Page d'accueil   Lire les nouvelles   Lire les poésies   Lire les romans   La charte   Centre d'Aide   Forums 
  Inscription
     Connexion  
Connexion
Pseudo : 

Mot de passe : 

Conserver la connexion

Menu principal
Les Nouvelles
Les Poésies
Les Listes
Recherche



Parcourir ce sujet :   1 Utilisateur(s) anonymes





remerciement les Iles
Onirien Confirmé
Inscrit:
28/11/2015 08:09
Groupe :
Évaluateurs
Membres Oniris
Auteurs
Post(s): 956
Hors Ligne
Merci Sauvage : vous l’avez personnellement souligné c’est bien toute la mélancolie de l’existence humaine, tout particulièrement chez beaucoup d’entre nous, cordialement

Merci à Zest,
Votre première interprétation est séduisante, j’apprécie votre référence à Victor Hugo, non pas par rapport à mon texte, mais citer ce grand humaniste me réjoui…l’âme.
Mais vous avez compris il ‘agit de nous, hommes du 21ème siècle, et vous l’avez très bien résumé. Il n’y a rien de philosophique, ni d’étude sur la société :
ne retenez qu’une chose : c’est un cri du cœur !
Merci ! cordialement

Merci à Vincente
Vos remarques, aussi fondées soient-elles, (elles le sont), ne rendent pas ce texte plus compréhensibles, si toutefois il y avait quelque chose à comprendre ? Avant tout il s’agit, comme le souligne Sauvage, d’en percevoir tout le sentiment mélancolique de l’existence humaine. Qu’il s’agisse d’un SDF, d’un border line, d’un bipolaire, d’un LGBT…ou tout être humain discriminé écorché vif, beaucoup occupent dans la vie courante la même place que l’île en plein océan. (ref : peut-être à Edvard Munch ?)

Donc vous comprendrez que la syntaxe, n’est pas mon souci majeur, comme le souligne encore Sauvage « ne pas chercher un sens à chaque proposition mais se laisser bercer par les mots, le rythme et quelque chose de différent en sort… » C’est à ce quelque chose qu’aboutit le texte, je pense.

Deux explications possibles,
- mourir indigne affalé sur sol, à hauteur de la pierre, comme un animal ou mourir digne la tête haute comme un homme
- ou bien comme St Pierre crucifié la tête en bas se jugeant pas digne de mourir comme le Christ.

les v7,8 Nous évitons de porter attention à ces êtres, nous évitons leur regard et le notre se porte là où ils ne sont pas.

mourir, c'est-à-dire vivre, seul au recoin des absides, lieu sombre et isolé, ou en public dans les jardins d’agrément..

Je termine avec Zeste : « L’oubli étant une forme de rejet ; poésie dramatique et d’autant plus belle qu’elle semble être un cri du cœur. »

Cordialement

Contribution du : 27/08/2020 09:50
Transférer la contribution vers d'autres applications Transférer


Re : remerciement les Iles
Organiris Animodérateur
Inscrit:
12/05/2016 20:15
De Vendée (85)
Groupe :
Évaluateurs
Comité Editorial
Onimodérateurs
Équipe de publication
Groupe de Lecture
Organiris
Auteurs
C.A. ASBL
Membres Oniris
Post(s): 13656
Hors Ligne
Bonjour bouloche,

Tout d'abord merci de votre retour.

Citation :
Vous écrivez :
"Donc vous comprendrez que la syntaxe, n’est pas mon souci majeur, comme le souligne encore Sauvage « ne pas chercher un sens à chaque proposition mais se laisser bercer par les mots, le rythme et quelque chose de différent en sort… » C’est à ce quelque chose qu’aboutit le texte, je pense."


C'est une question d'école, ce positionnement que je respecte tout-à-fait. Les inflexions surréalistes de la poésie "moderne", dans sa forme et dans les manières dissidentes de convoquer des images, "permettent" beaucoup, mais les mots ne sont pas que des vibrations apportant des colorations, ils sont chargés de leur passé, et donc de signifiances. Ce qui pousse un auteur à employer celui-ci plutôt que tel autre, c'est justement ses particularités et la façon dont elles vont s'imbriquer dans la conjugaison de la phrase. En soumettant un texte à un public, l'auteur entend inviter son lecteur à saisir quelque chose, un sens explicite, une émotion implicite, voire les deux ; il y a nécessité d'un minimum de convergences linguistiques pour que l'on se comprenne et "s'entende", la bonne syntaxe (celle sur laquelle il y a convenances) vient parachever la mise en forme qui autorisera la rencontre des convocations ; celles induites par l'auteur, celles produites par le texte et celles trouvant une résonance chez le lecteur.
J'aurai donc du mal à vous suivre sur ce fait que la syntaxe en poésie est secondaire.

