Bonjour à tous,

je remercie le CE et les correcteurs pour la publication de ce texte et tout particulièrement marimay pour sa patience... :)

La réduction du Temps, ce titre, joue sur l'acronyme RTT (que j'ai réduit..),mais aussi sur le terme réduction d'une fracture, en l'occurrence sociale et/ou psychologique (d'où l'os et le fémur dans le poème), enfin plus prosaïquement de l'envie/besoin que le Temps passe parfois plus vite.

Je remercie les commentateurs socque, papipoete, Edgard, hersen, apierre et Arsinor.


J'en termine par un petit aparté.

Cela fait quelque "temps" que je constate des remarques recurrentes concernant mes textes quant à leur propension à "trop en faire", à trop mettre de métaphores, à surcharger, peut-être à vouloir "faire étalage"...

Je prends en considération cela et ne remets nullement en question les avis à ce sujet.

Toutefois je considère qu'un texte comme le dernier publié représente ce que je peux "faire de mieux" en l'état actuel des choses, qu'il correspond très bien à ma "vision" de la "poésie" et de la façon dont je souhaite l'exprimer.

Je constate une certaine"lassitude", c'est du moins mon impression, des lecteurs face à mes propositions. Et je ne pense pas pouvoir pour le moment remédier aux "problèmes" pointés dans les commentaires, tant au niveau de mes capacités que de mon "envie".

Il me semble aussi, c'est du moins mon impression, que le Lecteur onirien au sens large est plus en demande de Poésie Classique ou assimilée, ce que je conçois parfaitement.

Ainsi j'en tire les (mes) conclusions en me retirant de la vie poétique (d'Oniris) comme un illustre candidat aux élections avant moi... :)

Sans pour autant (dans l'immédiat) supprimer mon compte ou ne plus me connecter du tout sur le site, je compte prendre une certaine distance ou une distance certaine et me consacrer plus "intimement" à l'écriture, peut-être qui sait sur des textes plus longs et donc plus "chronophages".

En remerciant bien sincèrement le site et tous ses intervenants.

Portez-vous bien! :)


PS: ceci n'est pas un forum "d'adieux", simplement à titre "informatif" ne voulant pas "partir comme un voleur", mais souhaitant encore moins rameuter tout l'immeuble en franchissant le palier...

Écrivez, écrivez... Et revenez, car vous manqueriez au paysage poétique du site.
(Et vous savez bien que je n'aime pas commenter en poésie, mais que j'aime en lire).

Pouet,
Il ne pouvait pour moi y avoir plus mauvaise nouvelle que celle que tu nous annonces ce matin.

Va ton chemin, Pouet, mais s'il te semblait que reproposer des textes était possible, n'hésite pas, la porte est grande ouverte.

Je regrette moi aussi profondément que beucoup d'Oniriens aient foi en ce qu'ils considèrent comme une élite de la poésie, à savoir le classique pur et dur, et ceci au détriment d'expressions poétiques variées, auquel Oniris est très attaché.

Nous le voyons fort bien en EL, où les classiques font carton plein de coms en un rien de temps, et où les autres formes poétiques sont délaissées.
C'est le revers, sans doute, d'une médaille de celui qui veut s'émanciper, qui cherche à prouver que la poésie est partout, qu'elle n'a pas à compter ses pieds ou se passer d'un e. Et dans ce sens, c'est sans doute plus facile à commenter, il suffit de rester dans les règles, Littré en main.
Et n'allez pas croire que je n'aime pas le classique, ou ses frères le contemporain et néo-classique, c'est seulement que je déplore que l'on a l'air de chercher davantage une perfection d'écriture selon des règles établies plutôt que de se soucier de l'impact émotionnel qu'aura la poésie pour le lecteur.

Je le regrette pour ma part profondément. La poésie n'est pas que le poème, elle est dans tout le chemin qui nous amène à ce poème, c'est à dire toute la vie, tout notre imaginaire dans lesquels nous plaçons notre sensibilité.

Et il y a bien des formes pour l'exprimer, dommage, grand dommage que nous ne trouvions rien de mieux que de les hiérarchiser, horrible mot pour tout ce qui concerne l'Art.

Merci pour tout ce que j'ai pu lire sous ta plume, Pouet, mais heureuse que tu aies envie de continuer ton chemin en écriture, même si c'est sans nous.

bonjour Pouet
On ne pourra me taxer d'hypocrite, étant de ceux que " hors la rime " met en difficulté ; je me suis résolu à écrire autrement, et cela semble me réussir !
Je me moquais un jour de mon beau-frère, artiste peintre, qui depuis six ans égaie les murs de Coluche et autres Gainsbourg ; j'avais écrit un poème parlant d'une toile bleue, au centre de laquelle un point blanc faisait l'admiration des visiteurs de cette expo.
Il me dit ; " à ta place, j'aurais ôté le point bleu... " et évoquant ce qu'il peignait ( abstrait, très abstrait... ) il me dit ; " Picasso commença comme moi, en faisant des portraits ; il put même peindre la Joconde ! ) depuis ce jour, alors que déjà je l'aimais, je l'aimai encore bien davantage !
Cher poète, vous nous avez montré à l'occasion, que vous maîtrisiez l'art des vers à pieds rimés ; mais ce n'est pas votre domaine de prédilection.
Il y eut tant de hauts personnages qui partirent, ailleurs ; vous dites que vous ne cesserez point d'écrire comme vous l'entendez, mais plus ici !
Ce serait tellement dommage pour tous ceux qui aiment " du Pouet ", ceux dont il m'arrive de faire partie...
Je crois que vous en avez " gros sur la patate " tout simplement ?
alors...

