Un grand merci un peu tardif car j'ai eu bien de l'occupation ces jours-ci, aux lecteurs et commentateurs de mon poème "La mort", qui ne semble pas avoir eu grand mérite aux yeux des instances oniriennes. Les usagers m'en ont dédommagé. La figure consistant à terminer par le vers initial s'appelle anadiplose, et c'est un procédé bien commode pour créer un effet ; on la trouve par exemple dans "Clair de lune", des Orientales. Cela implique évidemment de reprendre des rimes semblables. Je remercie particulièrement ceux qui ont parlé d'une écriture impeccable et classique, c'est là le compliment auquel je suis le plus sensible. Je n'ai pas négligé cependant les quelques observations sur le contenu, sur l'aspect un peu trop formel (c'est mon incorrigible côté parnassien), et je suis surpris une fois encore qu'on trouve pessimiste une méditation sur le néant de nos vies ; si j'y avais ajouté une strophe spiritualiste, nul doute qu'on m'aurait reproché de venir faire le curé. Mais cette réponse consolante, qui semble manquer au poème, l'ajoute qui veut, j'ai laissé le choix. Où l'on est promis au néant, ou cette mort effrayante nous réserve peut-être quelque bonne surprise. Merci encore et longue vie à Oniris.