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1 Utilisateur(s) anonymes
Mes remerciements pour "Les embruns" |
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Organiris
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01/07/2009 13:04 Groupe :
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Bonjour à tous,
Je souhaite ici remercier tous ceux qui ont permis la publication de ce poème, Les embruns. Je remercie également chacun des lecteurs qui l'ont parcouru et notamment ceux qui l'ont commenté. En effet, ces commentaires m'ont donné à réfléchir à la fois sur ce poème et sur le fait d'écrire, comme tous les textes que je lis sur le site. Ce que nous partageons n'est pas rien. Bien au contraire. Nous aimons lire et / ou écrire et avons chacun nos particularités, nos ressemblances, nos différences et je trouve superbe que l'on puisse s'exprimer littérairement dans le respect des uns et des autres. Merci encore aux auteurs qui ont commenté ce poème. Un petit mot à chacun d'eux en restant ouverte à toute discussion... : Animal : Vous évoquez un doux voyage. Il est vrai que ce texte est inspiré d'un voyage, plus intérieur que réel. Merci d'avoir relevé les mots qui vous ont davantage plu. Il est toujours intéressant de voir comment un texte est réceptionné. Le partage n'en est que plus apprécié. Lecteur anonyme : Vous évoquez des légendes de flottins dont vous n'avez jamais entendu parler. On met parfois dans sa hotte bien des choses s'en savoir qu'on les a préservées. Je serais presque plus étonnée que vous, lecteur, de ce passage légendaire (légendé - ai-je d'abord pensé) ; un souvenir si lointain aura créé. Merci de votre lecture et de vos encouragements. Provencao : Merci de m'avoir donné votre manière de voir ce poème dont j'ai trouvé la lecture proche de mon sentiment d'écriture. Les embruns apparaissent comme un tout ; ils sont une image à la façon d'un voyage que permettent l'écriture et la pensée. Vincente : Comme les autres commentaires qui m'ont éclairée sur la réception de ce poème, j'ai aussi bien apprécié ta façon de l'avoir lu et compris. En ouvrant ce fil, j'ai bien pensé faire une explication de texte de ce poème, mais je me suis rendu compte que ce n'était pas indispensable. On peut saisir ou pas. Ici, tu as très bien saisi la manière dont j'ai souhaité rendre compte d'un paysage à la fois présent, lointain et intérieur. Comme beaucoup de poèmes sans doute, on puise parfois en plusieurs lieux, plusieurs éléments pour se rassembler un peu soi-même peut-être ? Je n'ai pas de réponse vraiment, mais à lire nombre de poèmes qui ne sont pas miens, je m'interroge, même si je sais bien que nous n'avons pas tous les mêmes motivations dans le fait d'écrire. Merci Vincente ! Atom : Vous évoquez une histoire personnelle, Atom. Oui et non à la fois, sûrement. Bien souvent, je crois que l'écriture poétique rend compte uniquement d'histoires personnelles et de ce point de vue, je crois que j'en serais souvent. Mais la part d'imaginaire ou la transfiguration de la réalité permet sûrement de dépasser l'histoire d'un auteur. Je ne fais que supposer, mais votre réflexion est intéressante car il est vrai que la mélancolie que j'ai pu exprimer dans ce poème est somme toute relative. Pourquoi écrit-on dans ce registre ? Peut-être bien pour ce côté relatif, finalement. Merci de votre lecture, Atom. Luz : Tu évoques sérénité et sagesse... Deux mots qui me sont chers. Oui, l'écriture permet parfois de tourner des pages et je suis bien contente de me remettre à écrire... Je te vois bien parcourir les torrents... Merci Luz. Angiebleue : Oui, Angieblue, ce mur sur lequel vous aviez d'abord buté était l'image de cet horizon libre sur lequel je pouvais poser mon imaginaire ; un imaginaire nécessairement personnel où le grand large m'a ici inspirée. Je suis contente de voir que ce poème vous a plu et permis de voyager le temps d'une lecture pour y voir un « ailleurs qu'est la poésie ». Donaldo75 : Ce poème ne t'a pas vraiment touché. Trop court pour être percutant, et assez mal agencé. Je crois comprendre la manière dont tu l'as ressenti et tiens bien compte de chacune de tes remarques, notamment celles de rassembler les quatre premiers vers. Je me suis d'abord dit, « tiens, bonne idée ! » à voir deux vers ainsi séparés visuellement, mais en relecture, le sens que je voulais donner au poème nécessite bien cette séparation. Sans cela, le ton serait autre et si différent de celui que j'y mets. Il y a un vrai silence après « en devenir. » Un temps. Un temps qui m'a laissée songeuse avant d'y porter – sur le mur évoqué un peu plus haut, au premier vers – le vrai fil du poème. Merci d'avoir relevé les vers qui t'ont davantage plu, ceux au niveau de l'évocation de mythes, bien que j'ai du mal à comprendre ce que tu précises en disant que le passage « annonce quelque chose qui malheureusement ne reviendra plus ». L'écriture n'est-elle donc pas libre et ouverte à tous les possible, aujourd'hui comme demain ? Pour l'apparente concision de ce poème, je