Merci aux sélecteurs et correcteurs, à l’ensemble des lecteurs et des commentateurs.

Embellie, Lebarde, Donaldo : vous avez bien saisi l’essence de ce texte qui se veut une métaphore de la fin inéluctable, proche ou lointaine de notre civilisation terrestre.

Socque : Je comprends votre réticence a propos du final mais pour l’instant je n’ai rien trouvé de mieux pour conclure.

Miguel et Arsinor : Que puis-je répondre à vos objections ? Peut être que si j’avais voulu faire œuvre scientifique j’aurais écrit une thèse appuyée sur les documentaires de Carl Sagan et de Neil de Grasse Tyson. J’ai seulement voulu écrire de la poésie. J’admets bien sûr que des auteurs férus de réalisme ne soit point réceptifs à mon imaginaire.
Pour moi ce serait un peu comme reprocher à l’apocalypse* de Jean de n’avoir pas de réalité et de méconnaître les connaissances astronomique de son époque.
* L’apocalypse de Jean est d’ailleurs un superbe récit poétique même pour les incroyants comme moi.

Papipoète : L’empreinte fossilisée n’est qu’un symbole métaphorique bien sûr. Comme je le dis ci-dessus je n’ai pas fait œuvre scientifique.

Raoul : Je vais suivre votre suggestion et remplacer funèbre par funeste. Ce qui peut-être ira dans le sens de Socque qui n’a pas apprécié que le poème s’achève sur une rime.

Miss Node : J’ai bien pris note de vos réserves sur la fin de la première strophe.
Sur l’expression « La planète vaguait : » Il s’agit bien du verbe vaGuer (errer – se laisser porter) et non de vaQuer (s’occuper à ses affaires)

Merci à toutes et tous.

Pour rejoindre le texte:
http://www.oniris.be/poesie/robot-fin-de-regne-10860.html

Remerciements à suivre ...

J'ai trouvé le texte pas assez fou pour ne pas prétendre à l'aspect scientifique...

Robot,

Je ne suis pas allée vérifier "vaguer" et en apprends donc le sens grâce à vous... cela dit, je n'avais fait la confusion qu'en 1ère (rapide) lecture : la 2e lecture m'a bien imprimé "vaguait", et alors, j'ai trouvé que son emploi est très malin, qui annonce à mes yeux le "tableau" de la plage !

Bonnes suites et à bientôt de vous lire !

@Arsinor : "pas assez fou"... que vous faut-il !?... j'dis ça j'dis rien, puisque les goûts et les couleurs, n'est-ce-pas... mais ne peux empêcher mon étonnement face aux images que je trouve personnellement "folles" justement.

Hiraeth : C’est toujours intéressant d’avoir le ressenti d’un lecteur sur des points précis car on se rend compte que ce qu’on a écrit n’est pas interprété de la même manière.
Dans votre lecture vous dites que le final n’a pas survenir brusquement (et vous êtes légitime à le penser) alors que lorsque j’ai écrit les deux derniers vers ils étaient dans mon esprit relié à la plongée du soleil dans la mer. Pour moi les deux évènements étaient concomitants d’où l’emploi du passé simple et de soudain. Mais vous avez probablement raison. Peut être ai-je après tout mal structuré le texte pour amener à cette compréhension.

Atom, Lulu, Pouet :
Comme je le dis ci-dessus à Hiraeth, l’intérêt des commentaires c’est de montrer la diversité des ressentis sur un même texte. Des interprétations qui ne sont pas forcément dans l’esprit de l’auteur quand il a écrit mais que peut être son subconscient à exprimé.
Ainsi, alors que certains coms voient la responsabilité humaine dans la catastrophe, je n’ai pas à l'origine cherché volontairement une quelconque faute à attribuer dans cette fin de règne qui ne prétendait qu’à « dire » l’inéluctable.
Pouet, j’ai eu la même proposition de Raoul concernant le remplacement de funèbre par funeste. Je vais retenir cet adjectif plus adéquat.

Merci à vous pour le temps passé sur ce texte.

Pour rejoindre le texte:
http://www.oniris.be/poesie/robot-fin-de-regne-10860.html

Citation :

Salut Robot,

oui, désolé pour la redondance.

En première lecture j'ai un peu buté sur ce "funèbre", peut-être aussi à cause de la rime. Après l'écriture de mon commentaire, j'ai lu les autres et me suis aperçu de la réflexion de Raoul à laquelle je souscris, comme d'ailleurs le commentaire de socque que je rejoins aussi.

En tout cas, bravo encore pour l'épure de l'évocation, la "non pesanteur" - absence de grandiloquence et de moralisme qui je trouve apporte d'autant plus de "force" au propos.

Au plaisir.

Je n'aime guère faire celui qui enfonce... et ce poème reste honnête. Je me suis montré sévère certainement parce que je m'intéresse à l'astrophysique et les corps célestes que cette science décrit ont des comportements contre-intuitifs. Songez seulement à l'étonnement que vous avez ressenti au moment d'admettre, enfant, que la Terre était (quasiment) sphérique et que nous tenions dessus à cause de la gravité, nous qui pensions que nous étions en bas et le ciel en haut ! Beaucoup de vidéos sur YouTube expliquent la lumière, les ondes, songez que la gravité elle-même est une déformation de l'espace-temps, ce qui est renversant. Le poème de Robot m'a paru sage à côté de mes références personnelles.

Pas de problème Arsinor.
J'ai bien compris votre point de vue. Je suis également un fan des émissions scientifiques ayant trait à la connaissance de l'univers. Et celà depuis longtemps déjà quand je regardais les vulgarisations de Carl Sagan. Mais comme je l'ai dit, la poésie n'aborde pas forcément la science sous l'angle de la rationalité.
J'ai abordé ici même il y a quelques années les accélérateurs de particules sous forme d'un slam fantaisiste qui avait bien plu à l'époque.

Cordialement
http://www.oniris.be/poesie/robot-slam-collision-6044.html

Je pense pareil que socque pour les deux derniers vers. Et que Pouet aussi apparemment.

Comme quoi, il y a bel et bien des critères de qualité objectifs en poésie.