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Quelques minutes après minuit (remerciements & explications)
Expert Onirien
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Merci à Oniris pour la publication de ce poème et merci aux commentateurs d’avoir pris un peu de leur temps pour venir me visiter : Quelques minutes après minuit

Ce poème sibyllin, inspiré du film Quelques minutes après minuit, peut avoir mille et une interprétations ; il évoque en réalité le deuil de l’aimée (Derniers instants…) à travers le regard impuissant d’un narrateur musicien et poète.
J’ai plusieurs fois regretté de partager certains de mes poèmes sur Oniris — dont celui-ci — car, je m'en rends compte, ils n’ont pas vocation à être lus par un public, critique qui plus est. Qu’importe !
Ce poème est en réalité une réécriture "sophistiquée" d’un sonnet que vous trouverez ici : Quelques minutes après minuit (ancienne version)

Comme la dernière fois, plutôt que de me lancer dans une analyse froide et détaillée de mon poème, je répondrai aux lecteurs/lectrices ayant eu l’extrême bienveillance de me laisser un commentaire.

Gabrielle (Bien) :
"Un très joli texte qui rend vivants les derniers instants où le cœur s'émeut. (…) Peut-être le narrateur ne sera t-il pour elle que "le fragrant souvenir de ses rêves enfuis" ?"
Merci beaucoup pour votre commentaire joliment écrit. Vous avez apparemment appréhendé ce poème comme la rupture d’une relation, une romance.

Corto (Un peu -) :
"La première strophe est pourtant prometteuse, à condition d'accepter ce "dégringole" bien peu esthétique."
Le mot "dégringole" emprunte au registre familier ce mélange d’impuissance, de nonchalance et de colère contenue ressentie par narrateur. Je le trouve très opportun.

"La seconde strophe déborde de fleurs même si on aurait compris sans le renvoi que "rose" est la couleur dont l'utilité ici est évidemment d'assurer la rime."
"rose" n’est pas là que pour la rime : il renvoie à la couleur du lotus rose, symbole de la lumière du jour et de la vie (par opposition au lotus bleu), et s’oppose aux pétales de la marguerite, dont la blancheur évoque ici l’approche de la mort. Par ailleurs, le lotus est la fleur réceptacle, la fleur de la réceptivité, symbole du féminin, de même que la couleur rose.

"La suprême maladresse est d'utiliser le mot "viole", même si chacun sait ce qu'est cet instrument baroque."
Je peux comprendre l’étonnement de lire le mot "viole" dans une poésie ; en revanche, je ne vois pas où se trouve l’ambiguïté, d’autant plus que le renvoi précise qu’il s’agit bien de l’instrument. Il ne faudrait pas confondre "violiste" et "violeur" !


"La dernière strophe est sibylline, en tout cas maniérée sans permettre une vision poétique ni du présent ni du passé."
Vous avez tout à fait raison ; il s’opère une première rupture maladroite entre les quatrains et le premier tercet et une deuxième rupture (tout aussi maladroite) entre les deux tercets. Difficile de s’y repérer dans la narration.
On peut imaginer que le "dernier grand soir" est une périphrase de la mort de la bien-aimée et que la "mort" du narrateur, "cavalier soupirant" (jeu de mots), dans le dernier tercet, est une hyperbole : il meurt de chagrin.
En effet, la mort est évoquée dans ce poème par euphémismes et détournements : "flambeau" que l’on souvent fait rimer avec " tombeau", "effiler", "dégringoler", "dernier", "…où s’effeuille le jour", "rêves enfuis".
Merci beaucoup Corto d’avoir relevé ces manques de clarté.

Provencao (Beaucoup +) :
Vous dites a propos du premier tercet : "J'ai beaucoup aimé ces vers où les derniers instants sont là ; ils sont aussi transgressifs des limites de la finitude que le dernier instant, comme délivrance du champ en son existence certaine."
J’aime beaucoup cette idée de "transgression des limites de la finitude" qui reflète tout à fait mon intention. Il y a en effet quelque chose d’irréel, d’improbable, qui relève d’un univers merveilleux, celui des contes de fées.
Merci beaucoup pour votre passage !

