Remerciement pour " comme au tour d’abandon "

Comme j’ai eu peur, pour la suite donnée à ma proposition de ce texte auquel je tenais tant ! Aussi, sa parution fut un grand bonheur, pour lequel je remercie ONIRIS et toutes ses ouvrières et ouvriers laborieux.

Genèse

Je me répète sûrement, mais dans les tiroirs de ma mémoire, il y a tant matière à écrire, que j’invente rarement un sujet ! On me critique aussi sur cela : «  tu te découvres beaucoup trop ! Tu devrais garder cela pour toi ! » Tant que je reste dans les limites de l’avouable, je prends ma plume et vais fouiller les strates de ma vie…
Après 4 refus successifs, j’eus l’idée de tenter ce récit, mais l’idée que l’on put me le refuser, m’effrayait… au moins 3 d’entre eux purent avoir une chance, mais les lecteurs en décidèrent autrement.
Ce " Thénardier " n’est pas irrespectueux de ma part ; mais songeant à cet ancien voisin, qui tyrannisait son épouse à longueur de journée ( on entendait ses vociférations ) et qui, lorsque le SAMU venait la chercher lors d’hospitalisations fréquentes ( elle souffrait de tant de maux ), jouait le mari éploré ( ma chérie, tu vas tant me manquer ; avec chagrin à l’appui ! Si vous saviez comme je l’aime ! )
Le père des deux petits ne nous leurra aucunement, avec ses bisous appuyés, ses mots aussi faux que les canards d’un mauvais orchestre ! Et mes " Gavroche et Eponine " ne cherchèrent aucunement à le retenir… la scène était installée, le film allait se jouer !
Je dois assurer que je ne cherche pas à faire pleurer ( mais sais comme il est ardu de faire rire ! ) et j’aimerais savoir que ces deux enfants ont souri, ont ri ; et font sourire, et rire autour d’eux aujourd’hui… leurs propres enfants ! 

