Bonjour Malitorne
Oui mes écrits se font du point de vue des gens qui souffrent, ils ne sont pas une analyse globale d'une situation alors oui la personne handicapée peu se sentir manipulée comme un objet lors de la toilette et trouver cela insupportable même si le soignant peu être tendre à d'autres moments de la journée.
Par ailleurs cette situation est une situation réelle, vécue, une histoire qui a fait l'objet d'une intervention en colloque par Pierre et son éducatrice.
Enfin oui, j'ai "une quelconque expérience en la matière" en tant qu'éducateur, pendant 4 ans, auprès de personnes porteuses de handicap et pendant 7 ans comme directeur du centre qui accueille Pierre.
Quand à mon texte sur l'inceste, là encore j'ai été éducateur auprès de familles et d'enfants relevant de la protection judiciaire de la jeunesse, et j'ai donc recueilli la parole de nombreux enfants victimes d'inceste.
J'ai aussi pu bénéficier d'une formation sur ce type de problématique.
Je ne comprends pourquoi je dois me justifier d'être dans l'empathie et la dénonciation des injustices!
Bien respectueusement
Aconcagua

Bonjour,

vous n'avez en effet en aucun cas à vous justifier là-dessus.

Je fais partie de ceux qui pensent que la Poésie est un excellent moyen pour faire passer ce genre de messages.

Je ne vois pas en quoi non plus écrire sur un sujet moins "consensuel", moins "empathique" serait plus digne d'intérêt... Franchement, je vois pas.

Personnellement j'aime beaucoup vos écrits Aconcagua.

En revanche, je ne vous commente plus.

Je ne vous commente plus car vous ne prenez pas ou très peu la peine d'en faire autant.

Vous avez reçu, à la louche, plus de 150 commentaires et vous n'en n'avez dispensé que royalement 10... Alors je ne pense pas qu'il faille que la balance soit parfaitement à l'équilibre, mais quand même...

Il me semble que c'est avant tout une question de considération pour autrui, de se rendre un peu disponible pour commenter les autres.

Je ne vous fais aucun procès, je constate simplement et ne considère pas que le sens unique soit opportun.

Oniris est un site d'échange et de partage.
Pas une vitrine ni une tribune.

Bien à vous.

Je plussoie très largement Pouet.

Je ne commente plus, moi non plus, les auteurs qui, peut-être parce qu'ils se sentent au-dessus du lot, ne commentent pas leurs pairs.

Et ça m'embêterait d'être dans une vitrine.

Sans échange, plus d'ONIRIS.

(et que je sois bien claire, au cas où... je ne demande pas qu'on ME commente, mais que l'on commente. La diversité est la seule manière d'arriver à un équilibre.)

Sur la question, peut-on écrire sur tout en poésie ma réponse et oui dans la mesure ou le récit ne contrevient pas à la charte d'Oniris. Le texte d'Aconcagua me paraît tout à fait conforme.

A partir du moment ou un texte recèle suffisamment de veine poétique, je ne vois pas au nom de quoi on devrait interdire de se saisir de quelque sujet que ce soit.

Va-t-on s'interdire par exemple de parler du COVID 19 ? Si c'est fait avec talent je ne vois aucune raison de ne pas s'emparer de ce sujet par exemple.

Sur le problème de la participation. Je constate qu'il y a de moins en moins de commentaires en lecture anonyme et une forte baisse des commentaires en général. On voit souvent se dévouer les mêmes commentateurs et j'en profite pour les remercier.

Au sujet du nombre de commentaires déposés ici et là, j'avoue ne pas commenter beaucoup alors que je souhaiterais le faire plus souvent. En général je ne commente pas beaucoup car je ne sais pas quoi dire et/ou j'ai peur que mon commentaire soit trop court et qu'il soit modéré au final. Voilà, c'était juste pour apporter ma petite contribution sur le sujet et j'ai sauté sur l'occasion pour le faire.

Merci pour ce retour qui lance une nouvelle accusation et une nouvelle polémique.
J'ai mis en ligne un nouveau texte, mais ce sera le dernier et j'en suis désolé!

