Bonjour,
Pardon pour tout ce retard dans mes remerciements vers vous (d'abord en vacances, puis, privée d'Internet pour une c... de mon opérateur...).
Vous avez été tellement nombreux à soutenir mon poème Les dimanches
Lecteurs, sélectionneurs, commentateurs... j'ai la chance de bénéficier ainsi de retours propres à situer la valeur du texte pour l'améliorer au besoin, et vous en remercie tous vivement !

C'est au fil de mes réponses à chacun d'entre vous que surgiront d'éventuels éclaircissement sur mes intentions.

Corto : ... de cheminement de l'auteur il n'y a pas, justement : l'atmosphère - pour le narrateur - est à l'errance, l'inactivité... elles-mêmes ne générant pas forcément un mal-être, grâce aux "cerises" ! J'aurais aimé connaître lesquelles des formulations vous ont surpris ?

BlaseSaintLuc : eh bien quant à moi, ce "derechef" est justement idéal pour parler du côté désuet, lourd, des dimanches... désolée que le tout vous ait semblé plat... comme un de ces fameux dimanches, précisément (mon but est atteint, héhé).

poldutor : merci d'avoir cité le "refrain" comme agréable à la lecture, ce qui me permet de m'appuyer sur ce vers en vue d'un éventuel remaniement du poème. Oui, l'ambiance est à la nonchalance... bien que mon intention est que le narrateur soit solo dans cette journée interminable ; mais vous, lecteur, êtes libre d'y voir une "famille de taiseux", si c'est ce que mes vers vous évoquent.

Eclaircie : c'est toujours un plaisir de constater que le lecteur a reçu le poème presque tel que l'auteur l'a écrit ! Je me retrouve tout à fait dans ce que vous avez perçu du poème, et vous remercie pour le partage de votre lecture !

Hananke : oui, un texte de saison que je vous suis reconnaissante de qualifier "d'instantané" car mon but était de prolonger l'écriture d'un haïku (que j'affectionne) en déroulant tout un poème mais en conservant l'esprit "frais" et "instantané" de l'haïku. Sinon, oui, le "derechef" bien lourd est employé ici à dessein pour imager la lourdeur de certains dimanche qui s'étirent en longueur.

Robot : ah ah je vous est emmêlé les pinceaux avec mes répétitions et redondances ! l'errance des longs dimanches solitaires peut en effet conduire à la confusion. Merci pour toutes vos observations positives et encourageantes. Et aussi pour toujours nous suggérer les bienfaits de la lecture à haute voix.

PIZZICATO : ...solitude, certes, mais pas forcément "maussade" comme vous l'avez interprété... en revanche "pour meubler le temps, que choisir" oui, là est le propos ! merci pour votre commentaire.

jfmoods : oh ! quelle magnifique analyse/synthèse du déroulement de mon poème !... dans votre commentaire, je retrouve mes intentions et ma "nature" profonde, ainsi que mes sujets de prédilection dans l'écriture. Merci pour cette lecture attentive !

hersen : heureuse de recevoir ce commentaire généreux de ta part, qui m'enrichit de pistes pour remanier/améliorer le texte :) Je les prends toutes, car elles font écho à des hésitations personnelles lors de l'écriture ; quant au 2e "derechef" - et puisque cette critique persiste dans presque tous les commentaires - je suis obligée grâce à vos retours d'en constater la lourdeur. Comme je l'ai déjà écrit plus haut, cette répétition était intentionnelle, mais de fait, elle ne passe pas à la lecture. J'en tiendrai compte.
Ravie de constater aussi que l'ambiance que je souhaitais dépeindre est bien passée, elle, auprès de toi.

senglar : Citation : Je plussois !... c'est dans les "bulles" du "ne rien faire" que surgissent inspiration et poésie... Quant à votre observation sur "l'autorisation voire le devoir ne rien faire le dimanche", est-ce que vous ne tireriez pas vos références de source biblique, par hasard ?... cette culture a en effet imprégné nos modes de vie. Merci pour ce partage !

Vincente : ravie de lire dans votre commentaire le témoignage que mon "message" a été bien reçu : en effet, nulle lourdeur dans ce "portrait d'un dimanche", c'est plutôt la nonchalance qui prime, avec tous les éléments que vous avez cités. Merci d'être passé par ici !

Lebarde : merci d'avoir partagé les sensations de votre lecture à l'ombre des bouleaux ! Vous avez perçu la justification des répétitions volontaires et je vous en suis reconnaissante. Citation : j'ai bien ri... car en effet, je me demande souvent que raconter à l'issue de ces dimanches où le rien domine... à bientôt et merci pour votre passage.

ours : eh bien nous avons les mêmes sensations sur ces dimanches où l'ennui pèse certes, mais pas assez pour se mettre en action ! et comme quoi, l'écriture est un acte, puisqu'il aura permis, après écriture du poème, de rejoindre le cerisier... merci à mon tour.

STEPHANIE90 : heureuse que vous ayez passé un moment agrréable à lire ce poème, Stéphanie. Citation : voilà qui est vraiment poétique, joliement dit, merci pour vos encouragements.

Davide : ravie que vous ayez trouvé de la douceur dans le rythme du poème... en revanche, je ne saisis pas bien l'image de la "feuille desséchée", ni ne perçois l'effet "recroquevillé"... car au contraire, les heures s'étendent longuement avec le vide de l'action. Mais je veux bien comprendre... ? merci en tous cas d'être passé !

natile : vous aussi, cette répétition de "derechef" vous dérange... qui est pourtant voulue pour donner la sensation de lourdeur/lenteur/tourner en rond. Quant à buller, je n'y peux rien si, à moi, le verbe m'évoque les poétiques bulles de savon irisées de l'enfance...! dommage, rendez-vous loupé pour cette fois. A bientôt et merci d'avoir pris le temps de passer par ici.

@papipoete : grand merci de laisser trace de votre lecture...je conserve l'espoir que d'ici les quelques années qui me mènent à la retraite, je serais en mesure de partager mes journées de dimanches de tous les jours ! (la nonchalance solitaire, ça va bien pour un jour par semaine !...)