Mercis personnels

Corto ( bien ) un poème qui sent le vécu ; mais le père entrevu, peut-il être affublé d’un tel surnom ? Oui ! Voyez plus haut mes explications. Merci
Provençao ( beaucoup ) " leur Thénardier s’en est allé ", laissant ses enfants comme un paquet de linge sale… «  débrouillez-vous avec ça ! » Un souvenir si cruel qu’on pourrait le situer… hier ! Merci beaucoup
Gouelan ( passionnément ) un sujet que vous semblez connaître et avoir refoulé dans un tiroir...sans fond ! Les parents ont leurs secrets ! Mon poème semble susurrer à votre oreille, une mélodie de Barbara ? " la cigogne noire ? " merci beaucoup
Lebarde ( beaucoup ) dans les yeux de ces petits, on lit ce cri « on veut notre maman ! » J’ai su trouver  les mots qui écartent du pathos, et mes vers vous ont séduit ! Merci beaucoup )
Dream ( beaucoup ) triste mais néanmoins beau poème, mais COSETTE et Gavroche purent être préférés à mes héros ? Je n’ai pas voulu coller de trop près à la famille de ce sinistre aubergiste ! Le récit de Victor Hugo " les pauvres gens " que vous citez, qui montre cette mère mourante ( ces deux enfants, on les mêlera aux nôtres… ) est magnifique ! Merci beaucoup
apierre ( bien ) un poème aux mots simples et justes ( cela me change du prosaïque ! ) dont le début plus précisément vous a plu ; merci
Luz ( beaucoup ) poème pas très gai mais très beau qui, s’agissant de la détresse d’enfants, ne peut être autrement ! Mes " roitelet et mésange " vous touchèrent particulièrement ! Merci beaucoup
Robot ( beaucoup ) oui, on peut parler du " confort " des octosyllabes, car lorsque j’écris en rimant, les huit pieds me tombent comme chaussures aux pieds ! Se lancer dans le " libre " est hasardeux, car certains croient qu’il suffit d’écrire " n’importe quoi, n’importe comment ", que nenni ! Mais finalement, j’aime bien cette aventure surtout quand elle est est couronnée de succès ! J’ai fait un clin d’œil aux MISÉRABLES, et le " tour d’abandon " m’est venu avec ce triste abandon. Comme d’autres lecteurs, mes " petits oiseaux " t’ont attendri, et cette " cigogne noire…" merci beaucoup
Dugenou ( beaucoup ) mon titre fait peur et ce " tour d’abandon " existe encore sur la Terre ! Mais devant famine ou extrême catastrophe, ces mères en arrivaient à tuer leurs enfants ( même les couvents se mouraient entre leurs murs ) Vous voyez beaucoup d’humanité entre le frère et la sœur. Merci beaucoup
PIZZICATO ( beaucoup ) comme cela me fait chaud au cœur, j’ai l’impression de revivre de bons moments passés...d’avant. Vous avez aimé ce poème sobre mais efficace, avec cette " nichée d’oisillons " qui ne pépiaient pas, et vous frappèrent au cœur comme nombre de lecteurs ! Merci beaucoup
Myo ( beaucoup ) dès le début du récit, la " cigogne noire " déposant ce sinistre baluchon, vous fit voir l’extrême détresse contre qui l’on ( mon épouse et un peu moi ) voulûmes opposer de la tendresse. J’ai bien exprimé cette enfance volée. Merci beaucoup
Sympa ( beaucoup ) une soirée et nuit de détresse qui ne s’effacent pas de la mémoire ; ni la vision de ces petiots, ni le son de leurs sanglots… ni l ‘image du " Thénardier " avec ce sourire… La sensibilité de mon écriture vous a émue. Merci beaucoup
Cristale ( beaucoup ) vos mots sous mon poème en sont un, comme le " manteau de douceur posé sur mes oisillons " A la place de leur sourire, on voyait des " épines incrustées dans leur chair " . Cette scène en nous si lointaine, est toujours présente néanmoins. Merci beaucoup
emilia ( beaucoup ) j’espère toujours vous voir sous mon poème ! Vous découvrez ici ce " tour d’abandon ", comme moi le trouvai dans exercice pour la visite de Besançon, à l’attention de stagiaires ( je devais en faire un schéma ) cela se passait au 18e siècle, et la rue de cette adresse vaut pour cela le détour ! j’ai su vous entraîner dans le sillage de ces pauvres petits, avec des mots simples et sincères ; cette scène inoubliable montre ma générosité de cœur ( mais il y recèle de gros défauts ! ) Je dois de préciser que parmi tous les enfants que ma " nounou " gardait, poussait notre dernière petite-fille, et jamais elle ne bénéficia d’un statut privilégié ( cela changeait quand toutes les mamans s’en allaient ) merci beaucoup

bonjour solo 974
passionnément, avez-vous aimé cette poésie sombre mais pleine de tendresse. Les protagonistes sont dépeints avec sobriété, quant à la " cigogne noire " elle me fut inspirée par une image alsacienne, que Papa natif avait collé à divers endroits, et dans cette province était fort symbolique. Vous avez été touchée par mon récit, dont la fin poignante particulièrement ! Merci beaucoup pour cet envoi d'au-delà les océans !

bonjour Pouet ( bien )
content de vous voir de retour !
oui, " la cigogne noire " comme je le dis à solo, évoque la gentille cigogne alsacienne, omniprésente dans cette région ( dans mon enfance ; aujourd'hui, je ne sais... ) Un " grain de mémoire pixelisé ", image originale, mais un grain quand j'y pense, pareil à celui d'un " calcul rénal " tant il fut douloureux ! Mes "oisillons " eurent votre préférence, comme beaucoup de lecteurs ; merci

Salut papipoete,

Bah vous savez je ne suis jamais réellement parti, ni certainement jamais arrivé...

Au plaisir

bonjour Romain T
Mon récit évoquant un " tour des abandons " a retenu votre attention, avec sa forme " libre " mais pourtant bien structurée.
Aux sonorités du poème, vous fûtes particulièrement sensible ; des voix, des chants d'oiseaux, du clocher et ces pleurs... les larmes semblant ruisseler de mes vers...
Je voudrais que ces mots de Vous, soient un signe pour moi de mon retour ici en parution ; voilà plus de deux mois que je n'ai eu le bonheur de remercier mes lecteurs...
Je maniai l'octosyllabe avec une certaine réussite depuis 2013, et puis le néant...
M'étant essayé à la prose et au libre, je parvins à séduire le lectorat ; je vais ranger rimes et pieds de côté, et tenter de renouer avec le succès !
Vos mots me donnent du courage !
encore merci !