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Parcourir ce sujet :   1 Utilisateur(s) anonymes





Merci pour Sommes-nous revenus ?
Expert Onirien
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17/02/2016 15:44
De Bordeaux, la belle endormie...
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Merci au CE d’avoir permis la publication de ce texte, aux lecteurs ainsi qu’aux commentateurs Corto, papipoete, Donaldo, Vincente, hersen et Pouet.

Ce récit a subi d’abondantes modifications et coupes en presque quinze ans, je l’avais rangé dans un coin depuis un moment, désespérant de trouver une forme ou plutôt une mise en pages satisfaisante. L’arrivée de la catégorie Récit poétique m’a donné envie de m’y remettre dans une optique de prose. La ponctuation et la présentation m’ont posé problème et je n’ai pas forcément fait les meilleurs choix, comme le souligne Vincente.

A l’époque de la première version, je lisais et relisais les Poésies de Lautréamont et les premiers recueils d’Aragon (Feu de joie, La grande gaieté...). J’avais été marqué également adolescent par les grands textes en prose de Ferré (Et basta ! Il n’y a plus rien…). J’aime bien cette forme « énervée » qui invective le lecteur.

J’avais une vie plutôt cool à l’époque mais un travail inintéressant. Et une promotion me promettait de m’ennuyer encore plus... Je n’étais pas armé pour fonctionner avec des gens narcissiques qui se prennent au sérieux 24/24 heures :) Bref, tout ça m’avait plongé dans un machin existentiel où s’exprimait mon insatisfaction. Exister, c’est forcément s’adapter et donc se renier. A moins de partir vivre dans la forêt comme Démocrite… Alors comment s’épanouir, ne pas se soumettre, ne pas se laisser corrompre dans une société qui vous y invite à chaque instant ? On arrive à la contradiction rimbaldienne très compliquée à résoudre...

Verlaine pensait que Rimbaud « finirait chef de bureau ». Rimbaud l’a fait mentir, il a refusé de se soumettre à la société de son époque : il est parti. Paradoxalement, il a renoncé à une carrière littéraire assurée pour garder sa muse vivante… Garder la muse vivante, voilà l’objectif.

Merci à vous !

Contribution du : 12/05/2020 18:10
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Ca veut dire ce que ça dit, littéralement et dans tous les sens.

Arthur Rimbaud
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Re : Merci pour Sommes-nous revenus ?
Maître Onirien
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De A côté de la forêt de Saint Germain
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Yo man, c'est gravement un vrai super giga bon texte.



Je l'aurais bien commenté en anglais - attention, "private joke" pour HERLINE - mais je crains que ça ne passe pas.



J'en redemande. Ne mets pas quinze ans pour en publier un autre de ce niveau. Je serai trop decati et mon ordinateur n'aura pas survécu à la 312ème mise à jour de Windows 10.



Bye,

Donaldinu

Contribution du : 12/05/2020 19:27
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Nous sommes les acteurs
Témoins d'un nouvel idéalisme
Dans le théâtre extrémiste
(Dirk Polak)
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Re : Merci pour Sommes-nous revenus ?
Maître Onirien
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Salut, du coup j'étais pas trop à côté avec mon Isidore Ducasse...

Encore bravo pour l'inspiration.

Hasta luego.


Contribution du : 13/05/2020 08:36
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La compréhension n'est pas nécessaire à la poésie, mais la poésie est nécessaire à la compréhension.
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Re : Merci pour Sommes-nous revenus ?
Organiris Animodérateur
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Bonjour Alcirion,

"Citation :

Alcirion a écrit :
Garder la muse vivante, voilà l’objectif.
"