Donaldo75 (Bien) :
"J’ai trouvé ce poème bien tourné, conforme à ce que le lecteur peut attendre et du thème et du genre. C’est de la poésie classique composée dans les règles, sans surprise."
Merci beaucoup d’avoir trouvé de l’intérêt à ce poème ; dommage qu’il ne vous ait pas surpris.

Hananke (Bien+) :
"C'est un beau sonnet, bien construit, c'est sûr, mais qui ne m'emporte pas comme le fit si bien : Soir de fête. (…) je n'arrive pas à faire le lien entre toutes ces métaphores."
Ce poème manque de cohésion entre ses différentes strophes, notamment dans les tercets. Il est donc difficile de s’y retrouver. Pour plus d’explications, voir ma réponse à Corto. Merci beaucoup toutefois de souligner la rigueur de mon travail formel. Désolé qu’il n’ait su vous emporter.

papipoete (Beaucoup) :
"le 7e vers avec " vi/o/le " est sans faute, mais que ce mot est dur à prononcer !"
Oui, c’est vrai, mais je dirai : comme toute diérèse, non ?
Souvenons-nous des "sanglots longs des violons" (Verlaine) et rappelons-nous tendrement "Comme la vie est lente / Et comme l’espérance est violente" (Apollinaire).

"l'auteur se fait " Prince Charmeur " à travers ces compliments à sa Belle d'un soir, en particulier dans la seconde strophe " tes lèvres marguerite où s'effeuille le jour ""
Vous avez vu dans ce poème une ode au romantisme, ourlé des « lèvres marguerite ». Cela ne m’étonne pas de vous, cher papipoete.
Merci beaucoup pour votre commentaire et votre appréciation.

senglar (Beaucoup) :
"J'avais jamais fait attention pour la volute. Wouah ! Que c'est beau une fem... euh une viole ! (…) Comme une photo de Man Ray !"
Oui, c’est un très bel instrument, comme d’ailleurs — à mon sens — tous les instruments du Moyen Age et de la Renaissance. Le serpent par exemple.

"Voilà donc une belle qui se fait Cendrillon... pour mieux se faire la belle "Quelques minutes après minuit", à l'heure où celui qui soupire, au lieu de s'en aller dormir, est celui qui s'éveille, car au bal à cette heure le soupirant est d'amour."
Tu as relevé le double-sens du mot "soupirant" en éclairant le poème d’une interprétation séduisante : le narrateur aurait-il une double personnalité, serait-il un double de lui-même ? Illi, sors de ce corps ! Il n’y a pourtant qu’un seul "je", et celui qui l’accompagne au bal n’est peut-être qu’un rêve, une projection de lui-même, peut-être encore une partie de lui-même qui meurt aussi.

"La symbolique de la fleur, la rose qui perd son pétale comme le crâne de l'ex-chéri gagnerait un toupet, souligne la fugacité de l'amour à l'aune du temps qui s'enfuit."
Bien vu ! "Ex-chéri", parce que tu sembles évoquer une rupture amoureuse difficile plutôt qu’un deuil, mais la douleur, dans les deux cas, est palpable.

"Sur mes gambes ma Kiki :)))"
Bravo pour le jeu de mot !

Je t’ai laissé le "hautbois d’amour", si jamais ça t’inspire un poème ! On en entend d’ailleurs un dans le boléro de Ravel. Quelque chose me dit que "Anne en son miroir" aurait peut-être aimé nous en jouer un petit air… Mais faut pas la forcer, restons polis…sons !

Merci beaucoup pour ton commentaire éclairé.

Miguel (Bien) :
"Un poème évanescent, éthéré, avec sa part de mystère et une grande musicalité ; de beaux vers, et une tonalité mélancolique pleine de charme."
Merci tout plein pour ces mots poétiques.