Quant à l'autre point qui me "chagrinait", celui du v4 considérant "la pierre". En fait, je constate que quand vous employez le terme "pierre" et pourtant avec l'article "la", vous n'évoquez pas cette matière pour son entité, ce qui serait pourtant son sens premier, mais sa situation particulière géographique, en surface sur le sol, là où l'on pourrait l'appeler plutôt "cailloux". Si bien que le fait que votre poème "suggère" des éléments de pierre à la surface du sol, comme tombés ou déposés, oublie que la pierre est d'abord une roche, au-dessus et en-dessous de la surface.
Peut-être trouverez-vous que je pinaille, et que je joue sur les mots, mais l'emploi d'une langue en poésie n'est-elle pas justement et d'abord un jeu de mots, un jeu entre les mots, une incursion entre le sens des mots, etc… Non, je vous assure, les mots et la syntaxe c'est important !

Contribution du : 27/08/2020 10:48
Transférer la contribution vers d'autres applications Transférer


Re : remerciement les Iles
Onirien Confirmé
Inscrit:
28/11/2015 08:09
Groupe :
Évaluateurs
Membres Oniris
Auteurs
Post(s): 956
Hors Ligne
C’est moi qui vous remercie, pour votre prompt réponse justifiée et très complète.
Bien sûr la syntaxe n’est pas secondaire, elle est un peu le balancier qui permet au funambule de garder l’équilibre, et je suis parfaitement conscient qu’à tout moment je risque la chute. Quant à la roche (le macadam) alors là je pense que vous pinaillez, gentiment,évidemment.
Vous avez omis l’allusion à St Pierre ? dommage.
Merci encore

Contribution du : 27/08/2020 11:50
Transférer la contribution vers d'autres applications Transférer


remerciement à Arsinor
Onirien Confirmé
Inscrit:
28/11/2015 08:09
Groupe :
Évaluateurs
Membres Oniris
Auteurs
Post(s): 956
Hors Ligne
Merci pour votre commentaire qui n’est pas un peu négatif, mais tout à fait négatif. (Ce n’est pas un reproche).
Vous le dite d’emblée « je n’ai pas compris la signification de ce poème » dés lors la cause est entendue : forcément votre appréciation est négative, rien dans ce texte ne trouve grâce à votre sensibilité, tout dans ce texte écorche votre goût (précieux) c’est bien dit et je respect votre esthétique,
Vous soupçonnez chez moi une carence, une pauvreté du langage, une conjugaison à la manière de…Rimbaud, non, non...
Je, n’est pas un autre, c’est bien lui l’écorché vif, il traine sa misère, son mal être et il en vie, il en souffre et bien souvent en meurt.
Encore merci et bien amicalement.

Contribution du : 28/08/2020 11:42
Transférer la contribution vers d'autres applications Transférer


remerciement LARIVIERE
Onirien Confirmé
Inscrit:
28/11/2015 08:09
Groupe :
Évaluateurs
Membres Oniris
Auteurs
Post(s): 956
Hors Ligne
Merci LARIVIERE…Vous n’avez pas disséqué le texte, votre dernière réflexion est très juste,
Je et lui sont la même personne, il est à la fois « l’écorché vif » et observateur du comportement de ceux qui l’entourent.
Quand aux virgules elles sont inutiles.
cordialement, encore merci

Contribution du : 30/08/2020 14:28
Transférer la contribution vers d'autres applications Transférer


Re : remerciement LARIVIERE
Maître Onirien
Inscrit:
09/07/2007 19:16
De par le fait
Groupe :
Responsables Oniropédia
Évaluateurs
Auteurs
Membres Oniris
Activités extérieures
Comité Editorial
Groupe de Lecture
Post(s): 21763
Hors Ligne
Bonjour bouloche,

Pas de quoi pour le commentaire... Je suis content d'avoir saisi l'essentiel !... merci pour vos éclaircissements ^^

au plaisir de vous lire

Contribution du : 30/08/2020 15:48
_________________
...  "En dehors du chien, le livre est le meilleur ami de l'homme. En dedans, il fait trop noir pour y lire"

Groucho Marx.
Transférer la contribution vers d'autres applications Transférer



 Haut   Précédent   Suivant





Oniris Copyright © 2007-2023