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L'ombre bercée
Maître Onirien
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Bonjour chers Oniriens,

J’adresse un grand merci à tous ceux qui, dans l’ombre, ont permis la publication de ce poème, ainsi qu’à tous les lecteurs et commentateurs qui ont pris de leur temps pour me laisser leurs impressions.
J’ai choisi, difficilement, quelques extraits de vos appréciations afin de ne pas abuser de l’espace du forum, sinon croyez bien que j’aurais eu plaisir à tous les présenter dans leur intégralité.

Myo (en E.L.) (beaucoup)
« Un moment de douce contemplation où s'invite la nostalgie d'un amour passé.
...De très belles images comme celle de ce vieux chêne qui tient l'ombre dans ses bras ou encore la longue traîne des reflets moirés. Une poésie qui me parle et me touche. »

Votre première image correspond parfaitement à l’essence du poème, je suis touchée par votre regard et la douceur de votre commentaire.
Merci beaucoup Myo.

Lebarde (en E.L.) (beaucoup +)
« Joli poème classique (Muzain?) d'une belle écriture poétique, bien léchée sur un thème bucolique délicatement présenté sur un ton que je trouve cependant, un peu précieux, surtout dans la deuxième strophe. Pourtant j'y relève de bien beaux vers et des images élégantes et originales:
"Se cachant du soleil et sa grande insolence"
"Gardien des flots sereins, sur la rive un vieux chêne
Tient l’ombre entre ses bras balancés par le vent..."»

Oui le ton un peu précieux est assez habituel et naturel sous ma plume. Mais je suis heureuse que vous passiez outre pour en apprécier ces quelques vers.
Merci beaucoup Lebarde.

Anje (passionnément)
« Le pleureur survivant... Quelle belle conclusion qui résume tout le poème ! Rien que pour ces trois mots que les vers précédant amènent en douceur, je plussoie. L'écho, pour mon imaginaire, est parfait entre "l'ombre bercée" et "le pleureur survivant". Allez, je vais le dire franchement, mon nounours est d'accord avec moi. »
Un grand merci Anje et embrassez votre nounours de ma part:)

Hananké (beaucoup -)
«...Même si son début est remarquable avec ce vieux chêne qui délivre le plus beau vers de tout le poème : « Tient l’ombre entre ses bras balancés par le vent »......Un bel ensemble au final même si la coupure après vent...me semble trop soudaine mais...c'est ici que j'en reviens à mon aversion pour certaines formes fixes qui ne permettent pas une grande liberté d'expression à l'auteur et par déduction de compréhension au lecteur que je suis. »
Ce pourquoi j’ai choisi la forme du muzain qui m’offre l’opportunité du descriptif dans lequel je peux jouer avec les nuances de l’onirisme le tout dans un espace minimaliste. C’est vrai qu’il y a souvent une part infime d’images subliminales sensées faire battre le coeur du poème. Dire les choses de façon prosaïque dénaturerait la poésie et ce n’est pas ce que je souhaite. Ma signature explique ce à quoi j'essaie de prétendre lors de formes courtes :"Parce que la forme est contraignante, l'idée jaillit plus intense" Baudelaire.
Merci beaucoup Hananké.

Luz (passionnément)
«Je relève en particulier :
"Tient l’ombre entre ses bras balancés par le vent..." et la comparaison entre le visage disparu et l'orbe de la peine. Et j'aime bien la poésie au bord de l'eau. »

Alors nous sommes au moins deux :) L’eau est l’un des éléments qui me fascine le plus.
Un très grand merci à vous Luz.

Quéribus (beaucoup)
« Un poème court (ce qui est synonyme de difficulté), dans une forme parfaite et de belles images poétiques avec un léger soupçon de préciosité qui n'enlève rien à la qualité de l'ensemble. J'ai juste tiqué sur soleil et insolence qui peuvent prêter à confusion mais ce n'est qu'un petit détail. »
Difficile oui, cette forme l’est. Vous relevez également un peu de préciosité. C’est inné sous ma plume, une sorte d’héritage de mon adn. Je fais avec :)) L’essentiel qui me touche est que ayez apprécié la poésie dans son ensemble.
Oui l’insolence du soleil, insolé/insolent, forcément c’était tentant.
Merci beaucoup Quéribus.

