Merci au CE d'avoir accepté ce sonnet, quinzain et irrégulier. CE qui aurait, peut-être (?), accordé quelque licence à L'eau de la Veules pour la garder dans le canal classique et que je dois donc féliciter pour sa décision courageuse en l'absence de commentaire en espace lecture.

Merci aux nombreux lecteurs du premier jour de parution et tous les commentateurs (Lebarde, Poldutor, LenineBosquet, Queribus, Hananke, Hersen, Robot, Davide, Cristale, TheDreamer, Miguel, Senglar, Pizzicato, Papipoete) pour leur baignade dans L'eau de la Veules. Certains ont pris plaisir à entendre son clapotis, ressenti un régal en bouche ou lui ont trouvé une agréable fraîcheur quand d'autres l'ont trouvée trop polluée. Des farios, elles, l'aiment sans condition parce qu'elle ne coule pas plus vite qu'ils nagent et semble les attendre, parce que pas même une barque ne perturbe son flot paisible. Et ce tout petit cours d'eau, d'un kilomètre cent, est pareil à tous ses grands frères (Loire, Seine, Rhône, Rhin, Danube, Nil, Garonne, Adour, etc). Il est fleuve ! Mais çà, contents et moins contents, tout le monde l'a compris.

Si vous ne connaissez pas le joli village de Veules-les-Roses, demandez la brochure à Cristale ! Merci d'avoir fait le cicérone non-appointé et parlé, ce que je n'ai pas réussi à faire en quinze vers, de Victor Hugo qui a laissé son nom dans la grotte d'où il aimait contempler la Manche.

Pardon aux grammairiens, ainsi qu'à ma désespérée ancienne professeur de français, pour mon "pareille que" du dernier vers. Je ne suis pas le premier (sourire) à commettre cette erreur, ainsi Corneille dans son Imitation de Jésus-Christ :
Lis un livre dévot, simple et sans éloquence,
Avec plaisir pareil
Que ceux où se produit l’orgueil de la science
En son haut appareil.
mais je me rapellerai d'éviter cette tournure aussi démodée qu'enfantine. Aïe mes doigts !...

Quant aux remarques sur la prosodie, j'en ai bien pris note et lirai avec attention (et tous ceux que çà intéresse de progresser comme moi) ce traité sur le sonnet dont Cristale fournit le lien. Et que je remercie, souriant, pour ce devoir de vacances.

Bel été à tous !

Bonjour Anje,

Merci pour ces précisions !
Je tiens quand même à saluer le travail que vous avez fourni dans l'écriture de ce poème, la rigueur de votre écriture et surtout, la beauté palpable de cette Veules "picturale".
Quoiqu'on en dise, un très bel hommage (malgré les quelques réserves détaillées dans mon commentaire).


J'en profite pour vous remercier, Cristale - si jamais votre promenade vous amène sur les berges de la Veules onirienne - pour le partage de ce traité sur le sonnet.
Indispensable ! Un bien joli cadeau !


Bel été à vous,

Davide

Bonjour Anje,

Merci pour ce retour sur commentaire. Je désire juste apporter une précision concernant votre sonnet quinzain, précisions qui figurent dans les forums officiels et justifient la présence de votre sonnet dit irrégulier dans la catégorie classique. Régulier ou irrégulier un sonnet doit respecter les règles de prosodie pour figure en classique, c'est le cas pour le vôtre:

http://www.oniris.be/forum/reference-les-classifications-en-poesie-t12522s0.html

Dont extrait :
"Le sonnet

Pour être éligible en catégorie classique, un sonnet devra respecter les règles ci-dessus. Comme écrit dans l’introduction de ce post, nos catégories sont un rangement plutôt qu’un classement ; c’est la raison pour laquelle les différentes formes de sonnets sont acceptées en classique que leur schéma soit régulier ou irrégulier.

Le respect des notions de charnière et de chute, ainsi que celui des structures (comparaison, opposition, progression...), qui ressortent de l'intention poétique de l'auteur, ne sont en revanche pas exigés mais laissés aux bons soins des commentateurs. Ils constituent cependant un élément important de la VPA – et, partant, de la sélection du poème. Il en est de même pour les répétitions fortuites de mots ou les vers faibles qui amoindrissent la VPA."

Il fallait juste le savoir et comme je le savais je vous en fais part, d'autant plus que votre présence sur Oniris est relativement récente et que vastes sont les corridors, cela peut être également utile à ceux qui sont intéressés.



@ Davide
Je suis d'accord pour une promenade sur les bords de la Veules afin d'échanger à voix haute le traité des règles du sonnet. La journée pourrait se terminer par l'écriture à deux plumes d'un sonnet à codas...par exemple...en écoutant le chant du rossignol et le clapotis de l'eau de la rivière, la lune bercée dans le miroir de l'onde.

Merci Davide pour vos compliments et merci Cristale pour vos éclairages.

Ecrire est évidemment un peu de labeur pour qui cherche à écrire mieux et vos conseils seront sans doute utiles à beaucoup. C'est bien le principe d'Oniris. Le partage dans la bonne humeur, c'est déjà un peu de soleil.

Si, après votre promenade, vous décidez d'écrire un sonnet polaire, asseyez-vous sur la banquise mais prenez une laine.

Bonjour VDV.

Ce texte ne vous parle pas du tout, ce n'est pas faute d'avoir essayé dites-vous. Vous avez essayé de le faire parler ? Il est simplement là pour être lu comme tout texte, dépourvu de parole...

Le sens de ce poème n'a pas jailli pour vous. Peut-être, comme pour le verbe éclore, limitez vous votre lecture à la stricte matérialité des choses et oubliez vous les métaphores ?

Merci d'avoir pris le temps de vous arrêter au bord de ce charmant fleuve avec moi et d'avoir pris la peine de commenter mon poème, si longtemps après sa parution. Vous ne soulignez aucune faute prosodique, ce qui m'importe surtout car pour le reste, les goûts et les couleurs se discutent toujours.