Anje (Passionnément) :
"Sur le lit l'un des amants s'éteint, l'autre le veille. Mais je ne parviens pas à identifier le narrateur. C'est peut-être là, un double sens, une subtilité de l'auteur. Ou mon falot qui s'est éteint."
Votre falot ne s’est pas éteint (à moins qu’il s’agisse là d’une métaphore) ; vous avez bien vu l’ambiguïté. Voir ma réponse à Corto pour plus de précisions.

"La prosodie est maîtrisée avec excellence. Pour le détail, je me demande si je n'aurais pas écrit je vole à la place de je ravis pour faire un écho à viole."
Merci pour ces compliments. "Vole", oui, pourquoi pas, mais je lui préfère "ravis", avec le son [vi] bien appuyé pour un rythme 3-3 syllabes sur le premier hémistiche.

Et pour le détail : ce ne sont pas des abénaquis.


Merci beaucoup pour ce petit poème en hexasyllabes en réponse et pour votre commentaire élogieux.

Vincente (Beaucoup) :
"Je me demande donc si j'aurais préféré un peu plus de clarté dans la narration (…) Je pense à cet égard (…) que plus le "message" d'un texte traite de notions ténues dans le quantitatif, nuancées par des variabilités subjectives ou même délicates parce que fortes de grandeurs sentimentales ou perceptives discrètes, enfin à chaque fois qu'un propos aborde la finesse d'une advenue, plus il y a nécessité à écrire clair."
Tu soulignes avec élégance la faiblesse de ce poème ; si mon intention, elle, est claire, le déroulé narratif pour l’illustrer est confus et manque de clarté. À ce sujet, voir ma réponse à Corto.

"Et puis j'ai trouvé assez risquée mais malgré tout judicieuse l'incursion du verbe "dégringole" dans cet ensemble romantique assez lyrique, comme s'il s'agissait là de signifier, que plus rien n'a de sens, plus rien n'est dans l'ordre des choses, une sorte de dégoût inopportun qui se moque des convenances."
Bien vu !

"Pourtant, j'ai aimé la douceur du regard, assez triste mais si amoureux qu'il en est séduisant"
Je ne vais pas revenir en détail sur ton commentaire fouillé, mais j’ai beaucoup apprécié ta lecture du poème, celle d’un amour qui prendrait fin, "qui ne se berce plus d'illusions mais ne "casse" pas non plus dans la rancœur la belle histoire avortée."
Merci beaucoup pour ton commentaire !

Dansons ensemble maintenant avant que minuit sonne...


Un petit bouquet pour chacun d'entre vous !


Davide

Contribution du : 02/09/2019 12:34
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Re : Quelques minutes après minuit (remerciements & explications)
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Davide,
J'essaierai de venir, avant minuit, sur la piste de votre danse poétique... accordez-moi le temps de remplir mon encrier pour vous ajouter sur mon carnet de bal avec ma plume de phénix, de chausser mes escarpins de vair et de commander un carrosse via votre page onirienne.
À bientôt sur vos mots.
Cristale


Contribution du : 02/09/2019 13:20
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Re : Quelques minutes après minuit (remerciements & explications)
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Merci Davide de votre retour.

Vous expliquez donc mon hésitation par des ruptures entre les dernières strophes. Oui, peut-être. Je vais relire attentivement sous cet angle.
Sans ma plume d'abénaquis qui doit me faire de l'ombre.

Contribution du : 02/09/2019 14:03
_________________
Sur des pensers nouveaux, faisons des vers antiques. (A. Chénier).
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Re : Quelques minutes après minuit (remerciements & explications)
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Coucou,

j'ai envoyé mon appréciation sans venir lire ce forum et le sonnet numéro un avant. J'en suis toute retournée...
Je file attrapé le prochain carrosse d'avant minuit pour rejoindre Cendrillon au Bal des cœurs sauvés.

Merci pour ces retours.