Papipoète (beaucoup +)
«Cet étang pourrait être un cimetière lacustre, où règnerait malgré la peine, un endroit de grande quiétude ; il faut dire que sur lui veille un puissant gardien, " un vieux chêne tenant entre ses bras l'ombre salutaire ", comme la berçant sous le vent... »
Toujours aussi poétiques vos mots en commentaires me ravissent toujours autant.
Merci beaucoup Papipoète.

Zeste (passionnément)
« Voilà un silence intérieur d’une grande beauté. Ces quelques mots en guise de commentaire suffisent à dire l’harmonie mutuelle entre l’auteure et le lecteur que je suis. L’étang, lieu probablement commun d’une mémoire à deux, non partagée , haute valeur symbolique, miroir où se projettent, ombre et reflets dans la lumière du souvenir. Flots sereins et vieux chêne, quelle belle image pour souligner ce sentiment si particulier où semblent s’imbriquer de manière complexe ( «d’une complexité douce »), le nostalgique et le mélancolique! »
Vous dites tout cela si bien que je ne sais que répondre mais sachez que votre commentaire est un baume bienfaiteur :)
Un très grand merci à vous Zeste.

Sympa (beaucoup +)
« J'en finis par ne plus trop savoir comment commenter ce très beau muzain tant j'ai l'impression de me répéter à chaque publication. La disparition d'un être cher est évoqué avec cette douceur et cette tendresse habituelles chez l'auteure et qui vont droit au coeur de la lectrice que je suis. Beaucoup d'émotion, une peine sous-entendue avec de beaux vers emplis d'amour , de belles images... »
Et vous l’avez si bien commenté que c’est moi qui ne sais plus quoi dire :)

Pizzicato (beaucoup +)
« Une superbe poésie où se côtoient sérénité et tristesse.
" L'ambre sombre des eaux et leurs hôtes flâneurs " à elle seule, cette image pourrait inspirer un peintre. Ben, 'sais plus quoi dire moi ! Pff... »

Alors ne dis plus rien...j’entends tes mots jusqu’aux confins de leur silence :)
Merci beaucoup de ta présence Pizzicato.

Vincente (bien +)
« À l'indolence aimablement étendue des six premiers vers, presqu'attendue tant elle évoque sans grand relief, à part la très belle expression "L'ambre sombre des eaux", le décor et sa vie lente, viennent ces trois derniers qui sauvent des eaux molles le "message" émouvant. Quand apparaît le visage avivé par l'onde de "l'orbe de la peine", alors le poème prend toute sa dimension. De nature semi-morte, il devient une touchante apparition. Vraiment j'ai trouvé ces trois derniers vers non seulement superbes, mais surtout terriblement "nécessaires" à cette poésie. « 
J’aime beaucoup le regard que vous posez sur ce poème, un regard en parfaite adéquation avec le décor et la vie suspendue décrits sur, et entre, les lignes.
Un grand merci à vous Vincente.

Hiraeth (beaucoup)
«Le cadre de cette plainte est joliment dressé : j'aime bien "l'ambre sombre des eaux", autant d'un point de vue sonore que visuel. L'image est classique mais efficace, on se figure bien la beauté opaque, changeante et inquiétante de cet étang...
J'aime bien l'"insolence" du soleil, ça m'a rappelé le début des Hymnes à la nuit de Novalis, où le poète se plaint de la "violence du jour."... /... Mondes végétal et humain semblent même se confondre dans l'expression "le pleureur", qui peut faire référence aussi bien au saule qu'à l'individu qui souffre. »

Voici un commentaire étayé impossible à scinder, il m’a pourtant fallu à regret faire quelques coupes. Votre ressenti ainsi que votre analyse soulignent parfaitement autant les ombres que les lueurs de ce muzain.
Un grand merci Hiraeth pour votre regard attentionné.

