Remerciements "  je t’aimais "

Je remercie ONIRIS pour la parution de ce poème, que j’avais écrit il y a longtemps, mais refusé d’édition, je le repris et voilà...

GENÈSE

Elle s’appelait Patricia, ne connut pas la " bonne santé ", car toute petite attrapa cette maladie ( polio ) . Elle marcha appareillée ; elle prit le fauteuil roulant ; y fut bientôt sanglée ; puis le lit immobilisée.
Très tôt, elle entra en hôpital pour n’en sortir qu’aux grandes vacances.
L’été offrait l’occasion de se retrouver, de rigoler, de chanter ! Mais telle gangrène, le mal lui arrachait toujours un peu plus de vie, et un été de 1967 l’hôpital ne la libéra pas, jusqu’à ce qu’un soir sonne le glas… de 27 printemps.
Mais "  toujours un beau sourire éclairait son visage "
au fond de mon cœur

REMARQUE

Ce texte n’étant pas " classique ", il aurait fallu que je le présente ainsi : " façon Gérardine "

REMERCIEMENTS PERSONNELS

Anje ( bien ) bel hommage, mais le récit n’évoque que très peu d’images. " ce " beau sourire, oui c’est le sien et j’insiste, car ce sourire était si anachronique pour quelqu’un qui souffrait tant ! Mon texte n’est pas loin du " classique " ; vous avez raison ! Merci
Gabrielle ( bien ) vous lisez un bel hommage à celle, dont le sourire rayonnait malgré la souffrance qu’elle endurait. Merci
grandin ( bien ) joli mais des tournures maladroites ; " toujours ce beau sourire… " si j’écrivis " ce beau sourire toujours…", voici " sourire " dont le E ne sera pas élidé. Merci
Gouelan ( beaucoup ) malgré la tristesse, mon poème apporte l’espoir ; le rire fait suffoquer, mais la mort ne l’emporte pas ! Merci beaucoup
Vincendix ( beaucoup ) ce texte te rappelle une amie d’enfance, que la maladie avait enlaidie, comme pour la faire souffrir davantage ! Ma Patricia garda jusqu’à cet été funeste un doux visage ; merci beaucoup
Corto ( beaucoup ) faire du beau avec du malheur, mon talent y serait pour quelque chose ? ( c’est trop flatteur ) une leçon d’humanité qui ne détourne pas le regard… merci beaucoup
Annick ( passionnément ) l’enfermement et la souffrance, en opposition à une âme libérée ; le rire et la souffrance dans un même corps. Vous soulignez mon écriture légère et la manière affectueuse, de m’adresser à Elle. Chaque Toussaint, je viens la revoir, lui parle et je ferme les yeux pour la retrouver. Merci beaucoup
Hananke ( beaucoup ) une appréciation que je sais sincère, quand mon écriture vous surprend, favorablement ! Malgré la tristesse ambiante, vous me lisez avec plaisir. Merci beaucoup
Alfin ( beaucoup ) beau témoignage que cette bataille perdue dans les larmes, avec des mots de tendresse pour souligner " le beau sourire… " merci beaucoup
Robot ( beaucoup ) sans pathos, mon récit émouvant ne cherche pas à faire pleurer, et le sourire n’en exclue pas la joie de ma tendre amie ; malgré l’issue du récit, pointent ces notes d’espoir ; merci beaucoup
Vincente ( beaucoup ) un double écueil de dire la vérité crue, sans faire dans la dramaturgie ; atmosphère presque légère, évoquant ces moments de sourire à la vie, alors que guette tapie, la mort ! " je vis tes yeux en paix… " est votre vers préféré… moi aussi ! Merci beaucoup
Sympa ( beaucoup ) bel hommage émouvant à mon amie disparue, cruellement . Dans mon témoignage d’amitié, je gommai d’Elle, les traces visibles, du mal ! Merci beaucoup
Pouet ( passionnément ) je demande pardon aux autres lecteurs, mais voici mon commentaire préféré, qui m’embua les yeux… Mon " prosaïsme ", mes " mots simples " côtoient l’impalpable, d’émouvante manière ! Tout est d’une grande justesse ! ( mon écriture que certains voient parfois avec sidération, montre que je peux toucher… ) merci beaucoup
PIZZICATO ( beaucoup ) souvenir émouvant de cette tendre amie, volée par la maladie, que l’auteur évoque entre humour et drame. Merci beaucoup
Apierre ( beaucoup ) j’ai su trouver les mots et les expressions, pour évoquer cette vie qui va s’éteindre, mais illuminée de "  ce sourire… " merci beaucoup
Provencao ( passionnément ) sublimes vers et beau titre " je t’aimais ". délicatesse à rendre le positif et le palpable, dans ces ténèbres menaçants ( été après été, je voyais s’en accentuer le noir ! ) merci beaucoup
Lebarde ( passionnément ) poème d’une extrême sensibilité, dont la tristesse exprime un optimisme mesuré face au drame qui se joue, malgré ce sourire… Techniquement, je pus choisir l’option " classique ", mais j’y renonce souvent ! Or là, je n’en étais pas loin ? Merci beaucoup
Leni ( beaucoup ) un poème triste mais pas que...et l’on imagine mon amie jubiler " enfin, hourra je sors ! " merci beaucoup
BlaseSaintLuc ( beaucoup ) bel hommage au pied du lit de souffrance, et ce sourire qui défie la tristesse de la situation, et l’issue inéluctable… merci beaucoup
STEPHANIE90 ( passionnément ) magnifique poésie qui touche en plein cœur. Tous mes vers sont beaux ( je rosis ! ) et grâce à moi, ce sourire ne mourra jamais ! Merci beaucoup
Eclaircie ( un peu ) un couac au milieu de toutes ces louanges , mais point de " pas " ; je vous en remercie ! Selon Vous, je joue sur la sensibilité du lecteur, ben oui je ne pensais pas qu’il éclaterait de rire ! " blague, glousser, tiquer " sont dénués de poésie certes, mais Patricia était ainsi, ne fréquentant pas les milieux chic ! J’en fais trop ( première strophe ) avec " âpre torture, pourvoyeur de mort ", mais le Grand Inquisiteur put être battu dans ce domaine de la torture ! et ses victimes ne souriaient pas ! À aucun moment, je ne suis sordide au point d’évoquer, sa pauvre bouche, ses mains et pieds recroquevillés, sa gorge étouffée… que le mal prenait plaisir à soumettre à la " question " ! je crois avoir eu la pudeur de ne pas en parler, et dépeindre ma condamnée SOURIANTE, n’inspirant pas la pitié ! Je ne vous conteste cependant pas le droit de n’avoir que " peu aimé " et d’ailleurs l’on me prévint à la première proposition de mon texte ; ce sujet étant très personnel, vous risquez d’être blessé par certain commentaire !
mais j’ai un peu mal de vous écrire, là…
emilia ( beaucoup ) hommage tendre et sincère à mon amie, dont on pourrait garder l’image d’un ange qui… toujours sourit. Merci beaucoup
Donaldo75 ( beaucoup ) d’entrée j’installe le décor, d’où se dégage la compassion pour cette amie condamnée. Je pourrais déclamer ce poème avec douceur… ? pas sûr cher poète que ma voix me reste fidèle jusqu’à la sonnerie du glas… merci beaucoup  