Alala, ces auteurs qui se vexent dès qu’on les contrarie, qui préfèrent claquer la porte que de se remettre en question. Le dernier en date c’était Leni, toujours publié, toujours acclamé, puis un jour refus de publication. Mon dieu, crime de lèse-majesté, le voilà qui quitte le site avec pertes et fracas ! (Rassurez-vous, il reviendra bientôt). Vous savez quoi, ras le bol de ces pleureuses ! Ah c’est sûr, on préfère recevoir des « j’aime beaucoup » ou des « j’aime passionnément » qui fleurissent à tour de bras, tant et si bien que ça en devient ridicule. Chacun se passe de la pommade en espérant que l’autre lui rendra la pareille. Dès qu’un ours mal léché de mon style à l’outrecuidance de dire qu’il trouve un texte mauvais, on lui rentre dedans. Surtout ne pas vexer le poète, il est si sensible !
Sachant, de plus, que je n’ai pas dit Aconcagua que votre poésie était à jeter, mais qu’elle me heurtait par la vision péjorative qu’elle donne des soignants. Ouvriers appliqués mais sans sentiment qui attendent d'abord la pause café. À vous écouter, il n’y a que quelques grandes âmes, du style la Vierge Marie, qui sortent du lot.

Quant à la « poésie démagogique », je vous renvoie vers ce débat : http://www.oniris.be/forum/les-liaisons-dangereuses-de-la-poesie-t27877s0.html

Malitorne, ce sont les soignés qui sont les plus qualifiés pour parler et juger les soignants, et c'est justement le regard d'un soigné qui constitue le fond de ce poème.

Soyez conforté dans vos positions Aconcagua, la modération par l’intermédiaire de Plumette vient de supprimer mon commentaire au nom de la sacro-sainte charte. Pourtant, je pensais rester dans les clous, les gens ne pourront même pas juger par eux-mêmes. Une décision contestable et un abus d’autorité à mon avis mais je n’ai pas envie de polémiquer. Je comprends surtout qu’il ne faut pas dire un mot plus haut que l’autre et garder son opinion pour soi. C’est regrettable pour le dynamisme des échanges, la franchise, comme l’impression d’un nivellement des pensées. Dès qu’on parle un peu fort, boum !

Alors continuons à nous envoyer des « je vous aime passionnément », au moins ça ne fera pas de vagues.

Pour info:
La charte dit qu'on ne doit pas mettre en cause l'auteur dans les commentaires et ne pas le confondre avec le narrateur. C'est le texte qu'on évalue, pas l'auteur ni son choix du thème à traiter s'il respecte les conditions de la charte.

Voir chapitre 6 de la charte.

6. Sur la modération des commentaires :

Seront systématiquement modérés :
– les avis ou simples ressentis non argumentés (ex : « J'aime bien. », « Ça m'a fait sourire. », « Merci pour cette merveille. ») ;
– les commentaires qui ne parlent pas du texte (écrire un autre texte, disserter sur la littérature, parler de soi, etc.) ;
– les commentaires qui confondent auteur et narrateur ;
– les commentaires qui comportent des remarques désobligeantes – ou constitués uniquement de remarques, même positives – sur des caractéristiques personnelles de l’auteur ; de manière générale, tout auteur est fondé à saisir la modération et à s'en remettre au jugement de celle-ci si un commentaire comporte des remarques personnelles sur lui ;
– les réponses aux autres commentateurs ou les commentaires des commentaires ;
– les commentaires de l'auteur sous son texte (sauf pour informer de l’ouverture d’un sujet de discussion en forum) ;
– les critiques plus ou moins explicites de la catégorie dans laquelle se trouve le texte ;
– les propos irrespectueux, hors charte ou ceux qui visent à créer des polémiques ;
– les commentaires vengeurs (« Tu as descendu mon texte, je vais te rendre la pareille. ») ;
– les commentaires de copinage, de complaisance (les exceptionnels qui répondent systématiquement aux exceptionnels) ;
– les commentaires qui font référence à notre fonctionnement (sous forme de critique plus ou moins déguisée comme, par exemple, le fait que ce texte ait pu être sélectionné) ;
– les commentaires qui sont illisibles et/ou incompréhensibles (forme et fond) ;
– les doubles (ou multiples) commentaires (utiliser la fonction éditer).