jfmoods
"Le quatrain fixe le cadre du poème, cadre propice à la méditation ("Près du bord de l’étang", "L'ambre sombre des eaux") dans lequel l'astre du jour apparaît hors de propos, comme un élément agressif, intrusif, provocateur ("sa grande insolence").../...Le quintil révèle alors, par le biais d'une personnification ("un vieux chêne / Tient l’ombre entre ses bras balancés par le vent..."), l'enjeu intime du muzain : une perte douloureuse. .../...Au fil des deux derniers vers, la locutrice devient elle-même un arbre, saule voué à chérir jusqu'à la mort, en ce lieu dévolu à l'introspection ("S’épanche au tain profond"), la mémoire de l'Aimé."
Obligée de ne garder que quelques extraits ici, je reprends la première ligne de votre commentaire et relis jusqu’au bout, maintes fois.
Un énorme merci jfmoods pour votre analyse parfaitement en osmose avec l’essence de mon texte.

Robot (beaucoup)
« Sont réunis ici ce qui me plaît dans la poésie classique: Sérénité et sentiment. Car le classique ne saurait se passer de ces éléments et se restreindre comme chez les auteurs d'autrefois à la seule description. Lorsque en plus , de la poésie transpirent quelques images évocatrices. Comme ces deux vers de fin ou le pleureur peut aussi bien évoquer un saule au bord de l'étang que le narrateur en méditation. »
Je suis en accord avec vous lorsque vous écrivez que l’on ne peut se restreindre à la seule description. Un supplément d’âme fait à la poésie ce que l’air fait à la vie. Vous avez parfaitement saisi le « rôle » du pleureur à travers mes lignes.
Merci beaucoup Robot.

Émilia (passionnément)
Dans ce lieu de silence et de quiétude, « près du bord de l’étang et ses flots sereins…, un vieux chêne tient l’ombre entre ses bras balancés par le vent… »... une forme rare et concise qui donne toute sa force suggestive à ce partage si émouvant, au-delà du non-dit… »
Je n’ai pas recopié l’intégralité de votre commentaire, si riche et si touchant mais le coeur y est :)
Mille grands mercis Emilia.

Dream (beaucoup)
« Que de beaux vers dans ce court poème ! C’en est un fourmillement…où la Muse nous emmène à la contemplation de la simple beauté, à la nostalgie et à la mélancolie, voire à la tristesse :
« Dans les reflets moirés lissant sa longue traîne
S’épanche au tain profond le pleureur survivant. »... »

Quel joli commentaire ! Il décrit avec vos mots le mouvement figuratif et émotionnel de ce décor immobile. Vous m’en voyez touchée.
Merci beaucoup Dream.

Pieralun (beaucoup +)
« Toujours cette douceur et cette pudeur dans la peine....de la simplicité dans les mots, quelques métaphores sans trop. J’ai peut-être un peu moins aimé les 3 derniers vers, mais l’ensemble m’a ému, c’est l’indubitable signé de la réussite poétique. »
La simplicité n’est pas toujours aisée en versification régulière, vous devez en savoir quelque chose ... j’ai du travailler sur les circonvolutions d’antan pour essayer d’atteindre une certaine clarté d’expression sans pour cela tomber dans le prosaïque.
Un commentaire agréable qui m’encourage à poursuivre mon cheminement poétique.
Merci beaucoup Pieralun.

Davide (bien -)
« La mise en scène est efficace, pleine de justesse, entre un premier quatrain bucolique, étiré en une longue phrase (comme la peine dont les "reflets moirés" lissent la "longue traîne") et les trois derniers vers, terribles, qui font mention de l'être aimé disparu.
...Ici, point de grâce ni de fulgurances, le poème est assez monocorde, un peu plat, comme si l'habit du muzain n'avait pas réussi à sublimer ce portait-paysage... mais soit, je me console de l'émotion sincère qu'il recèle et qu'il me fait, malgré tout, fortement ressentir ! »

Je ne vous sens pas convaincu, à mon grand regret, mais je comprends votre réflexion étant donné que la scène se voulait assez neutre, un paysage tranquille où rien ne se passe, (où rien ne semble se passer) dans la torpeur de l’été. Seuls trois vers sont censés donner du mouvement, un seul laisse la voix humaine s’exprimer dont je sais que vous l’avez entendue.
Merci bien Davide.

