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Merci pour "Nous deux"
Expert Onirien
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15/11/2018 14:19
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Le poème, ici : Nous deux

Cette fois-ci, je ne vais pas m’étendre en longues explications qui, de toute façon, n’intéresse(ro)nt pas grand monde, simplement remercier très chaleureusement les commentatrices et commentateurs, Melorane Lebarde, fugace, Dugenou, ANIMAL, papipoete, Cat, Wencreeft, Angieblue, Pouet, Vincente, Cristale, Myo, Ombhre, LeMat et Hiraeth, les correcteurs – pour l’ajout de points de suspension dans l’exergue, à ce que j’ai remarqué – et le comité éditorial, qui a choisi de faire paraître ce poème au catalogue onirien.

Et si vous avez envie de dire quelque chose - une question, une remarque... - ce fil est à vous !

Contribution du : 20/01/2021 13:16
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Re : Merci pour "Nous deux"
Maître Onirien
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je vous trouve bien amer cher poète, alors que ce beau poème connait un franc succès ? il réveille en nous de la nostalgie, mais bon il faut vivre avec son temps !
mais si je devais renaître aujourd'hui, je resterais le timide qu'ado je fus... pour ouvrir mes ailes et mon coeur en grand, un peu plus tard...

Contribution du : 20/01/2021 14:04
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Re : Merci pour "Nous deux"
Expert Onirien
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15/11/2018 14:19
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Merci papipoete, c'était de l'humour, puisque j'avoue ne pas avoir grand-chose à dire sur ce poème "transparent", je n'ai donc rien à ajouter de bien intéressant à ce qui a été dit en commentaire.

Contribution du : 20/01/2021 16:03
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Re : Merci pour "Nous deux"
Expert Onirien
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15/11/2018 14:19
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Comme je trouvais dommage de ne pas avoir répondu à certaines remarques qui ont été faites, voici, pour ceux que ça intéresse, mes retours détaillés (j’ai essayé de faire court !).


Bon, c’est vrai, je n’ai pas grand-chose à dire de plus sur ce poème qui n’aurait pas été exprimé dans les différents commentaires qui m’ont été adressés. Je pourrais toutefois avouer que mon premier choix d’exergue était celui-ci : "Croire et croître en l’amour…", mais j’ai finalement opté pour la citation de Christiane Singer. Je pourrais également faire remarquer deux petits jeux de mots bien cachés : les "yeux d’avril" se voulaient évoquer, en même temps, les "cieux d’avril" (mais rien de bien original, hein !) et le "lit de roses" est une expression figurée désignant un lieu de félicité : lit de roses (vous pourrez trouver l’origine de cette expression quelque part sur le net, si cela vous intéresse...).

Melorane :
"Une poésie tout en douceur, que je verrai bien murmurée dans le creux de l'oreille de l'être aimé."
Oui, oui, c’est tout à fait l’idée. Merci beaucoup pour votre commentaire !

Lebarde :
"Toute une vie d'amour partagé qui commence à la maternelle et se terminera........ à l'hospice."
Pour le poète que vous êtes Lebarde, l’amour est éternel, il ne se termine jamais... Tous les poètes le savent, non ? Merci beaucoup pour ces belles paroles.


fugace :
"A la première lecture cette poésie m'a semblée "hachée", le manque de ponctuation m'a un peu dérangé. Je pense qu'il faut une lecture vocale et tout vient spontanément."
La poésie, je la lis toujours à voix haute, je la déclame, je n’arrive pas à imaginer faire autrement, c’est pourquoi je travaille tous mes textes oralement, comme s’il s’agissait d’une musique rythmée. Il faut juste trouver le rythme et le tempo qui conviennent.

L’aspect "haché"/"aéré", qui en a gêné certains (et je peux le comprendre), figure l’étirement du temps, comme des bribes de souvenirs qui affleurent, petites bulles remontant à la surface de la conscience. Le poème, dans sa structure, suit le vieil homme qui se remémore : les retours à la ligne symbolisent des mini-arrêts et les sauts de ligne indiquent une pause, une respiration.

Je peux comprendre le flottement qui se fait ressentir lors d’une première lecture, sensation diffuse d’égarement, mais je pense qu’en deuxième lecture, aidé par le sens du poème et le retour des "je (nous) revois" scandant les différents temps du récit, le lecteur doit pouvoir se saisir facilement de l’évocation, sans être dérangé par la structure très libre. Voilà ! Merci beaucoup pour ce commentaire.

Dugenou :
"Ce poème m'évoque un slow dansé langoureusement, entrecoupé de silences pendant lesquels on regarde l'autre en se perdant dans ses yeux, se remémorant ces instants bénis passés ensemble..."
J’adore ce que tu dis : la danse, la musique et les silences qui disent tant de choses. Merci beaucoup pour ton commentaire.

ANIMAL :
"Toute une vie à s'aimer racontée en vers délicats, pleins de lumière malgré le passage du temps. Et même si les rêves ont trébuché, nos deux amoureux d'une vie n'ont pas chuté et s'aimeront jusqu'au dernier jour."
Exactement ! Merci beaucoup pour votre passage en ces mots.

