Merci à toutes et tous pour vos commentaires attentionnés… Pour le premier clown précédant cet « autre clown » il vous suffit de suivre le lien obligeamment déposé par Jfmoods dans son commentaire.

Anje,

Oui néo-classique. Bien souvent lorsque j’entame un poème, je laisser couler ma plume sans me soucier d’une quelconque catégorisation et lorsque je l’achève, observant le rendu, je sais à peu près à coup sûr où je me situe. Jamais je ne corrige mon travail (je le pourrai) pour verser dans telle ou telle catégorie. Je le laisse tel qu’il s’est couché sur le papier. Oui, il y a plus ou moins consciemment dans certains de mes écrits (en particulier ces poèmes sur le clown) une volonté discrètement exprimée de dire la condition humaine. Ici, le choix de l’exergue n’est pas innocent. Je ne le fais qu’à mots bas estimant que celles et ceux qui souffrent sont les mieux à même de dire leur souffrance.

Eskisse,

Je les aime aussi. Comme dans mon premier poème sur le thème, le clown se débat et tente de s’extraire vainement de sa condition et d’exprimer comme vous le dites ce qu’il ressent. Porter un masque est une souffrance.

Gemini,

C’est vrai. En poésie, le clown n’est pas tellement travaillé : « Le saut du tremplin » de Théodore De Banville, « Le clown » de Paul Verlaine et quelques autres, mais ils ne sont pas pléthores pourtant le sujet est porteur. Pour l’importance des qualificatifs dans le poème, ils sont là pour définir le plus précisément l’artiste. Le rythme est essentiel à mes yeux, il marque un poème et permet de lui donner sa musicalité. Un rythme trop linéaire fragilise à mes yeux un poème. Il faut faire vivre un poème, même si parfois le but est plus ou moins difficile à atteindre.

Pour vos remarques, je suis d’accord. Pléonasme écrit sur l’élan. Pour la rime aussi. Comme je le signale à Anje, j’écris toujours sans me soucier de catégorie et vois le résultat final, sans rien y changer. Merci pour la comparaison à l’Albatros de Baudelaire, je prends.

Queribus,

Il faut bien choisir les rimes. Je ne trouve pas celles qui me sont venues à l’esprit d’un « mauvais effet ». Oui, le thème du clown a été traité dans la chanson, mais, bien plus rarement en poésie.

Hananke,

2 textes sur le même texte publié. C’est peu. Si vous suivez mes poèmes vous vous apercevrez que j’essaie de diversifier ce que j’écris le plus possible. Tout le monde ne le fait pas. Je ne vise pas le classique nécessairement et écris sans trop me soucier de catégories. Là où tombent mes pieds, je demeure. Pour moi, la comparaison de la foule aux empereurs romains est pertinente. Tout est divertissement : l’arène, comme le chapiteau. Tout vise à égayer. Comme les César avaient droit de vie et de mort sur les gladiateurs (en demandant à la foule de choisir), les spectateurs au cirque en veulent pour leur argent et réclament leur dû sans égard.

Sympa,

Merci.

Papipoète,

Oui, amuser la foule, la divertir, sans états d’âme. Oui, dans ce second sonnet comme le souligne Jfmoods, je suis le clown. Je ne l’observe plus de l’extérieur.

Vincente,

Oui, l’exergue est souvent important dans mes poèmes. Il donne une indication. Oui, mon écriture dit « plus qu’il n’y paraît », mais n’aimant pas souligner à gros traits ce que je décris/écris, je laisse chacun avec sa sensibilité le percevoir ou non.

Davide,

Oui, le pléonasme est ma croix. À force d’avoir le nez sur mon ouvrage… La répétition de mots n’est pas interdite (et ce quelle que soit la catégorie). Comme je le dis à plusieurs reprises, souvent j’écris sans me soucier de coller à un cadre prédéfini : classique, néo-classique, … et je vois le résultat final. Je ne connais pas le répertoire de Soprano, même si je vois de qui il s’agit. Ce n’est donc pas voulu.

Senglar,

Merci pour le compliment sur mon petit poème. Le thème du clown est un thème « cheville » dans ma poésie avec quelques autres (le désert en particulier).

Annick,

Oui, je le plains et je m’en moque parfois. « Un troisième clown ne serait pas de refus ». J’en ai écrit 4 à cet instant… et le prochain me titille depuis plusieurs semaines.

Pizzicato,

À force de travailler un thème, on concentre toujours plus ce que l’on veut exprimer. Déjà 4 fois j’ai remis mon ouvrage sur le thème du clown et je n’ai pas fini.

Jfmoods,

« Applaudit de ses mains », applaudit des deux mains » : oui, snif ! Le clown est triste !

« Obéissant aux injonctions d’un invisible marionnettiste » oui, c’est cela. Le vers que vous soulignez : « Pif ! Paf ! Pantin de chair par la foule animé » est le vers central du poème, axe autour duquel il tourne. Le clown s’échine à donner à rire tandis qu’intérieurement il souffre. Nous nous échinons à nous montrer heureux et joyeux, actifs, concernés, pressés de faire, de s’emparer du réel et de le façonner à notre envie. – La vie est une farce et nous jouons.

Bonjour TheDreamer,

Merci pour votre retour sur nos commentaires.

Laissez-vous titiller par un autre poème sur le même thème. Je le lirai avec grand plaisir.

Le prochain ? Un clown maléfique ?

Chuttttt ! Gardez bien le secret....

Annick

Annick,

Pas impossible que je reprenne la plume sur le thème dans les prochains jours s'il me vient une idée. Rien écrit depuis deux semaines.

Amicalement.

cher poète
je suis un peu jaloux de Vous...il y a longtemps que j'avais envie d'écrire sur ce thème ! le clown qui doit faire rire quoi qu'il arrive !
Tout comme la boulangère, qui doit tenir son étal, un large sourire aux lèvres... alors qu'il y eut un orage ( des mots... ) dans la nuit, ou toute autre contrariété !
Heureusement, dans ma besace ( mon cerveau ) il reste d'autres sujets que ma plume pourra griffonner... ne me les piquez pas !
Félicitations encore pour ce beau poème !

Papipoete,

Rien ne vous empêche de nous offrir votre version du clown. Je la lirai avec plaisir.

Amicalement.