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Remerciements pour mon poème La poussée |
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Organiris Animodérateur
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Bonsoir à tous,
J'adresse mes très sincères remerciements au comité éditorial pour la publication de ce texte et à mes commentateurs pour leur volonté d'échanger à partir de lui. *** Je tiens à vous faire part de mon insatisfaction à l'égard du titre (désolé si cet avis ressemble à un commentaire sur ma production…). Avec le recul, je constate qu'il n'est pas trop affriolant (je le devinais à peine). C'est la première fois en dix publications sur Oniris que je n'ai aucun commentaire en EL. Et même me relisant maintenant dans l'environnement du site, façon de l'extérioriser, il ne me plait encore moins. Pourtant je sais d'où il vient, je lui avais choisi à l'origine "La poussée du vide", mais adjoindre ce dernier mot montrait du doigt un peu trop et en même temps annonçait une orientation trop métaphysique. J'ai cru que l'incongruité de "La poussée" suffirait à questionner, et inviter, je n'en suis toujours pas certain. D'autant que l'exergue prolongeait l'incertitude… Heureusement que sur Oniris, chaque jour ne déverse pas un flot de poème, celui-ci aurait du mal à surnager. La plupart ont bien bien saisi le sens général. Celui où je tente de mettre des mots sur la façon dont j'ai pu voir mon vertige devant le vide existentiel trouver une place dédiée. Ainsi a pu s'accoutumer dans mon esprit un positionnement qui luttait contre la fuite qui me servait de refuge. Dans ce poème, je n'ai pas cherché à offrir un cadre, des vers subliminaux et une démarche pour donner du sens à une quête ou à une recherche de compréhension métaphysique. J'ai juste voulu évoquer un regard, le mien en l'occurrence mais aussi le votre éventuel, qui, par une légère inflexion, presque à son insu, presque sans réflexion, change son angle de vue. Il peut voir "son passé discret", son avenir "fluide" et son présent radiant "à l'œil nu". Il peut ne plus se cacher derrière son impérieuse importance, il peut s'extraire de l'exclusivité de sa conscience. Je ne veux dire que j'y parviens, mais seulement que j'entrevois l'inflexion qui m'y invite. *** @ Ours – Vous dites "votre texte qui si je ne le comprends pas complètement" et pourtant vous êtes bien "raccord" avec mon intention. Cette "incompréhension naïve" des enfants emmenés par leur flamme dont l'extinction certaine n'est en aucun cas un frein à ne pas s'en éclairer, au contraire, c'est une raison de ne pas s'en priver. Merci Ours. @ Castelmore – "Lutte de la raison… pour en arriver là", oui sûrement, mais une lutte sans corps à corps, plutôt en tête à tête, soi contre soi, sans public mais avec un ciel, les cieux des yeux du monde. Si le corps a bien été le déclencheur (par un infarctus), c'est bien dans la conscience que s'est produit la première inflexion qui m'a menée à ce qui ici a pris corps dans cette dernière strophe où vous avez vu "une forme d'apothéose". Merci Castelmore. @ FrenchKiss – Vous faites plus que deviner ma "mélancolie mêlée de nostalgie". Vous verrez que, dans ce que je viens d'écrire plus haut, vous m'accompagnez avec discernement dans ma retranscription. "La poésie est si belle quand elle ne dit rien et tout à la fois" et "Les mots sont bien plus beaux quand on peut y accrocher du sens, c’est un peu comme une mélancolie apprivoisée.". Vous me rassurez et me faites plaisir en "justifiant" ainsi mes choix de formulation, dont je craignais (mais j'en doute à chaque fois…) qu'ils aient du mal à faire poésie. Merci FrenchKiss. @ Cat – "Pudeur" pour dire en "tendresse", je n'ai pas cherché à faire œuvre en ces sens, ni dans celui d'y imprimer une "force tranquille", si bien que tu me prends au dépourvu. Je voulais juste rappeler ce que je formule plus haut " J'ai juste voulu évoquer un regard, /…, qui, par une légère inflexion, presque à son insu, presque sans réflexion, change son angle de vue.", mais aussi te dire combien je me réjouis que ces traits qui m'importent beaucoup aient pu transparaître dans mes vers. Cette image de l'enfant et du château de sable me semble donc comme à toi une parfaite métaphore de l'entrain que l'on