crois que je n'aurais pu développer davantage. L'objectif ici était plus l'évocation. Je ne t'aurai pas touché par ce poème. Peut-être développerais-je davantage une prochaine fois ? Merci Donaldo75. Bellini : Merci à vous aussi pour ce commentaire éclairant sur la façon dont ce poème a pu être parcouru. Certains autres lecteurs ont aussi sans doute lu sans être touché par ce texte, par exemple, et sans faire part de leur perplexité. Mais c'est le jeu d'Oniris. Personne n'est obligé. En tout cas, je réalise que face à une écriture libre, en assez peu de vers (13), on peut être dérouté en tant que lecteur et très éloigné des intentions de l'auteur. Ca m'interpelle car vous évoquez un style haché et comprends si bien ainsi une des façons dont on peut appréhender ce poème. En fait, j'étais si loin d'une telle intention. Un style « haché » peut être recherché, en effet. Il ne l'était pas ici. Vous avez repris un passage à votre façon, en le transformant à peine, mais ce à peine fait peut-être un peu la différence. Je le reprends ici tel que je l'ai écrit : « Au bord des rives, je ne vois plus les collines, ni même de ponts brûlants. Nous les avions traversés. » Mon regard était peut-être moins prosaïque qu'un pronom relatif que je n'avais pas pensé. Merci d'avoir attiré mon attention sur ce qui vous a déplu dans ce poème. On croit parfois poser de la douceur dans un écrit sans que cela soit perçu. Mais il est vrai qu'il y avait peut-être une pointe d'autre chose et cela se situait, manifestement, dans l'exergue : « Ca ne s'achète pas ». Les embruns sont ainsi, à tous et à personne. Ils sont libres, comme je souhaite que chacun des lecteurs de tout poème le soit. Stephane : Merci de votre lecture et de votre voyage en court poème. Gouelan : Merci à vous aussi, Gouelan. Les embruns, oui... Le grand large, réel et imaginaire. Robot : Eh bien, oui, Robot. Comme je le disais plus haut, il y a à la fois réel et imaginaire, et comme sans doute souvent lorsqu'on écrit en poésie, beaucoup de soi. L'imaginaire, pour moi, dit toujours un peu de soi, quoi qu'on en dise. Mais j'admets largement la différenciation évidente d'une narration qui se veut littéraire et celle qui serait strictement personnelle. La métaphore est là, oui. Les souvenirs sont une matière à part entière. Ils nourrissent autant et parfois plus qu'on ne l'aurait cru dans le temps vécu. Peut-être sont-ils un puits en soi ? Mais comme le disait Luz plus haut dans son commentaire, l'écriture semble aussi comme des pas en avant pour mieux avancer, tourner une page. L'écriture dépasse souvent la photographie. Elle développe même dans la concision apparente. Enfin, c'est un tout autre sujet. Merci, Robot ! LeMat : J'ai été très surprise par votre lecture approfondie de ce texte et de la patience que vous lui avez accordé. Je crois que vous avez raison au sujet de l'exergue que d'autres commentateurs ont aussi relevée. Peut-être n'était-elle pas suffisamment explicite ? Pourtant, elle est étroitement liée à mon intention d'écriture. Les embruns ne s'achètent pas. Les évocations de ce poème ne le sont pas davantage. Ce qui fait l'intériorité de ce texte au travers des paysages projetés, ici, sur un mur imaginaire, à peine pensé lui-même, est essentiellement diffus, comme les embruns eux-mêmes. Il y a comme une évanescence des choses sans que rien ne disparaisse vraiment. Tout y est préservé et c'est l'art ou la beauté de souvenirs plus précis dans la pensée que dans le poème en vérité. J'ai bien aimé votre lecture et les images que ce texte vous aura fait vivre. Je n'allais pas aussi loin dans mon intention, mais en étais-je si éloignée dans l'évocation diffuse, finalement ? Pieralun : Merci de votre lecture, Pieralun. Oui, sans doute peut-on lire de la tristesse dans ce poème... Certains auteurs / lecteurs ont évoqué de la mélancolie. J'aime assez cette réflexion sur l'âge que vous faites. Je n'y avais pas songé au moment de l'écriture de ce poème, mais cela m'a questionné ces derniers mois et il se peut que le temps marque davantage ma pensée dans le cheminement d'écriture et que cela transparaisse plus qu'une intention. Le passé composé employé peut le laisser croire. Oui, tout à fait. Votre commentaire me fait aussi réfléchir sur la notion ou le sentiment de solitude. L'écriture de ce poème s'est appuyée sur nombre de souvenirs, tout autant que sur de l'imaginaire. Le fait de rester dans l'évocation et de laisser ainsi chaque lecteur lire librement me va assez bien et m'interpelle en même temps. Merci ! Merci encore à tous, et au plaisir de vous lire au travers de vos propres productions.
Contribution du : 31/08/2020 10:25
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Organiris
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Papipoete : Vous me faites bien sourire... Oui, "un mot paisible à l'horizon"... Un poème en soi que celui qui se crée dans le partage des mots... Merci de votre lecture !
Contribution du : 31/08/2020 11:37
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