"La présentation très aérée m'a un peu gênée mais c'est si peu."
Voir ma réponse à fugace.

papipoete :
"en toute manière, qu'il est bon de lire l'amour..."
Je n’ai pas grand-chose à ajouter à votre sympathique commentaire que résume cette belle phrase de vous. Merci tout plein.

Cat :
"Dommage qu'il soit saccagé par le saccadé de ma lecture. Je ne pense pas que ce côté ''haché'' ressenti vienne de la non-ponctuation. Il semble venir davantage d'un phrasé mal placé."
Ouh là là ! Tu n’y es pas allée de main morte pour torturer mon pauvre poème !


Je n’ai pas bien compris si cette réécriture t’avait permis de mieux l’apprécier – il semble que non ! – mais je reconnais lui préférer ma version, et de loin. Je ne pense pas que le phrasé soit mal placé, d’autant plus que j’ai écrit cette poésie comme j’écris la musique : tu remarqueras que je n’utilise que des vers ayant un nombre pair de syllabes (à l’exception des vers courts, d’1 ou 3 syllabes), et que les vers longs, ceux de 10 et 12 syllabes, se voient affublés d’une césure à l’hémistiche, de sorte que les premiers se découpent en 4/6 syllabes et les seconds en 6/6 syllabes. Le phrasé, il faut trouver le sien, et, à cet effet, une lecture à voix haute me semble requise, voire indispensable.

Pour plus de précisions, je te renvoie à ma réponse à fugace.

"bémol cependant sur le rebattu ''du plus loin qu'il m'en souvienne''"
Rebattu ? Pour ma part, j’ai rarement croisé cette formulation. C’est un clin d’œil à la chanteuse Barbara, que j’adore (bien vu Vincente !) : "Ma plus belle histoire d'amour, c’est vous."

"« bouquets de pleurs séchés dans quelques lits de roses » Ô, dieu que c'est bô !"
Heureux que tu aies été séduite par les images, c’est déjà pas mal ! Merci beaucoup à toi, même s'il t'aura manqué ce petit quelque chose qui nous fait nous émouvoir...

Wencreeft :
"Un texte d'une infinie douceur. Une chronologie de l'amour, délicate à souhait dont la forme, aérée (et aérienne), ne fait pas obstacle à sa délicatesse. Jamais vous ne sombrez dans la mièvrerie, écueil classique dans ce thème. Vous réussissez surtout dans votre propension à faire évoluer l'amour au long du poème : d'abord enfantin et insouciant ; puis naïf et rieur ; puis consommé et adulte ; puis silencieux... mais prégnant. C'est même à la fin de cette frise que votre discours prends tout sa puissance : l'amour est polymorphe mais immortel. J'aime beaucoup cette idée romantique. Vous n'êtes pas naïf et ne reniez pas les difficulté de celui-ci ("les rêves qui trébuchent" -> cela veut tout dire en très peu de mots)."
Je constate, avec bonheur, que nos deux sensibilités se sont rencontrées au fil de mon poème, car vous avez entièrement saisi la teneur de celui-ci, ou plutôt, tout ce que je me suis efforcé à mettre dedans.

"Et une mention spéciale pour cette fin, cette chute, très simple, très belle : je nous aime. A y réfléchir, une vraie déclaration d'amour devrait toujours emprunter cette formule véridique. Manière de dire que je t'aime avec moi, je m'aime d'être avec toi. C'est tellement plus puissant qu'un simple "je t'aime". Je n'avais jamais réfléchi à cette formulation."
Dans la suite de la citation que j’ai choisie pour l’exergue, Christiane Singer évoque l’amour comme une "œuvre (…) perfectible à l’infini". C’est donc le "nous" qui fait l’œuvre, car le "nous", c’est l’engagement, le risque à prendre, la folie de croire que l’on peut s’aimer toute une vie. C’est beau d’être fou, je trouve ! Merci beaucoup pour ce commentaire touchant et prégnant.

Angieblue :
"C'est très touchant cet amour qui s'est étalé toute une vie, de l'école primaire à l'éternité sans l'ombre d'un nuage. C'est très idéaliste!"
C’est idéaliste sans l’être. Des nuages, il y a en a eu beaucoup, bien sûr, mais ce qu’il leur reste en mémoire, à nos deux tourtereaux sur le déclin de l’âge, ce sont les moments les plus forts - et insaisissables - de leur vie à deux, des flashs, des fulgurances…

"J'ai aussi aimé "nos ciels d'ardoise", mais attention les ardoises sont de couleur noire donc ça pourrait renvoyer à des soucis alors que là il s'agit d'enfants qui ne connaissent pas encore la noirceur de la vie..."
Oui, mais j’avais surtout en tête l’image du tableau noir immense, comme l’a justement relevé LeMat, de même que le toit protecteur des maisons, comme un ciel au-dessus d’eux. Merci beaucoup pour ton commentaire.

Pouet :
"Le fond, touchant sans toute fois trop en faire, de la poésie imagée comme je l'entends (mais je suis sans doute un peu dur de la feuille...)"
Je n’ai rien à dire de plus, Pouet, à part merci beaucoup !