Cette "petite", cet "ange familier… à porter à trépas" est donc bien au cœur de votre sujet, par ellipse vous nommez ainsi la Poésie.
Mais j'ai l'impression que dans la forme de votre expression, il s'agit plus d'une poésie utopique, une poésie "absolue" plutôt qu'une poésie plus "modeste". Ce serait cela qui m'a induit en quelque sorte en erreur quand je vous donnais mon avis différencié sur votre hypothèse d'une poésie qui "s'évanoui[rait] ou tend[rait] à s'évanouir dans nos temps modernes". Il me semble qu'il "traîne" ici une petite ambiguïté, qui m'aura un peu dérangé… Car je ne vois vraiment pas en quoi l'on pourrait dire que chacun, poète dans son for intérieur, aujourd'hui comme hier, après des égarements plus ou moins "dispersant", n'aurait pas à cœur de tendre à une "vraie poésie", modeste ou(et) absolue ; et donc que "l'utopie poétique" (on est bien d'accord, le projet poétique est une utopie ?) soient en déperdition, que soit à l'échelle civilisationnelle ou à celle de l'individu.

Contribution du : 13/05/2020 09:53
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Re : Merci pour Sommes-nous revenus ?
Expert Onirien
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17/02/2016 15:44
De Bordeaux, la belle endormie...
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@Donaldo : Malheureusement, je ne suis pas sûr de retrouver le ton que j'avais sur ce texte. La suite sera forcément différente. Mais plus le temps passe et plus je m'oriente vers la prose : moins de contraintes formelles et possibilité d'écrire dans un souffle, comme sous la dictée...


@ Pouet : Effectivement, tu étais pile poil. Il y a quelque chose de particulier avec Lautréamont. En laissant de côté l'histoire littéraire qui a été jusqu'à le prétendre timbré... Il a un sens de la formule, du paradoxe surtout, qui ouvre l'esprit. Il ne donne pas à réfléchir, il donne un sens précis... même si ça surprend à la première lecture. Je ne l'ai jamais trouvé particulièrement obscur. C'est étonnant, d'ailleurs, à une époque où l'hermétisme se développait.

Sinon, pour le truisme de ton précédent commentaire : je ne me rappelle jamais si le mot a rapport avec la psychologie ou l'agriculture... :)


@ Vincente: Mon thème est à prendre dans un sens très large : je parle d'un problème humain intemporel et pas de quelque chose de civilisationnel. Tu as raison, je ne parle pas particulièrement de poétique dans ce texte. La muse représente les rêves de chacun, qui s'avèrent souvent inconciliables avec la vie en société.

Inconciliables quand on est intransigeant moralement. J'ai été anarchiste... quelques mois quand j'avais dix-huit ans. On ne peut pas vivre comme un indien dans notre société. Le tout est d'arriver à s'adapter sans compromissions morales (sans tuer la muse).

Dans le domaine poétique, je comprenais mal ce que voulait dire Baudelaire, par exemple, quand il disait "vivre pour la poésie", ne se préoccuper que de ça. C'est venu avec le temps. Il a été fidèle à son engagement mais ça l'a conduit à des extrémités sociales, si j'ose dire.

Le but serait de s'adapter sans se renier et sortir de cette contradiction n'est pas facile. Ça peut prendre une vie. C'est plus facile à mettre en oeuvre si vous êtes devenu marxiste en cours de route :)

Merci pour vos remarques !


Contribution du : 13/05/2020 11:14
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Arthur Rimbaud
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Re : Merci pour Sommes-nous revenus ?
Expert Onirien
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Merci Sodapop pour ton passage,

Le goût des amateurs de poésie sur Oniris est plutôt orienté classique (que j'aime bien même si je n'en fais pas).

En prenant un peu de recul, on peut dire qu'Oniris est (entre autres !) un lieu privilégié sur le net où se rencontrent des passionnés mais aussi
d'excellents poètes contemporains en classique et néoclassique.

Pour le reste, j'ai toujours proposé les textes qui me plaisaient le plus en sachant que le public n'est pas forcément nombreux (aussi bien en poésie qu'en nouvelles). Quand un auteur se met à réfléchir à la réception de ses textes, c'est qu'il déjà mort :)

Bien à toi !

Contribution du : 16/05/2020 12:35
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Arthur Rimbaud
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