PS : je crois que je préfère encore plus la version originale... et son fil narratif plus limpide. Respect Davide... Je retrouve néanmoins la même trame et la même sensibilité

Contribution du : 03/09/2019 08:56
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Re : Quelques minutes après minuit (remerciements & explications)
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Bonjour Davide,

J'aime entre le beaucoup+ et le passionnément ton ancienne version, le lyrisme est habité, enfiévré d'enchantement et de douleur tremblante. Très beau ; j'adore quand la passion se débride à ce point. J'ai juste été un peu frustré de ce dernier mot du dernier vers, une fin un peu pauvre en retombée qui convient, remarque bien, à l'avenir du malheureux amoureux.
Peut-être que tes quelques contextualisations en préambule à tes remerciements m'ont aidé, mais pourquoi alors n'aurais-tu pas pu nous éclairer mieux en exergue dans la version deux. Je garde cependant une préférence nette pour l'ancienne très volontaire.

Je ne comprends d'ailleurs pas bien pourquoi tu en as restreins l'émission sous prétexte de "sophistication". Raffiné oui, assurément, mais c'est bien ce penchant quand il ne mange pas la sincérité.

Amitiés

Contribution du : 03/09/2019 09:40
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Re : Quelques minutes après minuit (remerciements & explications)
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Poursuite des remerciements :

STEPHANIE90 (Passionnément) :
"Toujours le même malaise en fin de lecture pour moi. (...) Ta poésie ouvre sur l'incompréhension partielle et la multitude des probabilités d’interprétations."
Une ambiguïté que tu as bien ressentie...

"le temps un peu pernicieux et nous rappelle que nous ne le maitrisons pas et qu'il nous est compté et que nous lui sommes redevables"
J'aime beaucoup ce que tu dis là ; le temps nous échappe parfois lorsque nous perdons la maîtrise des circonstances de notre vie, à la défaveur d'un deuil, par exemple. Ce "nous lui sommes redevables" témoigne d'une approche de la vie toute pleine d'humilité, sinon de gratitude. Touchant !

"C'est beau une viole et que ses notes graves mais bien plus langoureuses que celles de la contrebasse sont expressives."
Oui ! D'ailleurs, Vivaldi a composé pour ce merveilleux instrument ; j'adore ce largo :
Vivaldi - Concerto pour viole d'amour (RV 397 - largo)

Merci beaucoup pour ton appréciation et ton passage en forum : je crois moi aussi préférer la première version...

Cristale (Beaucoup) :
Vos escarpins de vair ont gracieusement dansé sur mes vers, votre encrier les as rehaussés, votre plume, chatouillés. J'ai, non sans amertume, regarder le carrosse repartir sous le dais de l'aurore, vers les eaux vives de l'Iroise, non loin du Manoir Atlanthal...


"Voyez-vous, je n'ai pu m'empêcher de voir en ce carrosse un cercueil avançant sur la rampe du crématorium jusqu’à la chambre de feu..."
J'aime beaucoup cette interprétation, tout à fait possible au regard du vocabulaire utilisé : la valse est "enflammée", le ruban "de fumée"...

"la redondance des finales de mots en "e" "es" "ent" qui se prononcent "eu" quand ils ne sont pas "élidables", ainsi que l'usage surabondant de "de" et "des"."
Oui, je suis d'accord, d'autant plus en ce qui concerne les "de"/"des", effectivement très nombreux. J'avais tenté d'en enlever quelques uns avant d'envoyer le poème, mais en vain... J'en étais conscient !
Pour le reste, les finales en [e] symbolisent d'une certaine manière la monotonie, douceur languissante qui berce les derniers instants. En lisant à voix haute, je ne les prononce pas [eu], je les souffle, je les expire, comme un soupir... Mais j'avoue que l'équilibre formel de ce sonnet est assez précaire.

"Voici un sonnet aux fragrances poétiques délicates où rose, lotus et marguerite viennent fleurir deux quatrains éthérés. Galas d'automne et robes de cour, baisers, cœur de poète et musicien à la viole symbolisent l'amour d'un couple...dont c'est le dernier bal."
Merci beaucoup pour votre passage au bal de Cendrillon. Mais j'y pense, vous étiez peut-être... Cendrillon ?! Ces chaussures de vair me disent bien quelque chose, mais... je ne sais pas. Vous chaussez du 36 ?

