Un grand merci à tous d’être venu lire/commenter Bonnet d’âne.

Ce texte se voulait une réflexion sur ce fameux mot, authentique/authenticité, qui finit par ne plus vouloir dire grand-chose tellement on le met en opposition avec ce que l’on pourrait appeler les clichés.
Les trois personnages de l’histoire sont tous authentiques au même degré. Comme dit Cherbiacuespe, on en est tous là, non ? Irina et Léo veulent de « l’authenticité », il en ont pour dix doigts, ni plus ni moins ; Tout s’achète et tout se vend.
Le touriste condescendant (Plumette) accorde toujours à moins riche que lui cette authenticité, en gros et pour le dire tout net : il ne voudrait surtout pas vivre de cette façon.
Mais il veut des souvenirs, comme dit Don, du racontable en soirée. (au passage et parce que c’est toi, Don : un Parisien n’est-il pas authentique?)
Et ce touriste, que cherche-t-il dans le voyage ? philosophe In-Flight. Changera-t-on sa manière de voyager, comme tu sembles le croire ? Je ne pense pas, ce seront toujours deux mondes qui s’affronteront par le biais d’un lissage financier, les deux ont besoin l’un de l’autre. La forme commerciale n’est pas liée spécialement au tourisme, elle est liée à notre fonctionnement général, pour tout ce que nous consommons.
« Ce bonnet qui n’existe que sur sa tête » papipoète, à chaque fois tu me fais une petite phrase qui tue dans tes coms. Car oui, c’est exactement ça. Le vieux joue son rôle ? Je dirais plutôt que c’est son job, maintenant qu’il n’a plus de moutons. Il faut bien qu’il donne à manger à son âne…
Oui, Pouet, mon intention était bien une certaine légèreté, se retrouver chacun avec ce bonnet crasseux sur la tête, être… authentique et savoir en sourire. Car il y a souvent aussi de très bons moments, échanges, même s’ils se « soldent » par un peu de monnaie.
Ah, Luz, oui, un âne, pour qu’il bouge, il faut vraiment que ce soit par la voix de celui qui va lui donner du foin, sinon, tu peux toujours lui tapoter la croupe, ça va l’énerver grave !
Définition du tourisme selon apierre : « transporter des gens qui seraient mieux chez eux chez des gens qui seraient mieux sans eux » C’est à la fois vrai et faux. Je ne suis pas partisane du cloisonnement. C'est le niveau industriel crée des déséquilibres.
Mon historiette, dixit Stéphane, comporte un personnage authentique. Pour moi, il y en a trois. On pourrait traduire authentique par « fondamentalement vrai ». Les trois le sont, non ? N’est-il pas par exemple fort authentique qu’Irina refuse que Léo se mette le bonnet sale sur la tête ? Et finalement, de quoi est-il sale, ce bonnet ? Être sale, quelle est cette notion ?
Moi aussi, j’aime bien les ânes.
Et pour finir, Malitorne qui reproche à mes textes d’être trop courts. Je n’ai jamais compris en quoi la longueur serait un gage de qualité. Je m’attache au contraire de plus en plus à essayer d’aller à l’essentiel, je trouve que c’est un exercice intéressant, de poser un cadre en peu de mots, mais cependant sans équivoque. Dans le court (enfin, pas loin de 10 000 quand même, c’est pas non plus ultra court) le sujet doit être porté par peu. Pour moi, un texte est fini d’écrire quand je n’ai plus rien à ajouter. Je sais que plus c’est court, plus l’auteur doit savoir lire entre les lignes. Mais je préfère cela à trop d’explications qui n’aident pas toujours pour cerner un propos.
Et tous mes textes que tu as commentés sont évalués « un peu », donc je me reconnais une certaine constance !
S’il n’y a aucun souci dans ce que tu dis de mon texte, puisque les coms sont faits pour ça et que je te sens honnête, par contre je m’insurge contre le fait que je devrais davantage « réguler » mes propositions sur Oniris. J’écris au rythme qui me convient, et tu peux penser ce que tu veux de mes textes, ils ne sont jamais bâclés, au sens où je leur accorde une grande attention avant de les envoyer. Ce n’est pas tant que j’aime envoyer des textes, c’est que j’aime écrire.

À vous tous, un grand merci !

Un fil grand ouvert pour les flâneurs, avec ou sans bonnet !

***

Note :
J’ai écrit cette histoire avant que la pandémie ne nous confine. J’habite dans une région qui vit du tourisme à 90 %. Et, pour illustrer certains de mes propos plus haut, des ruelles vides à cette époque, avec aucune perspective pour les mois à venir, plongent les habitants dans un grand désarroi. Il est nécessaire de se réinventer. Le saurons-nous encore, après être allés si loin dans le mercantilisme ? (com d'In-flight)

Je vous rassure, je n’ai pas la réponse !

Citation :

Voilà. Je suis un âne et je flâne. Elle est fraîche comme de la Φέτα, ton histoire.

καλημέρα, Dupark !

Merci pour la fraîcheur

Noté "un peu" ne veut pas dire que je n'aime pas, nuance ! Les appréciations crèvent tellement le plafond sur Oniris que le "un peu" devient forcément négatif. Non, j'aime un peu ton texte, ce qui n'est pas un rejet total.
Secundo, je n'ai jamais dit que tu bâclais tes textes, mais que la fréquence de tes envois ne pouvait permettre la rédaction d'une oeuvre plus dense. Après, si tu veux savoir le fond de ma pensée, c'est vrai que les auteurs qui bombardent le site de nouvelles ou de poésies me laissent dubitatifs. Perso, je préfère découvrir des plumes inconnues, que je commente en priorité si celles-ci jouent le jeu de la réciprocité.

Un Parisien authentique ?


Anne Hidalgo ?


Kisses, my favorite chocolate guru.


The Donald from the outter space

@Malitorne,

Il faut douter, dans la vie, toujours !

@Don,

jesépakicélamadameketuparles

méçaférien

beijinhos

Sem problemas Hersen

(P'tain la faute, ne pas lire "noté" mais "noter" dans mon com précédent )

Je ne vois les fautes que lorsque je suis en correction.

En com tu peux te lâcher

Citation :




Eh bien moi j'ai la réponse, hersen, aussi sûr que 2 + 2 = 4, ou un truc du même genre, car j'en connais un rayon sur la nature humaine, ouais, enfin je crois : le mercantilisme existera toujours et rien ne changera après la pandémie, ni le marché international avec les 36 pays de l'OCDE, ni les soi-disant bonnes intentions des uns et des autres... Rien de rien, je peux vous l'assurer.

Nous aimons tous les deux les ânes et j'en suis heureux car mon père m'a toujours dit qu'ils étaient plus intelligents que l'image qu'on leur donnait : ils avancent quand ils le veulent et ils jouent avec notre patience (à croire que ce sont eux qui nous mènent en bateau !), et ce n'est pas forcément une carotte qui les feront avancer mais parce qu'ils l'auront décidé eux-mêmes. Je les adore ! Vive les ânes

Stéphane

J'aime beaucoup les ânes également.
Francis Jammes a écrit de magnifiques poèmes sur eux ; par exemple "J'aime l'âne..." :

J’aime l’âne si doux
marchant le long des houx.

Il prend garde aux abeilles
et bouge ses oreilles ;

et il porte les pauvres
et des sacs remplis d’orge.

etc...