vit au quotidien quand on est en forme. Un jeu au bord de l'abîme, où les cycles de la vie, ce jour là dans l'optimisme m'a amené à écrire ce poème. Mais j'avoue que désormais, je le relis les jours un peu gris et il me renvoie sa lumière. Merci. Merci aussi pour cette très favorable appréciation. @ Senglar – J'aime vraiment bien que tu resitues mon texte parmi des "réfléchissants" importants de la littéraure. Entre Kundera et Pascal, il y aurait donc une petite place pour moi ?... :) Et puis tu reformules dans ta verve, avec justesse, tout le fond que mes vers tentaient de dessiner et d'habiller. Je les vois ainsi grandis, comme prenant une sorte d'essor par l'ubiquité offerte. Tiens tu es fatigué du mot "improbable", moi je lui voue un attachement débordant que je ne cesse de contenir (comme avec le vide, d'ailleurs, il y a sûrement corrélation…) mais qui pourtant m'envahir le plus souvent. C'est comme avec le "quoique" de Devos (que tu adules) et Moktar (que tu as salué largement), ce sont des mots sans synonymes, ils ont une singularité majuscule par la discrétion minuscule de leur nuancement. Dommage pour "improbable", sa qualité d'adjectif lui interdit le champ répétitif, alors que "quoique" en tant que conjonction a les coudées franches pour dire ses improbabilités sans réserve ! :) Tu me remercies pour la leçon d'optimisme, etc… mais tu sais que je ne souhaite pas être coach en bien-être, merci tout de même de positiver mes pensées… "La différence entre l'univers et moi c'est que moi je sais que j'existe." Pascal apporte en effet là de l'eau à mon moulin, je le sais puisque j'existe, c'est lui qui le dit alors j'y crois !... :) Merci Monsieur. @ Pizzicato – De la résilience qui draine en trame mon poème, c'est très bien vu. D'autant qu'il a fallu à vous lecteur un effort d'imagination ici, pour envisager le(s) choc(s) absorbé(s) se dissoudre dans la sensation de vide et devenir une matière à penser plus sereine. Merci pour cette interprétation très sensée. @Davide – Je vois à l'abondance de votre "contextualisation" du champ poétique que j'ai tenté d'investir que nous avons une approche existentielle assez proche, plutôt parallèle à la mienne car je vous imagine un peu plus mystique. Tout ce que vous avez écrit sonne juste à mes oreilles, je ne reprends pas chaque notion, ce serait redondant. Mais tout de même, celles qui primeraient dans ce texte sont : "cet état modifié de conscience" (que vous évoquez) qui prévaut à la création artistique. Cette véracité de l'expression première me touche d'autant plus que je suis, enfin je me pensais, plutôt cartésien. Et puis, ces fluctuations cérébrales métaphysiques, que ce soit autour des "vacuités", des "sensations, perceptions, interprétations", des nécessités, jusqu'aux problématiques cosmiques et macroscopiques. À partir d'une base rationnelle, de l'ouverture au quantique, une espérance de sensationnel et de vital. C'est, sûrement une constante chez nos congénères, mais chacun est plus ou moins attiré par le questionnement et plus ou moins discernant parmi les réponses qui se proposent. Vous me demandiez quelques explications, je me doute qu'elles ne seront bien satisfaisantes, mais mon regard peine je vous l'avoue à se saisir plus largement de l'alentour… Là où je suis assez perturbé, c'est en lisant que ce poème vous est apparu en "merveille d'inventivité poétique". Et je vous sais exigeant, réfléchi, je ne peux entendre ces mots comme une formulation excessive des gens du spectacle, où les "magnifique" et les "j'adore" sont tant utilisés et tant dépréciés. Si bien que je m'en réjouis comme d'une étape franchie vers le Graal, mais en même temps, je me dis "pourvu qu'il ait raison", parce que moi, vraiment, je n'en suis pas convaincu… @StéphaNie90 – Mon poème vous a un peu chahuté, je comprends qu'il puisse malmener un peu l'assentiment des "jeunes" (classe d'âge bien vaste dont j'ai l'impression vous faites parties). Pour moi, ces questionnements étaient ceux assez fumeux de l'adolescence, ensuite ils sont restés à l'état de brumes éparses, plutôt jolies d'ailleurs, puis ont pris une densité difficilement respirable après la mort de mon père (une sorte d'alter-égo) où j'ai eu la révélation de vivre une sorte en répétition (comme dans une