Bonsoir tout le monde,

Je tenais à remercier les lecteurs de ma nouvelle, "la falaise noire". Deux raisons m'y poussent plus particluièrement : je ne suis plus vraiment présent en ce moment, mon actu ne me le permettant pas, et ça faisait tellement longtemps que je n'avais rien écrit. Avoir pu "pondre" ce petit récit est déjà une belle satisfaction pour moi.

David : un grand merci, comme d'hab. Je suis vraiment flatté de ta réaction ici, et plus généralement de ta régularité à lire et commenter mes textes.

Emrys : je peux comprendre ton point de vue. Je sais bien, et ça ne date pas d'hier, que nous n'apprécions pas du tout les mêmes choses en lecture tous les deux. Qui de nous deux a raison ou tort, peu importe, par sûr qu'il y ait une réponse, même... Pas de problème, tu as 100% raison d'être franc dans tes commentaires. Et je t'en remercie, c'est un forme de confort de savoir qu'il n'y a jamais de condescendance dans tes propos.

Bidis : Merci à toi aussi. Je voulais juste préciser que la répétition que tu as relevée était absolument voulue, recherchée même. Là encore je dois avoir des lectures bien différentes des tiennes, du moins je n'en retire pas les mêmes choses que toi. L'effet est peut-être loupé, dans ce qui se voulait être un genre de figure de style, librement inspiré de polars que je peux lire actuellement (des fred vargas, par exemple)

Widget : je suis très flatté du "potentiel" que tu dis voir en moi! Un peu surpris aussi, même inquiet, car tu risques carrément d'être déçu par mes productions futures!!! :))))
Evidemment, un grand merci à toi aussi, qui ne te gênes pas pour me dire quand tu trouves ça mauvais (rassure-toi, pas de souci). Alors un "presque bien", de ta part, c'est toujours ça de pris, hein!

À la relecture, je vois que tu as parfatement raison en ce qui concerne la répétition. Je suis allée mettre un petit edit dans mon commentaire.

Merci Bidis, c'est sympa de ta part ;). Je dois quand même faire gaffe à ce genre de choses, qui peuvent semer le trouble sur une lecture.

Pour Guanaco, et sa question quant à la communication indirecte entre D et C... dans mon esprit - j'avoue que c'est un peu tiré par les cheveux - Dario (D) communique avec la défunte Caroline (C), par l'entremise de l'océan. Merci pour ton passage en tout cas, et de te poser ce genre de questions, signe d'une lecture attentive.

Hop je fais un petit passage après ma lecture du texte...

J'ai dit l'essentiel dans mon commentaire. Je ne suis pas particulièrement fan de polars mais j'ai bien accroché à cette histoire :)

Si tu as quelques explications complémentaires sur la fin, je suis preneur Calouet !

Merci ^^

Ninj'

Merci pour ta lecture, et ton com'!

Bon, pour la fin, je vais tacher d'être plus clair ;)

En fait, comme tu l'as bien vu, l'histoire du marteau, du meurtre du taxidermiste, c'est la ficelle sur laquelle Dario et Etienne tirent pour ramener au final une plus grosse pelote...

Ce qui c'est passé, dans cette histoire (en ce sens, l'ouverture était là, sur le final, j'admets que c'est tangent...) : voilà 10 ans, Caroline est morte d'un cancer. Elle dominait son époux, et comme souvent dans pareil cas, celui-ci n'imaginait pas vivre sans elle. Il va voir son pote l'empailleur (Thomas), et lui demande une faveur énorme, rendre son épouse éternelle. Le gars s'exécute, puis le regrette. Les remords le rongent au fil des années, il fait chier l'instituteur, menace de tout raconter. Du coup, le veuf tue le taxidermiste avec un marteau, en espérant que ça passe pour un accident, et dans la foulée, pris de panique, balance la dépouille empaillée de sa femme à la mer.

Là dessus arrivent les flics, et un soir Dario fait exprès d'oublier chez lui son caban, avec la chaussure dans la poche. Depuis qu'il sait que caroline avait un pied bot, il a flairé l'arnaque. Le vieil instit voit ça, se dit "merde, il m'a baisé" et retourne vite voir si la marée apporte d'autres pièces à conviction, en désespoir de cause.


Bon... c'est un peu du vite fait, raconté comme ça, mais en gros voilà ce que j'avais en tête quand j'ai écrit! :)

Merci pour les précisions ^^

Bon alors je te rassure, c'est grosso-modo ce que j'avais pigé :)

En fait, ce qui me laissait un peu dans le doute, c'est que je ne voyais rien qui justifiait le meurtre du taxidermiste. Même si au final, l'empaillage de sa femme était révélé, c'est à la rigueur plus le taxidermiste que l'instit qui risquerait des ennuis. Je doute que l'empaillage d'une personne déjà morte de mort naturelle soit passible d'une si lourde peine que ça, aussi sordide soit l'acte (sans compter les circonstances qui seraient surement jugées atténuantes).
Donc ça me paraissait un peu disproportionné. D'autant que le principal truc que j'ai vu comme mobile, était que l'instit risquait d'être séparé de son "épouse" si on découvrait le pot-aux-roses, or il balance lui-même à la mer ce pour quoi il a tué le taxidermiste...

Cette "incohérence" m'a laissé dans le trouble, et du coup m'a égaré. Mais présenté sous l'angle de l'impulsion irréfléchie ça peut en effet être crédible :)

Après c'est aussi le charme de ces vieux polars, qui sait ce qui se passe vraiment dans la tête de ces personnages aussi torturés que machiavéliques ?

En tout cas encore bravo

Ninj'