Bellini (bien +)
« Je tiens le muzain pour une des plus belles formes poétiques classiques. J'adore son jeu de rimes, on y retrouve en si peu d'espace les trois variantes, croisées-plates-embrassées...
- J’aime la contre-assonance « L’ambre sombre » mais pas trop l’assonance rapprochée « des eaux/leurs hôtes » : dézo/leurzo.
- Je suis toujours un peu gêné par les ellipses du genre : « Se cachant du soleil et sa grande insolence » au lieu de « Se cachant du soleil et de sa grande insolence ». J’avoue que j’ai du mal à m’y faire, c’est comme si soudain le texte se mettait à claudiquer malgré ses douze pieds bien rangés. Je sais que vous adorez les détails :) »

Oui Bellini, je suis friande de détails et j’avoue ne pas avoir prêté attention à ce dézo/leurzo, concernant l’ellipse de ce « de », forcément le vers aurait fait une syllabe de trop alors : couic ! J’ai supprimé le « de ».
Je sais que vous comprenez:)
Merci Bellini pour votre grande attention.

Fugace (passionnément)
« Que dire?.../...
"Ton cher visage ondule à l'orbe de ma peine" suffit à dire que le temps ne guérit pas les blessures.
Merci Cristale, on ne lasse jamais de partager avec vous. »

Quel agréable commentaire, je suis sincèrement touchée, le plaisir du partage l’est tout autant pour moi.
Un très grand merci à vous Fugace.

Miguel (beaucoup)
« Un fort beau poème dont l'image du chêne qui tient l'ombre entre ses bras est la grande trouvaille. Le reste ne démérite pas, et ces vers, à la fois descriptifs et lyriques, parlent au coeur. Le brièveté du texte permet de garder concentrée, donc plus forte, toute sa charge d'émotion. »
Le muzain permet effectivement d’exposer des images aussi précises que furtives sur un texte qui ne laisse passer que l’essentiel, comme vous l’exprimez très justement, de la charge émotionnelle.
Merci beaucoup Miguel pour votre regard attentif.

Nemo (passionnément)
« Au dessus de l'étang, une éphémère danse,
Comme une ballerine, elle glisse sur l'eau
Dans le cercle argenté que la lune lui lance ;
Degas en aurait fait un merveilleux tableau.

A trop la regarder, ma vision se voile,
L'image se déforme et ton corps presque nu
A remplacé celui de la danseuse étoile ;
Ah ! comme j'aimerais te coucher sur la toile
Pour peindre le passé que nous avons connu ! »


Waouh ! Mille mercis mon cher poète Nemo. Je n’ai, pour votre adorable muzain-commentaire, que ces quelques modestes vers-muzain inversé à vous offrir en réponse.

Oui, nous avons connu la toile merveilleuse
Où tes doigts dessinaient les lignes de mon dos,
En cherchant les reliefs, tu gardais les yeux clos
Pour le plaisir d’entendre encor ma voix rieuse,
Et nos mains rejouaient leurs plus tendres duos.

Mon peintre de l’amour, né d’un rayon de lune,
Je sortirai pour toi du si joli tableau
Dans mon voile opalin, au bord de l’onde brune ;
Ton front contre mon front, nous danserons sur l’eau.



Encore mille fois merci à vous tous et toutes pour vos lectures, vos commentaires, et votre présence si précieuse.


Cristale


Le poème est ici :
L'ombre bercée

Contribution du : 13/11/2020 12:31
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Re : L'ombre bercée
Visiteur 
Citation :
Cristale : « Oui Bellini, je suis friande de détails et j’avoue ne pas avoir prêté attention à ce dézo/leurzo, concernant l’ellipse de ce « de », forcément le vers aurait fait une syllabe de trop alors : couic ! J’ai supprimé le « de ».
Je sais que vous comprenez:)
Merci Bellini pour votre grande attention. »

Coucou y’a quéqu’un ?
Ici au moins je suis sûr de déranger personne à part le silence.
On s’en sortira jamais si tout le monde est dehors au mépris du confinement… Ou alors vous habitez tous Kiribati, les Îles Marshall, les Etats fédérés de Micronésie, Nauru, Palau, les Samoa, les Tonga, Tuvalu ou le Vanuatu. Bande de veinards.

