Bonjour à tous,

Je souhaite tout d'abord très chaudement remercier ceux qui ont lu, commenté, décortiqué et noté ma nouvelle, avec une mention spéciale pour les membres du Groupe de Lecture puisque c'est leurs votes qui lui ont permis d'être publiée. Vos commentaires, critiques comme élogieux, étaient argumentés et développés. Oniris est à ma connaissance le seul site à proposer ce genre de retour de la part d'un public averti et bienveillant, et c'est pour ça que je m'y suis inscrit. Un gros merci au site et à toutes les petites fourmis qui le font fonctionner et vivre !


Sur la nouvelle en elle-même, deux critiques principales ont émergées : l'une sur la construction ou la structure de la narration, l'autre sur la catégorie choisie.

En ce qui concerne la première, cela va peut-être vous étonner mais je suis entièrement d'accord. Le fait est que j'ai une méthode d'écriture peu conventionnelle, je le pense, puisque j'écris au fur et à mesure en partant d'une idée de base et sans rien avoir prévu ou presque de la suite de l'intrigue. Les idées me viennent au fur et à mesure et je les suis. J'essaie dans un second temps de lisser le tout pour le rendre cohérent. Si cette méthode a ses avantages en terme de plaisir d'écriture, le résultat final rend criant ses limites. Ici, le déséquilibre entre la partie descriptive de la vie sentimentale de Jérémie et le final qui bascule dans l'horrifique est pour moi un problème, seulement le régler aurait consister à tailler à coups de machette mon travail, ce que je ne me suis pas résolu à faire.
J'ai donc misé sur la volonté de surprendre le lecteur avec ce final censé arriver comme une gifle, sans les quelques avertissements et coups préparatoires qu'un auteur se doit normalement de disséminer tout au long de sa nouvelle.

C'est pour cela que j'ai choisi la catégorie Sentimental/Romanesque, et non Policier/Noir/Thriller. Je ne voulais pas que le lecteur passe sa lecture à essayer de chercher d'où aller venir la gifle. Seulement, comme l'a relevé senglar dans son commentaire, on ne joue pas avec les règles du jeu. Ce n'était pas très "fair-play" d'essayer de tromper le lecteur par ce biais-là, et c'est un peu embêtant pour le classement de la nouvelle a posteriori. Une erreur que je ne referai plus.


Voilà, je pensais répondre à chacun de vos commentaires un par un , mais je réalise qu'après avoir dit ça j'ai un peu tout dit. Pour le reste, je prends tous vos compliments et vos critiques sur l'écriture, puisque c'est avant tout pour ça que j'ai envoyé cette nouvelle et la précédente à Oniris, pour essayer de m'améliorer grâce à l'avis d'amateurs d'écriture plus calés que moi.

Et justement, dans le cadre de cette amélioration, j'aimerai pour ma prochaine nouvelle me fixer un cadre plus strict, penser et ficeler l'intrigue en amont pour accoucher d'un texte solide avec une réelle colonne vertébrale, ce qui a manqué ici. J'aimerais écrire une nouvelle policière. Je me tourne donc vers vous pour conseil : qu'est-ce qui est indispensable à une bonne nouvelle policière selon vous ? Que doit et ne doit pas faire l'auteur ? Surtout au niveau de l'intrigue, comment est-il possible de faire contenir dans un format nouvelle toute la curiosité d'abord puis la satisfaction de la résolution du problème que l'on retrouve dans tout bon roman policier ?
Merci d'avance pour vos réponses, et merci encore pour ma nouvelle Parfum d'été, qui ne saurait mieux résumer par son titre le lien qui m'unit à Oniris, puisque cela fait maintenant deux étés d'affilée qu'un de mes textes y est accueilli