Bonjour à tous !

Je suis bien évidemment très satisfait de l'accueil fait à ce poème bien que je trouve, pour tout vous avouer, que je l'ai envoyé un peu rapidement... Mais comme c'est un texte d'actualité, je me suis un peu précipité pour qu'il "colle" à l'époque.
Par exemple, le titre... Pas super hein, mais à rapprocher d'un autre de mes textes, "Le comptant POUR rien" que vous pouvez lire ici :

http://www.oniris.be/poesie/leninebosquet-le-comptant-pour-rien-9123.html

Sinon il y a aussi quelques erreurs de ponctuation (vers 9 par exemple) et autres imperfections. Bref, des petits riens mais tout de même. Je parle de la forme, sur le fond je ne renie rien, encore moins le dernier vers, bien que j'aurai du, je pense, remplacer "au cas où" par "aux besoins".

Je crois avoir perçu que ce poème a plu à certains nouvellistes, je pense que c'est parce qu'il est narratif, un peu prosaïque, avec une "chute". Mais c'est mon interprétation.

Pour ceux qui n'ont pas aimé cette chute justement, et l'explique par une vision morale, je dirais que la morale est une notion bien subjective, que tout dépend de qui on est et où on se place. Je trouve moi, personnellement, particulièrement immorale de sanctionné un individu sans domicile pour ne pas avoir présenté une attestation de sortie de domicile. Immorale et absurde, voire, même, complètement con si vous me le permettez.

Je rappelle à toutes fins utiles que mon personnage se torche avec les amendes reçues et non pas avec des attestations que je me demande d'ailleurs comment il aurait pu se les procurer...
Avec un peu d'empathie, on peut aisément comprendre qu'il s'en torche, au moins symboliquement. Il pourrait tout aussi bien le faire avec ce "journal" qui se nomme "Le progrès" (sic), de la bonne ville de Lyon, qui a relaté ce fait hautement courageux de sa police ayant verbalisé un SDF au début du confinement. Bravo les gars, c'est ça qu'on veut voir !

A bientôt les amis d'Oniris, je vais essayer de reprendre le commentaire sur vos textes, exercice difficile pour moi mais je vais me forcer un peu, pour le bien de tous sur ce site.

Et encore merci les aminches !

J'ai oublié un truc, Miguel, vous vous demandez pourquoi ce poème n'est pas dans la catégorie classique, alors je me demande si "aux hasards" ne ferait pas hiatus, la liaison "aux z'hasards" ne se faisant peut-être pas ? Auquel cas o a faisant hiatus. Je trouvais la sonorité marrante, comme "au cas où" un peu plus loin (kazou) ajoute au côté comique. Si un connaisseur peut me répondre, merci d'avance.

Il ne peut y avoir hiatus sans succession de deux voyelles, excepté avec "et", avec lequel toute liaison est impossible (il doit exister une seconde exception, qui m'échappe).
Mais si vous aviez lu attentivement mon commentaire, vous n'auriez même pas eu à poser la question... Merci LénineBosquet, ça fait toujours plaisir de se casser le... fondement dans le vide !

Pardon Maurice mais j'ai lu votre commentaire très attentivement. Seulement, ici sur Oniris, les trimètres sont acceptés en classique... et les inversions syntaxiques aussi me semble-t-il... Alors on se détend, on respire et on se répare son c...

Bonjour

Pas de hiatus avec aux hasards et même pas de mauvaise liaison
puisque qu'on ne la fait pas avec le mot hasard : c'est un h aspiré.

Très bon sonnet.

H

Merci Hananke, un "passionnément" comme le votre j'en fais une capture d'écran, je l'imprime et l'encadre... Vous parliez vous aussi de la ville de Lyon dans votre commentaire ou une autre ville ?

Ce n'est pas l'inversion qui est fautive mais le « dans » en trop... Vous voyez que vous n'avez pas lu si attentivement que ça !
Pour en revenir au hiatus, la seconde exception dont je parlais concerne le h muet.
D'accord pour le trimètre ; j'en prends bonne note, merci à vous.
Reste le changement de rimes au second quatrain (peut-être aussi autorisé ici ?) et, surtout, l'absence d'alternance de leur genre à son passage.

Il me semble que certains sonnets irréguliers sont acceptés en classique mais que, effectivement, il faille à ce moment-là changer de genre entre les quatrains... Mais je suppute parce qu'en vérité je patauge dans le classique ! Vous avez sûrement raison pour la syntaxe; comme je me suis longuement interrogé sur les vers 9 et 10 : si tous les jours EST dimanche, est-il ou sont-ils vide(s) ?

RE

Ce très bon sonnet ne pouvait, hélas, pas figurer dans le classique :

Si la différence de rimes dans les quatrains est admise, elles auraient
du être inversée, c'est-à-dire que le second quatrain aurait du
commencer par une rime féminine pour faire suite à la rime masculine
du dernier vers du premier quatrain.

Mais ce n'est que pour causer, ce poème se suffit très bien
comme cela.

Non, c'est dans ma bonne ville de Nevers que les municipaux
ont aussi fait du zèle.

H

Oui, voilà, je vois maintenant. De toutes façons je ne visais pas le classique mais comme je suis ici pour apprendre, merci à tous de vos réponses.
C'est marrant mais quand j'habitais à Lyon, j'avais tout un groupe d'amis originaires de Nevers. Peut-être ont-ils fait de même dans la police...