quand j'ai écrit.

Davide Le "trop" que tu relèves je ne peux pas le contester, il est naturel et je l'ai déjà élagué par rapport au premier jet.

Je comprend tout à fait qu'il est pu te faire indigestion.

Deux mots d'explication sur
Mets, je l'avais écrit successivement mais, met avant de choisir en toute dernière minute mets.
Ta lecture de l'amer qu'est la mer est bien celle de l'auteur.

Néanmoins tu as pris le temps de me dire que ce texte n'est pas sans intérêt, sois en remercié ici.

 Provencao Pourquoi ai je vu des pals et des gibets alors que le tableau prétexte au texte (;)) il ne s'agissait que de pieux amarrage, pourquoi les toiles des gondoles sont devenues en mon esprit des âmes fondant comme des glaces au soleil? Je n'en sais rien, il ne s'agit que projection de mon humeur du moment sur un tableau. Sur mon texte tu as vu des faits et un message (la mort par torture) qui collaient aux sentiments suscité par les mots, alors pour mon poème la mission est aboutie. Merci du retour de lecture