Merci papipoete, je suis touché par vos remerciements, comme je l'ai été par votre poème.

bonsoir Cristale
Quel hommage me faites-vous, ne trouvant pas les mots pour le dire ! " Un coeur gros comme ça ", ne coûte rien devant le sourire de celle qui torturée, me lançait " allez Pierrot, rigole ! "
J'ai grandi droit grâce à ma Patricia ; poussé un peu tordu, mais de ma maladie ( pour 50 ans ) eus répit, alors qu'Elle n'en guérit qu'en partant...
Quand, devant sa tombe je m'envole, je rejoins cet Ange... pour un moment.
J'entendis cette magnifique chanson de Nolwenn, et l'air m'était resté en tête ; je comprends ce soir pourquoi...l'entends-tu Ô ma tendre amie ?
merci beaucoup chère poétesse

Je pense que pour écrire de la poésie il faut avoir une énorme sensibilité, pour la partager, il faut se blinder dans ce sens.

Il n'est pas "sordide" à mon avis de décrire un corps tourmenté.
Vous parlez de "Patricia" qui n'évoluait pas dans les "milieux chics". Mais c'est vous l'auteur.
Il me semble que vous mêlez trop auteur, narrateur et sujet, et c'est aussi pour ça que vous avez été (aussi) triste à me lire.

J'ai commenté votre texte, pas la souffrance de "Patricia" ni votre propre souffrance à la sienne.
Je suis ainsi, hypersensible mais exigeante en poésie et je tente de prendre du recul dans mes lectures. Et je n'attends pas qu'on partage forcément mes avis et manières de faire.
Cordialement,
Éclaircie

bonjour Eclaircie
Quand je lis un commentaire favorable à mon écriture, je remercie de façon circonstanciée et positive ; quand je lis son contraire, je réagis de la même façon, circonstanciée en prenant garde de ne pas offenser son auteur ! J'ai un grand désavantage, moi qui ne suis pas lettré, celui de ne pas inventer d'histoire, en puisant dans ma vie, à part quand je fais parler faune ou flore. Aussi, est-il difficile de séparer " auteur, acteur, héros parfois " !
Certes, si je fus le même personnage d'une comédie plutôt que d'un drame, des mots âpres n'eurent pas le même retentissement !
Mais depuis 2013, je sais lorsque je suis publié d'un texte personnel, que je m'expose ; c'est le jeu ! mais je ne crois pas vous avoir fustigée, simplement dit que je n'écrivais pas dans le but d'inspirer pitié...

bonjour poldutor
vous voyez un magnifique hymne à l'amour ( elle n'était pas ma mie, mais mon amie, de la maison d'en face ) pour cette fille torturée par la maladie, qui jamais ne perdit son sourire !
Vous écrivez cher poète une fort belle phrase " la vie peut être cruelle aux êtres qui s'aiment ", aussi je vous retourne votre compliment !
merci beaucoup

Citation :

Non, non, pas fustigée du tout. je ne vous ai pas lu dans ce sens. Et si ma réponse vous le fait penser, je vous prie de m'excuser, ce n'était pas du tout mon intention.
Mais c'est intéressant de vous lire :
Citation :
Pour moi, dans la même "inculture", je ne pense pas que mon milieu social et mes accidents de la vie (comme tout un chacun, parfois plus ou moins) ainsi que mes textes tous autobiographiques m'empêchent trop de séparer "auteur, acteur, héros". C'est même un but et une force pour dépasser ses écueils.

Cordialement,
Éclaircie

je suis heureux de vous lire ainsi chère poétesse !
Ce matin, mon épouse me tira de mon sommeil, j'en fus très content ; 1962, je venais d'être opéré des pieds, avais déjà préparé ma valise pour partir de Lyon... quand le chirurgien entra dans ma chambre... " il faut tout recommencer, j'ai me suis trompé ! "
2019, je regarde les mésanges par la fenêtre et je marche !