Merci pour le commentaire, ANIMAL.

C’est très intéressant. Je commençais justement hier soir le roman de Daniel Hebrard « Les hommes forts » qui retrace l’histoire de son grand-père avec en particulier, au début du livre, le fait qu’il fut un « mutin de 17 ». Huit soldats de sa compagnie furent « choisis » par les officiers pour être fusillés. Le « choix » porta sur les plus instruits, considérés par l’état-major comme faisant certainement partie des meneurs, ce qui était loin d’être le cas. La compagnie fut ensuite dispersée aux quatre horizons-carnages de la guerre afin de casser la chaîne de la révolte. Le grand-père de Daniel Hebrard se retrouva ainsi à Salonique, puis en Russie en 1918 avec un corps expéditionnaire français. Sa compagnie refusa de combattre contre les bolcheviks. Ce fut alors 2 années de bagne au Maroc avec bien des souffrances pour les hommes forts qui ne voulurent pas tuer.

Très bonne journée !

Luz

Bonsoir Luz,

Devoir tuer « pour l’exemple » afin de faire obéir les autres est pour moi le plus grand signe d’échec d’un chef ou d’une propagande.

Utiliser la violence contre ses propres troupes, cela signifie qu’on n’est arrivé ni à convaincre ni à galvaniser et enlève toute légitimité à donner des ordres.

Qu'ils y aillent les premiers, ceux qui savent si bien envoyer les autres à la mort...

Oui, je sais, à cette époque j'aurais été fusillée (ou pendue) pour de tels propos.

Bonjour ANIMAL,

Oui, c’était une époque horrible, suivie par la 2e guerre mondiale et d’autres encore.
J’espère que nous continuerons à vivre en paix, maintenant, en Europe, ne plus être confrontés à ces actions barbares, et qu’il puisse en être de même, un jour, partout dans le monde.



Luz