Un très grand merci à tous.
« Vide annoncé » ne fait pas grand mystère.
Parce qu’il n’y en a pas.
Il y a un virus qui se balade, il est mortel à un certain taux, il est planétaire. Il va son chemin, comme beaucoup d’autres.
Le mystère, c’est nous.
Nos choix.
Nos comportements.
Envers et contre tout, envers et contre soi, contre l’humanité, on ne sait plus bien où on habite.
Paradoxalement, nous trouvons extraordinaire d’avoir nos écrans qui nous sauvent, en cette période de confinement, de coupure avec le monde physique, alors qu’ils sont à la base d’une énorme pollution, d’une énorme consommation d’électricité.

Le dernier vers n’est pas une question. Tous nous connaissons la réponse. Mais se poser la question n’offre pas un espoir, cela cristalise ce que nous sommes, que nous ne devons pas ignorer.

Au moins, assumons, si nous ne pouvons faire mieux.

Pardon pour ça, mais je ne vais pas, comme à mon habitude parce que j’aime bien converser avec mes commentateurs, reprendre certains points de vos coms. D’abord parce qu’au fond, ils se répondent entre eux, offrent une explication par-ci, un questionnement par là. Et vraiment, c’est ainsi que j’aime Oniris. Mais aussi parce que des conséquences de cette période particulière font que je suis confrontée à quelque chose de très triste que je n’imaginais pas avant. Comme beaucoup d’entre nous, je le sais.
J’ai un peu moins d’entrain.

Mais ce qui est certain, c’est que je vous remercie tous chaleureusement, que par vos interventions vous donnez la pêche pour s’investir, que l’écran finalement n’est pas toujours vain, coloré artificiellement s’effaçant plus vite que notre ombre sous le nuage.

Luz, Don, Animal, Queribus, Papipoète,Stéphane, Vincente, Cristale, Herline, Hanake, Lirian, Provencao, ours, jfmoods,emilia, Myo

@Eclaircie,

Oui, un écrit comme une trace personnelle de cette période.
j'ai peu écrit sur le sujet, mais je suis contente de l'avoir fait, d'avoir laissé mes impressions à un moment où nous étions encore en sidération, en quelque sorte.

Un grand merci pour ton passage, toi qui te fais si rare !