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1 Utilisateur(s) anonymes
remerciements pour parution et commentaires "balade pour un fou (de passant)" |
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Maître Onirien
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27/04/2018 09:19 De FRANCE,La Rochelle 17
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Un copier coller du texte avec les 2 petits manques
(silencieux de l'oublie et gamins) Sans doute avalés sous une frappe rageuse. Balade pour un fou (de passant) 1966, je suis né juste à temps pour le dernier concert des Beatles à San Francisco. Voilà, c'est fini, nous sommes 3 milliards 1/2 sur la terre à perdre cela. C'est beau San Francisco, sa brume sur la baie, ses phoques sur les quais… J'y suis allé un jour, bien plus tard, la musique n'était plus la même. C'est que j'aime les voyages, les rues de San Francisco ou celles de Harlem ! Tiens justement Harlem, c'est près de central Park, il y a à l'entrée une céramique où il est écrit : "IMAGINE." Moi, je continue le voyage, ça chante dans ma tête, le vent qui me traverse sans doute et me porte et me porte, fumée de cigare, mambo, salsa. Je suis à Cuba avant tout le monde, je traverse l'île, la Sierra, brûlante de jour, me glace le sang la nuit venue. Qu'importe, je fraternise avec le peuple. Pas sur le bitume touristique non ! Je suis sur les routes chaotiques du cœur de l'île, je suis un parfum, un alcool de canne, je m'enivre… Sur une place de La Havane il y a des gens qui vendent des livres. Je rentre, partir, c'est revenir aussi. Combien sommes-nous aujourd'hui ? 7 milliards, effet McDo ? On a doublé de volume. Le monde ne se voit plus pisser sur ces pompes funèbres. Je fume une feuille d'érable sur un rempart de Québec, je vais prendre le canoë de minuit pour glisser sur un lac histoire d'aller voir la dame. Allons chercher le Graal, compagnon de cette table ronde, elle est bleu pétrole, comme une orange amère. Voilà, le capitaine Haddock me tousse dans le dos, le masque de travers la barbe prête pour la bataille. Un juron me passe tout près du crâne. Tu vois, je suis planté, planté, au cœur de ce calvaire au fond de cet estuaire, où viennent les pétroliers. Je fais de l'œil à une vieille chanson, quand, au fond de la rade, je ne peux plus ramer. Nous coulerons ensemble, mon amour, mon aimée. Mais pas tout de suite, pas maintenant. Il y a des îles que je n'ai pas vues, des gouffres moins amers, des vallées pas perdues. Je veux gagner mon pain de voyageur. Les images du monde me rempliront les yeux, de couleurs et d'émeraudes aux pigments de la pluie. Des chansons aux refrains silencieux de l’oublie, des caillasses dans les poches et des trous dans le cœur, faits par des gamins plus beaux sous des cieux de poussières, Atmosphère, Atmosphère, ça t'a une de ces gueules ! Le samedi soir sur la terre, ça fornique au fond des bagnoles. Le même cirque partout : c'est barnum au balcon, on étouffe les cris, on tond ras le gazon, De gros nuages noirs veulent barrer l'horizon, cacher l'arc-en-ciel et noyer le poisson. Remerciement au comité éditorial d'Oniris qui a permis la parution de ce texte ainsi qu'aux commentateurs qui ont pris de leurs temps pour le lire. Tout est vrai, je suis né le 27 février 1966, et je suis allé à San Francisco, à Cuba, à New-york, au Québec et dans bien d'autres contrées. Traversant la sierra comme central-park, les lacs comme les forêts ! merci Eclaircie: Je déteste les voyages organisés, pour Cuba, je suis passé par Santiago-de-cuba pour repartir par la Havane 3 semaines plus tard , traversant la sierra via les bus locaux ,croisant une multitude de personnages dignes de romans . ( voir écrits à venir) Merci Harvester : oui, me jouer des convenances, c'est un peu ma marque de fabrique, mais les éléments employer le sont tous à dessein . Merci Donaldo75 : l'humour en plus évidement , la dérision et le désenchantement en chantant aussi . Merci Corto : je vous invite au Ficherman's wharf pier 39 , on prendra des clam's et une bière. . Merci Papipoete : le rythme dans la peau papy, pour toi un petit Mojito à La Bodeguita del Medio me semble aller de soi. Merci lariviere : le voyage c'est de la philosophie à l'état pur, on lève le nez, on regarde, on respire, on voit ! Merci Cat : j'en ai du monde à emmené en voyage … Avec plaisir et délicatesse bien entendus . Merci chVlu : regard mordant ...la vie à pleine dents (en même temps) ;) Merci Angieblue : le texte ci-dessus est complet, dites moi si cela répond à vos attentes . vous avez parfaitement saisie mon état d'esprit . Encore merci à tous pour les commentaires
Contribution du : 05/07/2020 19:28
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Re : remerciements pour parution et commentaires "balade pour un fou (de passant)" |
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Expert Onirien
Inscrit:
21/06/2020 15:07 De Béthune
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3604
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Yes, maintenant tout est nickel!
Cette phrase qui a retrouvé ses mots qui s'étaient égarés durant le voyage est d'une poésie bouleversante: "Les images du monde me rempliront les yeux, de couleurs et d'émeraudes aux pigments de la pluie. Des chansons aux refrains silencieux de l’oubli, des caillasses dans les poches et des trous dans le cœur, faits par des gamins plus beaux sous des cieux de poussières." Je suis enchantée de rencontrer un vrai aventurier, philosophe et poète torturé, une belle âme d'artiste en quête d'un ailleurs...
Contribution du : 05/07/2020 21:15
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