Vincente :
"Quelle belle chute ! Ces trois mots de fin sont si bien trouvés qu'ils réunissent les deux aimants devenus amoureux en un amour à fin de complétude."
Je trouve que le "nous" porte toute l’entièreté de la manifestation amoureuse et ce qu’il y a de plus "élevé". Je me le représente comme une échelle double, où les deux versants convergent l’un et l’autre vers le point le plus haut, point qui représente aussi le point d’équilibre.

"La narration nous a offert le cheminement d'abord innocent de l'enfance, où au fil d'une amitié s'est tissée une passion et une reconnaissance de l'un à l'autre, de l'autre à l'un, puis comme une évidence dans le constat d'une vie passée ensemble, le poème le suggère sans un mot tant elle y transparaît, les deux amours qui à force de convergences ont fusionné en un. Évidence… ! J'ai beaucoup apprécié la simplicité très coulante, douce, suave, des traits mémoriels qui ont tracé le plein et le délié de cet amour épanché."
Ton commentaire rejoint en grande partie celui de Weencreft (je te renvois donc aux réponses que je lui ai faites). Merci beaucoup pour ton commentaire très juste et très touchant !

Cristale :
"La poésie libre et moi ne nous connaissons pas beaucoup mais je sais reconnaître la qualité du fil d'un précieux damassé alors ici, les mots ont ces couleurs et cette qualité qui font de leur tissage le plus merveilleux des ouvrages."
Ben, merci beaucoup pour ton précieux commentaire, finement brodé dans le plus beau des velours.

Myo :
"La poésie qui donne des frissons ne s'explique pas, ne se décortique pas... elle se vit, simplement, dans un instant d'émotion, un moment d'évasion de l'esprit."
Ben, c’est moi qui te remercie bien sincèrement ! Je me réjouis que ce poème ait su autant t'émouvoir...

Ombhre :
"Je ne peux rien dire d'autre sur ce poème qui a su me toucher en plein cœur, que j'ai relu plusieurs fois, en en savourant à chaque fois la douce nostalgie, et l'éternité des regards partagés. Et si les rêves trébuchent parfois, ils ne tombent pas."
Merci beaucoup de m’avoir fait part de votre émotion. Je suis très touché !

LeMat :
" Ce sont deux êtres d'âge fort avancé. Leurs mots sont peu et leurs silences beaucoup. Et pourtant cela pèse égal sur la balance. Et cela se ressent dans la présentation du texte. L'espace " silencieux " entre les vers, sont autant éloquents que les mots qui les entourent. Ils n'ont plus la même vivacité d'esprit et la mémoire fait parfois défaut. Mais quand elle est bien là, la mémoire avec ses souvenirs bien nets, et bien on les savoure, parfois on les retravaille pour les embellir. Les souvenirs, c'est tout ce qui reste. Alors on les bichonne. On les suspend hors du temps. A l'abri des regards, à l'abri des mots. Là est tout l'art du poète. Et cet homme âgé en est un, et toujours alerte."
Quelle belle lecture de mon poème tu as fait là… En effet, l’espace silencieux entre les vers veut beaucoup dire, sans doute autant que les mots. Et puis, il y a les souvenirs qui surgissent sur le tableau de leur amour vieillissant, des bribes de conscience, relus et revus à la lumière enveloppante d’un crépuscule rougeoyant, comme embrasant l’inessentiel et ne leur laissant qu’une mémoire épurée. Et, bien sûr, le temps n’a plus de prise sur leur histoire… Merci beaucoup pour ton bien beau commentaire !

Hiraeth :
"J'aurais voulu ou plus de tragique ou plus de coquinerie"
Je pense que le tragique et la coquinerie auraient l’un comme l’autre dévoyés l’intention première et la visée poétique. S’il est d’abord question d’un amour magnifié, l’histoire n’est pas celle d’un amour platonique ("sous nos pluies de baisers", "méandre adolescent", "nos petits jeux de grands enfants", "lit de roses"…) ni même d’un amour sans heurts, ou mythifié ("les rêves qui trébuchent", "bouquets de pleurs"…).

Et contrairement à vous, je ne trouve pas que "beaucoup de vers [soient] quand même assez "cucul la praline"". J’ai suffisamment vécu pour, aujourd’hui, croire en ce que j’écris, du moins, croire en une transcendance de l’amour, quelle que soit la forme qu’il (l'amour) et qu'elle (la transcendance) puissent prendre. Dans ce poème, j’ai simplement voulu montrer que l’amour n’est pas naïveté, il est conscience. Il me semble évident que les images doivent être regardées à partir du crépuscule embras(s)ant les vieux amants de toujours. C’est à cet endroit-là, au faîte de leur sagesse, que l’amour prend toute sa dé-mesure… Personnellement, rien que l’idée de leur amour grandi(ssant) me donne le vertige !


"Tout prend vie dans un poème de Davide. (…) J'aime particulièrement "les mots [qui] ne parlent plus". Et le dernier vers, génial parce que c'est tout simple mais fallait y penser !"
Merci beaucoup pour ce commentaire qui invite à la réflexion !

à tous

Contribution du : 22/01/2021 17:03
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