Contribution du : 03/09/2019 13:45
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Re : Quelques minutes après minuit (remerciements & explications)
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Bonjour Vincente,

"J'aime entre le beaucoup+ et le passionnément ton ancienne version, le lyrisme est habité, enfiévré d'enchantement et de douleur tremblante. Très beau ; j'adore quand la passion se débride à ce point. (...) Je ne comprends d'ailleurs pas bien pourquoi tu en as restreins l'émission sous prétexte de "sophistication". Raffiné oui, assurément, mais c'est bien ce penchant quand il ne mange pas la sincérité."
Merci ! Je suis tout à fait d'accord. N'étant pas satisfait de ce poème, que je trouvais trop "banal", trop "simple", je me suis lancé dans une réécriture laborieuse, et sans doute trop ambitieuse.
J'ai cette fâcheuse tendance "perfectionniste" qui me pousse à surfaire. Pour exemple, j'ai beaucoup regretté l'envoi de Mistral Gagnant, dont la simplicité et la naïveté m'ont fait craindre un très mauvais accueil...

"J'ai juste été un peu frustré de ce dernier mot du dernier vers, une fin un peu pauvre en retombée qui convient, remarque bien, à l'avenir du malheureux amoureux."
Le mot "aimée" est empreint de douceur et contraste, en effet, avec le champ lexical de ce dernier tercet ; il semble même "dégoupiller" l'explosion-climax auquel on s'attend. Je comprends ta réserve et la partage entièrement.

"Peut-être que tes quelques contextualisations en préambule à tes remerciements m'ont aidé, mais pourquoi alors n'aurais-tu pas pu nous éclairer mieux en exergue dans la version deux. Je garde cependant une préférence nette pour l'ancienne très volontaire."
A tort, "Derniers instants..." me paraissait explicites... Moi aussi, après coup, je préfère la première version !

Merci pour ton éclairage, qui, avec les commentaires d'autres oniriens, me convie à clarifier mes intentions d'auteur. C'est une de mes "faiblesses", j'en suis conscient.

Mes amitiés,

Davide

Contribution du : 03/09/2019 14:04
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Re : Quelques minutes après minuit (remerciements & explications)
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Bonjour Davide,

Merci pour ce sympathique retour sur commentaires.

Concernant les "e(u)", je comprends votre souffle léger, c'est le parler du sud-ouest, ma deuxième terre de coeur, qui me fait accentuer la prononciation...tout s'explique. Une lecture ne se fait pas de la même façon selon l'accent de la région où demeure le lecteur.

Du 36, mais oui bien sûr ! Aussi je me demandais où j'avais pu perdre mes chaussures ! Bon, il n'y a plus qu'à nous retrouver sous "La tonnelle fleurie", quand vous aurez quelques minutes disponibles, afin de me les remettre.




Contribution du : 03/09/2019 19:44
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Re : Quelques minutes après minuit (remerciements & explications)
Expert Onirien
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Oui Cristale, j'ai un "parler" très sud-ouest puisque tarnais d'origine. Terre de cœur, dites-vous : vous y avez vécu ?
J'ignorais cette différence de prononciation poétique, même si je me doutais de quelques différences "régionales". Merci pour l'info.

En parlant d'info, j'ai en effet retrouvé vos chaussures, au banc, sous la tonnelle fleurie (enfin, l'automne approchant, il ne reste plus beaucoup de fleurs...).
Un carrosse vous attendra ce soir devant le grand portail du manoir Atlanthal. Venez donc les chercher, avant minuit...

Contribution du : 03/09/2019 20:13
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Re : Quelques minutes après minuit (remerciements & explications)
Visiteur 
Un peu gêné par la répétition du mot "rose", et par la recherche d'envolées lyriques, qui sont à la frontière de l'emphase. J'aurais apprécié plus de simplicité dans les mots, moins de métaphores champêtres. Sans doute que la couronne de fleurs s'imposait. je n'aurais pu noter.

Contribution du : 14/09/2019 00:52
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