représentation) ma finitude. Depuis, je réécris ce qui m'apparaît des chemins et des visions, ce texte est une de ces expressions. Merci beaucoup de regard "trans-âgé" très compréhensif. @ Papipoete – Vous l'avez vu cette "mauvaise conscience" qui m'importunait. Oh ce n'était pas celle imposée par un quelconque jugement moral, non, il s'agit bien de celle qui nous empêche de bien vivre, usant de moyens cyniques et délétères. Reconnue, elle pourra être contenue dans sa portion réduite. Ainsi, l'enthousiasme des enfants nous montrera à nouveau le chemin, je leur ai emprunté leur engouement dans mon image invitant la fin "reconquérante". Merci Papipoete. @ Corto – Je vous ai emporté dans mon "vertige", vous en avez eu peur vous aussi, comme je vous comprends ! La profondeur du vide justifiait ce vertige, et ne trouvez-vous pas qu'elle donne de la profondeur de champ ? Je vous remercie de m'avoir fait confiance, une aventure en cordée, improbable (cet adjectif pour faire sourciller un peu Senglar :)…) où l'on descend au cœur de la terre tout en grimpant jusqu'aux cieux. Le futur, il est vrai, n'est pas ici un concept représentatif et abouti (vous êtes je crois le seul à l'avoir souligné, et peut-être regretté ?), il se décline de façon implicite dans le poème en carpe diem, je considère que les projets, leur projection, sont œuvres du présent. Leur concrétisation sera dans le présent du futur, celle-ci est "presque" secondaire. Merci pour votre généreuse appréciation qui me montre que vous ne m'en voulez pas de vous avoir "inquiété". @ Leni – Ma poésie questionne le plus souvent, eh bien oui puisque je ne connais pas les réponses, alors je tente encore et encore de poser des questions ; comme l'enfant curieux qui lance insatiable : "pourquoi il y a…?", etc… Jolie ta comparaison des "influences qui comme des couches de peinture vont modifier le tableau de notre Moi", c'est vraiment ça ! Et puis tu me ravis avec cette formulation : "l'auteur vient négocier avec son passé", puisque ce sera d'abord ça l'assise d'un présent passionnant, un passé assagi et assumé. Merci Leni pour ton regard. @Pierrick – Vous terminez votre commentaire par "Rien à sauver dans votre texte.". Eh bien vous n'enveloppez pas beaucoup votre désolation (celle de votre "désolé" final et de votre "navré" du début) pour nous la faire partager. "Poème lourd", dites-vous, aurai-je tout de même réussi une chose, donner un poids au vide, le saisissement du vide étant mon propos. Bon trêve de plaisanterie, je ne dénigrerai pas votre trouble devant mon texte, vous avez été "charitable" en évitant de "trop m'accabler", je vous en suis reconnaissant. Quant à certains passages "presque ridicules", je vous avouerais que de temps en temps comme vous, je reste bien circonspect devant des passages de mes confrères qui me paraissent bizarres, ou même "presque ridicules". Je vois (je m'en doutais un peu…) que chacun ne vibre pas aux mêmes sirènes. Ceci dit, par exemple, quand vous aimez les plats indiens et que vous cherchez un restaurant de cette culture, vous n'entrez pas dans la cuisine du restaurant chinois d'à côté pour lancer à la cantonade, je n'aime pas manger chinois (d'après une métaphore d'un de nos Oniriens historiques). Que chacun ait des préférences, c'est rassurant, important, etc… que l'on se mouille pour dire : "j'ai telle ou telle conviction" très bien, cela permet de faire connaissance, etc… Mais je ne vois pas l'intérêt de cracher dans la soupe des autres sous prétexte qu'on ne l'apprécie pas. Alors que votre commentaire en tant que tel m'a intéressé, il m'a questionné, d'autant qu'il me restait bien des doutes après publication. En fait Pierrick, ce qui me dérange, ce n'est pas ce que vous me dites (ou alors un peu sur la manière, mais soit pour le franc-parler), c'est l'appréciation. Le "vraiment pas" signifie non seulement que l'on est d'accord en rien sur un texte, fond et forme, mais que l'on souhaite le dire avec force. Pourquoi souhaiter appuyer à ce point sur ce qui est plus qu'un désaveu, mais qui est de l'ordre du mécontentement ? J'aime bien comprendre et je n'ai aucune raison a priori de me dire que votre avis est insignifiant. J'ai donc cherché à contextualiser ce qui a pu le produire. Vous êtes nouveau sur le site (février), vous y avez publié une nouvelle et quelques commentaires plutôt modérés et assez éclairés. Je ne vous ai jamais commenté, nous n'avions jamais échangé. Une seule fois nous avons commenté la même poésie, l'acrostiche récent de Etrasil, sur lequel j'ai émis des réserves (ce qui n'était pas votre cas) mais uniquement sur le plan narratif, et je ne l'ai pas noté par manque d'affirmation. Et puis, il y a deux jours, j'ai noté d'un "vraiment pas" le Abstention de Palrider. C'était mon premier en trois ans de présence sur Oniris et je l'ai fait justement pour affirmer mon désaccord profond sur le fond comme je l'ai entendu, peut-être à tort d'ailleurs vu ce que j'ai pu lire des explications de l'auteur depuis. Jamais je me serais permis un positionnement si marqué sur la forme, mais le dénigrement, les amalgames, les jugements à l'emporte pièce me révulsent, donc je réagis. Bon dans le cas de Abstention, ce qui était de la provocation et de l'ironie ne m'est pas apparu du tout limpide, je n'ai pas jugé l'auteur en tant que personne, j'ai jugé une façon polémiste, dégradante et pour moi maladroite de défendre une cause. @Palrider – Ne voyez pas de ma part une volonté de rapprochez mon retour sur votre commentaire à notre précédent croisement depuis votre dernier poème. Sauf en devinant peut-être qu'il a pu vous titiller pour venir me lire en échange, je le comprends tout à fait. Vous dites n'avoir pas trouvé de sens, j'en suis bien désolé, mais reconnaissez que le thème est difficile, mon ambition étant d'évoquer le saisissement du vide et ma tentative de vivre avec. Ensuite, quelques mots plus loin vous dites que ce texte est sans fond, vous parlez j'imagine du fait que vous ne l'ayez pas saisi. Il a pu vous échapper et dans ce cas, je me considère un peu responsable. Quant au manque d'harmonie, je peux reconnaître que je ne cherchais pas particulièrement à créer un objet "harmonieux", d'abord il fallait donner un peu de clair au flou du sens qui justement pouvait s'échapper, et ensuite offrir une lecture suffisamment aisée pour que les images puissent dire ce qu'elles avaient à exprimer. Peut-être et sûrement qu'elles ne pouvaient plaire à tout le monde. Je regrette qu'elles n'aient pas su vous toucher. Je vous remercie cependant d'avoir pris la peine de me donner votre avis. Encore merci à tous, en cordée qui nous a menés aux confins du vide, sans nous y figer.
Contribution du : 27/06/2019 19:19
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Re : Remerciements pour mon poème La poussée |
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Onirien Confirmé
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Voyez-vous, je suis un homme libre. Cette liberté de dire ce que je pense est, désormais chez moi, une règle d'or. Je vous ai dit ce que je pensais de votre travail avec sincérité et, surtout, sans malveillance. J'ai passé l'age des ronds de jambe, des courbettes et du baratin. Quand j'aime, je le dis. Quand je n'aime pas, c'est la même chose. Cela ne remet évidemment pas en cause la personne que vous êtes. J'ai porté un avis sur votre texte et rien d'autre.
Je pense que vous gagneriez à reprendre votre texte en essayant, cette fois, de le ciseler, de le sculpter, de vous rapprocher du travail que tente un orfèvre. je ne suis pas ici pour vous blesser. Non, en aucune façon. Je suis seulement là pour parler avec mon coeur. Rien de plus. Cordialement. Pierrick Blin
Contribution du : 27/06/2019 20:44
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Re : Remerciements pour mon poème La poussée |
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Onirien Confirmé
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J'ajoute (et cela me semble important) que l'avis que j'ai donné sur votre texte n'est que MA vérité, et non LA vérité. Il y a suffisamment, sur ce site comme sur d'autres, de gens pétris de certitudes pour tout faire afin de ne pas leur ressembler. D'ailleurs, si vous relisez l'avis que j'ai déposé sur votre texte, j'ai bien précisé la mention "Pour ma part". Donc, je ne prétend en aucun cas, avoir raison mais, je vous le répète, je vous ai dit ce que je ressentais, rien de plus. Vous vous rendez compte s'il fallait plaire à tout le monde ! Quel ennui ce serait !
