Tout d'abord un grand merci pour tous les commentaires et je me permettrai de remercier en aparté ceux qui m'ont fait l'honneur de m'avoir donné leur avis sur ce poème
- Une explication sur le fond. je crois que Socques a le premier fort bien compris le thème de ce poème qui est une réinterprétation d'éléments autobiographiques (l'âge, le lieu et les faits sur lesquels je ne m'étendrai pas ici), dans une narration romancée. Il s'agit donc d'un enfant qui a grandi trop vite (l'enfance dans la poche, la culotte trop courte), qui se plait à ressentir la douleur physique des épines de prunelliers, qui remplit son cerveau des douceurs de la nature (les sons, les images et les odeurs) pour chasser des souvenirs douloureux, qui refuse sa confirmation car ce serait accepter implicitement, et qui préfère continuer sa balade. Personnellement, si les choses ont eu lieu au printemps, dans un collège catholique de la Manche, ce n'était pas au moment de la confirmation.
Merci à Oniris de m'avoir permis d'exprimer certaines choses qui n'étaient finalement connues que de 3 personnes (dont mon épouse) et qui sont connues maintenant de centaines de personnes (grâce à l'anonymat d'Oniris) mais je crois que sans Oniris, je n'en aurai pas parlé. La poèsie est bien une forme d'expression.
- Sur la forme, vous avez raison papipoète, j'avais proposé un poème classique car tant qu'à faire d'en parler, autant le faire de manière "sublime". J'avais essayé de faire attention à tout, jusqu'à ne pas mettre d'épithètes en rime, de varier la classe grammaticale des rimes, de travailler leur richesse, d'éliminer les hiatus, de faire attention aux diérèses et malgré cela je me suis fait piéger sur "les prairies" (qui seront rapidement transformés en jardin) faisant un ver à 13 pieds. j'étais passé à côté malgré 100 relectures mais l'erreur n'a pas échappé à l'œil acéré des lecteurs. Mais c'est aussi ce que j'attends de ce site, pouvoir m'aider dans mes imperfections.

merci encore