Bon, c’est pas tout, Cristale, faut que je vous félicite pour votre roublardise. Alors comme ça, vous faites des couic ? Vous supprimez les « de » ? Et vous savez que je vous comprends ? Je ne vous comprends pas, chère Cristale, je vous envie d’être aussi libre de pourfendre le soleil et de lui rendre son insolence. Vos rayons réchauffent tant les touristes que nous sommes, que nous n’avons qu’une idée : nous jeter dans les reflets moirés de l’ambre sombre de votre étang, en ignorant le crapaud qu’on entend à peine mais qu’on ne voit pas. Vous n’avez pas besoin de fouet pour nous ranger derrière vous, même si vous êtes mon cilice à poils doux.

Je rêve d’un cilice
Dans la main ferme de Cristale,
D’une cicatrice si lisse
Qu’elle crie : Ô vestale… !


Bellini

Contribution du : 14/11/2020 17:42
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Re : L'ombre bercée
Maître Onirien
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Coucou Bellini,

Oui je suis là, dans cet espace silencieux, un petit rebond sur vos vers d'anthologie n'offusquera personne...

Couic

Parbleu ! Jetez-vous vite au moiré d’ambre sombre,
Je viendrai vous pêcher
Du bout de mon cilice en me cachant dans l’ombre,
Nul pour m’en empêcher.

Je châtrerai pour vous et les « du » puis les « de »
Les ans, les eaux, les lais* !
Les crapauds sont les rois mais la grenouille plaide
Confesse sans délais.



* les "en", les "au", les "les" (pour au cas où)

Merci de votre bienfaisante visite cher Bellini

Cristale

Contribution du : 14/11/2020 19:36
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Re : L'ombre bercée
Visiteur 
Citation :
Cristale : « Je châtrerai pour vous et les « du » puis les « de »

Quand vous commencez un vers par « Je châtrerai pour vous… » j’aimerais que vous preniez des gants, si ça vous fait rien. Une angoisse prémonitrice m’a empêché d’apprécier la fin du vers à sa juste valeur, vu qu’il était pas mal découpé…

« Je châtrerai pour vous… » Dites-donc poétesse,
Serait-ce mon kiki que vous voulez pêcher ?
Je crois que dans l’étang je tremperai ma fesse
Et rien d’autre c’est sûr ! Allez-vous l’empêcher ?


Bellini

Contribution du : 14/11/2020 20:35
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Re : L'ombre bercée
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Bon...j'enfile mes gants de velours mais je garde le mot quand même; j'ai juste un peu secoué les lettres, je m'en voudrais de porter atteinte à votre entièreté.

Je suis votre archiatre* et des « du » puis des « de »
Des ans, des eaux, des lais,
Les crapauds font choux gras mais la grenouille plaide
Confesse sans délais.



* il est dans le Littré, en plus je vous fais cadeau d'une superbe di-érèse, je sais que vous aimez ce genre de châtiment littéraire

Contribution du : 14/11/2020 21:05
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Re : L'ombre bercée
Visiteur 
Enfer, damnati-on, quel mot fallaci- eux
Que ce bel archi-atre en douce di-érèse...
Autant m'assassiner, vous qui mi-aulez d'aise
A me voir tant souffrir du vi-olon des cieux
.

Là je me suis débarrassé des diérèses pour au moins 30 ans.
Bon, Cristale, j'ai pris beaucoup de plaisir à rompre le silence de votre forum. Je ne voudrais pas maintenant donner l'impression de le monopoliser.
Je vous souhaite une bonne soirée et bonne continuation avec d'autres participants.
Cordialement
Bellini

Contribution du : 14/11/2020 22:35
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Re : L'ombre bercée
Maître Onirien
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Merci à vous Bellini
pour ces sympathiques échanges et votre bonne humeur tellement agréable à partager.

Au plaisir sur d'autres lignes.

Bon dimanche
Cristale

Contribution du : 14/11/2020 22:44
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