Bonsoir à toutes et à tous,

J'espère que vous ne m'en voudrez pas si je ne remercie pas chacun d'entre vous personnellement, mais le temps - cette invention de l'homme, paraît-il - me manque cruellement.

Je remercie donc Oniris dans son ensemble, les Orgas, Nico, marimay, les lecteurs et les commentateurs...

Le niveau est élevé sur Oniris, et les commentaires déposés sur les oeuvres - y compris celle-ci - n'en sont que plus précieux. C'est pourquoi je les étudie tous avec beaucoup d'attention pour essayer d'en tirer le meilleur parti dans le but de progresser.

Vous m'excuserez si je ne commente pas beaucoup, vous qui prenez le temps de me lire et de déposer sur mes oeuvres de longs commentaires toujours très pertinents mais, comme je le disais plus haut, le temps court bien plus vite que moi ces temps-ci, et il m'est difficile d'émettre un commentaire digne de ce nom sur vos textes.

Soyez pourtant sûr(e)s d'une chose : je les lis tous avec une grande attention, et souvent avec délectation, et je dois dire qu'il y a de très très bonnes choses en ce moment...

Au plaisir de vous lire,

Poétiquement vôtre,

Stéphane

Bonjour Stéphane,

c'est au poète de la ville que je réponds.
Vous nous avez prouvé ailleurs toute la richesse et la puissance évocatrice de votre plume.
C'est ainsi que j'ai hâte de vous relire.

Amicalement

myndie

Merci myndie.

Ne vous inquiétez pas Stéphane, chacun sait combien parfois le temps manque lorsque l'on a une vie active.

Vous avez de nombreux lecteurs qui apprécient vos écrits et suivent vos publications.
Vos remerciements soulignent une fois encore votre élégance.

Au plaisir de vous lire,
Cristale

Merci de votre soutien Cristale, vous avez toujours un petit mot délicat qui réchauffe le coeur et apporte de la motivation.

Au plaisir également de vous lire,

Stéphane

Bonsoir à toutes et à tous,

Ce poème ayant soulevé beaucoup de questions (la dernière en date étant celle de STEPHANIE90, que je remercie au passage pour son commentaire étayé), je me devais de fournir quelques explications - pour celles et ceux que cela intéressent - afin d'éclaircir au mieux les propos contenus dans le texte.

Avant tout, vous devez savoir une chose : ce poème est un petit poème sans prétention que j'ai écris - ou cru écrire - avec simplicité. Il relate le corps d'un homme sans vie ballotté légèrement par les flots. L'action - si je puis m'exprimer ainsi - se situe en bord de Seine, à côté de Notre Dame de Paris (sous ses yeux, au sens figuré, bien sûr). La ridule décrit une petite ride apparue au milieu de l'eau et annonçant l'arrivée de ce corps moribond flottant dans la Seine et emporté par un léger courant. L'étoile de mer décrit l'onde propagée par le corps secoué un peu au gré des flots, à l'image des cercles que décrivent un galet ou un caillou jeté en ricochet. J'ai fait le choix de décrire une étoile de mer au lieu d'un cercle pour changer un peu, sachant que cette étoile n'est pas parfaite au niveau des bras mais y ressemble un peu, ou de loin, c'est comme vous voudrez.

A cela s'ajoute une Seine en légère crue, d'où ce débordement des eaux sur les berges et de cette "langue lapait les hauts bancs" (jeu de mots avec haubans), déversant le cadavre près d'un banc. "Et la nuit s'émaillait de rouille", pour les pieds de ce banc dont j'imagine quelque peu la peinture en partie écaillée et pour le cadavre boursouflé dont le corps a un peu la couleur de la rouille, ayant pris un ton un peu similaire, entre autre.

Voilà, je pense que c'est à peu près tout. Ah oui, j'oubliais : ce poème a été écris avant l'incendie catastrophique de Notre Dame de Paris et n'a donc rien à voir avec celui-ci. La mention de Notre Dame n'est donc que pure coïncidence.

Au plaisir,

Stéphane

Merci pour ces explications de votre poésie Stéphane,

et bien, je suis surprise ; comme quoi malgré plusieurs lectures, je n'y ai pas décelé le vrai sujet de fond de votre poésie.
J'ai bien suivi le cheminement de vos pensées mais pour moi, c'était les sédiments de notre Dame qui en se déversant dans la Seine représentait pour vous l'image d'une étoile de mer.
Comme quoi, sans citer expressément le corps humain, chacun en déduit ce qu'il peut. Et l'actualité des dernières semaines m'a induit en erreur.
Il est des coïncidences... trompeuses !

Merci pour ces éclaircissements, au plaisir de vous lire prochainement,

StéphaNIe

Oui, les coïncidences sont souvent trompeuses, et celle-ci ne déroge pas à la règle. Je comprends que ce poème ait pu être interprété autrement, étant donné l'actualité récente sur l'incendie de Notre Dame et, personnellement, je trouve toujours aussi fascinant les interprétations multiples et variées sur un poème, et l'imagination débordante des uns et des autres. Il arrive même parfois que l'interprétation d'un lecteur rende à un poème des titres de noblesse que l'auteur lui-même n'aurait su lui donner, loin de s'imaginer que son poème puisse être interprété de telle ou telle manière.

En tout cas merci pour l'attention portée à ce poème.

Au plaisir,

Stéphane