Merci à tous les lecteurs (et lectrices, cela va sans dire en bonne grammaire ) qui se sont penchés sur le sort tragi-comique de la pauvre Antoinette. J'observe que la plupart ont surtout été sesibles à la critique des diktats de plus en plus impérieux et parfois contradictoires que le souci de la diététique impose dans les médias. C'est évidemment un aspect important du texte. Mais en l'écrivant, j'ai surtout été mue par l'autodérision (comme pour Epreuves), souffrant moi-même de troubles obsessionnels dont le sujet varie, mais qui peuvent devenir envahissants. Plumette et Solo 75 l'ont bien vu. C'est pourquoi j'ai placé le texte dans la catégorie "humour-détente"'humour noir, bien sûr, préférant rire de mes TOC plutôt que les prendre au tragique.

Désolée, Solo 974, j'ai écorché votre pseudo !

Aucun problème, chère Sylvaine !

J'ai juste fait un aller-retour express Réunion-Paris-Paris-Réunion...


Très bonne continuation à vous.


solo

Bonjour, Hersen

Merci pour ta lecture et ton commentaire. Je crois que je n'ai pas conçu cette nouvelle pour qu'on s'identifie à son héroïne, mais pour me moquer de sa névrose, c'est-à-dire de la mienne (sans quoi je ne m'y autoriserais pas.) Je suis souvent exaspérée par mes propres troubles obsessionnels, dans différents domaines, et la conscience que j'en prends ne les améliore pas. D'où l'autodérision, et, peut-être, le sentiment de distance que l'on éprouve. C'est moi-même que je mets à distance, et mes "obsessions-compulsions" dont je me débarrasse ainsi.

Merci pour votre lecture et votre commentaire, Farigoulette. Bien sûr, il y a dans cette nouvelle une satire des obsessions véhiculées par les media. Cela dit, le personnage y est particulièrement sensible parce qu'il a lui-même au départ une personnalité obsessionelle...

Merci, Inner, pour votre commentaire. Le texte est une satire de l'époque, bien sûr, mais aussi une peinture humoristique du comportement obsessionnel.