Bonne continuation. Pierrick Blin
Contribution du : 27/06/2019 20:54
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Re : Remerciements pour mon poème La poussée |
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Organiris Animodérateur
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Sur ces plans Pierrick, c'est clair pour moi et je vous remercie de ces précisions.
Mais vous n'avez pas répondu à mon dernier questionnement. Pas sur le fait, mais sur son exceptionnalité. Vous commentez très peu en poésie et vous voilà qui apparaît sur mon poème. Si c'est pour une raison tout à fait fortuite, alors pas de problème et restons en là. Cordialement Vincente
Contribution du : 27/06/2019 22:03
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Re : Remerciements pour mon poème La poussée |
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Maître Onirien
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15/10/2018 16:35 De Entre vignes et pins.
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Bonsoir Vincente,
On voit avec ce retour que vous avez la plume déliée, et qu'elle court presque seule sur le clavier... Vous vous interrogez sur le titre "La poussée". Pourquoi donc douter: ce titre est accrocheur, en tout cas il m'a accroché, comme je le dis dans mon commentaire. Il est de plus en corrélation avec ce qui suit, cette aspiration irrésistible vers le vide, puis le toujours plus petit. Quant aux commentaires en EL c'est un peu la roulette russe en fonction de qui a été sollicité, non ? Sur ma phrase sur le futur "qui n'est même pas à l'ordre du jour" ce n'est pas un regret que ce futur ne soit pas évoqué avec plus de clarté. C'est plus simplement une question (inquiète ?) sur comment diable peut-on se sortir d'une aventure tellement extrême qu'elle nous a mis "face à la marée de l'immensité". Vous apportez ici une réponse subliminale suffisante. Encore bravo et merci. Corto.
Contribution du : 27/06/2019 23:26
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"Entre un poème et un arbre se trouve la même différence qu'entre une rivière et un regard". Federico Garcia Lorca. |
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Re : Remerciements pour mon poème La poussée |
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Visiteur
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Bonjour Vincente,
Je reconnais une maîtrise littéraire certaine dans votre texte mais ça reste hermétique à ma sensibilité...vous parlez de votre précédent commentaire sur mon texte qui aurait titillé mon envie d’en déposer un sur le votre...soyons honnête (: -sans cela je n’aurais pas été sensible à votre poésie mais n’aurais sans doute pas commenté. Ça n’a rien d’un acte de représailles, j’ai dis mon réel ressenti..
Contribution du : 29/06/2019 14:46
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Re : Remerciements pour mon poème La poussée |
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Organiris Animodérateur
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@Palrider - Merci de votre précision. Très bien, n'y pensons plus, tout cela est très recevable. A nos prochaines lectures et rencontres.
@Suzan – Merci de votre passage et commentaire. La résilience, ce phénomène bien mystérieux, vous parle et vous questionne aussi. On se retrouve donc dans la poésie qui nous offre ses "largesses" d'expression, on peut y repousser (un peu !) les frontières... de notre imagination, ce serait là ce que l'on peut qualifier de création. Je vous suis reconnaissant d'avoir pu apercevoir cela dans mon poème " presque banal mais sublimé par des images simples, drôles et sensuelles tout à la fois". Je vais malgré tout prolonger le recul nécessaire à l'écriture pour garder l'esprit modeste, malgré les gentilles choses que vous me dites. Encore merci Suzan. @Jocelyn – Une tentative de dire le "lâcher –prise est bien à la source de mon évocation, mais je veux réaffirmer que celui-ci ne procède pas d'une passivité par rapport à la réalité, ni d'un évitement. Pour moi, il s'agit comme vous le soulignez d'accepter ce qui nous fait homme, notre vie, dont notre finitude, sans illusion ; de la regarder sans se raconter d'histoires-échappatoires. Merci beaucoup de votre passage et de votre interprétation Jocelyn. Au plaisir de se lire.
Contribution du : 30/06/2019 23:35
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