Hello,
On ne se connait pas, je viens d'arriver
Mais pour avoir été là où tu te trouves, je ne peux que te souhaiter bonne chance et bon courage.

C'est agréable au début d'entendre "on reconnait bien ta plume" ou "que c'est riche!" et puis vient ce moment où ça se transforme. Finit la fierté d'avoir trouver sa voix, vient le doute quant à sa capacité à se renouveler. Et puis à vouloir faire de mieux en mieux à chaque fois, c'est vrai qu'à un moment on en fait trop. Et puis de toutes façons il y aura bien un jour où on atteindra la limite. On est malheureusement tombés dans cette culture de la performance qui bouffe un peu la magie même de l'écriture.

Il faut savoir simplement ce que tu veux, toi. Tu as l'air d'aimer ta plume comme elle est alors tu fais le meilleur choix. Ne te force pas :)
J'ai, pour ma part, arrêté la poésie classique du jour au lendemain. Puis la poésie tout court quelques années plus tard. Parce que je ne savais pas faire autrement que ce que javais toujours fait et qui commençait à me lasser autant que mes lecteurs.
Aujourd'hui elles me manquent et j'y reviens avec d'autres attentes, un autre regard et surtout d'autres échelles de valeurs. Quand celles de ton lectorat vont à l'encontre des tiennes il y a deux solution : changer ou changer de lectorat ^^

Peu importe ce que tu choisiras, bonne quête à toi

Cher Pouet,
Je regrette personnellement votre décision, ayant considéré votre poème, Un homme, comme sans doute le texte du site qui m’avait le plus remué. Mais je ne vais pas disserter sur votre choix, moi qui pour d’autres raisons que les vôtres m’éloigne aussi du site.

Je voudrais par contre dire ici, parce que c’est ici que ça se passe (pardon Pouet) que je me sens personnellement insulté par les propos de Hersen au post #3. Insultes aggravées par sa position au sein du CE :

« C'est le revers, sans doute, d'une médaille de celui qui veut s'émanciper, qui cherche à prouver que la poésie est partout, qu'elle n'a pas à compter ses pieds ou se passer d'un e. Et dans ce sens, c'est sans doute plus facile à commenter, il suffit de rester dans les règles, Littré en main.
Et n'allez pas croire que je n'aime pas le classique, ou ses frères le contemporain et néo-classique, c'est seulement que je déplore que l'on a l'air de chercher davantage une perfection d'écriture selon des règles établies plutôt que de se soucier de l'impact émotionnel qu'aura la poésie pour le lecteur. »
BEN VOYONS !! C’est bon, la poubelle est vidée ? Si vous saviez ce que je déplore, moi…

Je me retiens de développer la consternation que j’éprouve à cette lecture et demande aux autorités compétentes de bien vouloir étudier la modération de son post. Par la même occasion, pourriez-vous supprimer l’ensemble de mes commentaires de textes en appuyant sur une touche ?
Bellini

Citation :

Ah non ! Pas touche à ceux qui sont sur mes textes svp

Dommage Pouet, j'appréciais ta présence sur le site. Je te souhaite un meilleur ailleurs.

Bellini, arrêtez d'être aussi excessif. Oniris est un espace de liberté où chacun à le droit d'exprimer ses opinions. Vous n'allez pas traiter chaque membre du CE de tyran abusif chaque fois que l'un d'entre eux donne son avis ? Ça en dit long sur ce que vous seriez si vous occupiez leur poste...

Et bien hersen ? que ce passe-t-il ? Moi itou, avec une voix moins gutturale que celle de Bellini (forcément la faute à Ève) je me serais bien passée de ce jugement assez contrariant pour qui compte les syllabes et fouette les "e" en chassant le hiatus et bottant les fesses de la diérèse.
On fait c'qu'on peut avec nos modestes moyens, amateurs d'une ou de l'autre, ou de toutes les formes. Je ne reconnais pas là la hersen souriante, ouverte à tous les genres et avenante avec chacun.

Bon, les petits coups de blues ça arrive à tout le monde. La vie, si compliquée soit-elle, est belle malgré tout, on ne va pas se la gâcher inutilement.

Va en paix, chère consœur, je te pardonne.

Cristale


@Pouet

Il ne se passe guère plus d'une semaine sans qu'une nouvelle polémique s'engage!! Ainsi va la vie sur le site!

Classique, pas classique, trop prosaïque, trop hermétique, trop de métaphores ...

J'avais un perception contraire et je l'ai déjà soulignée à diverses reprises sur la fréquence des catégories présentées.

Moi J'avais plutôt l'impression que le classique était de moins en moins bien représenté et plus durement sanctionné dans les coms.

Les statistiques sur les éditions par catégories semblent me donner raison:
Chansons et Slams ( 542), Laboniris (21), Classique (583), contemporain ( 1525), Prose (456), Libre (2010), Néo-classique (1494).

En fait tout passe, tout lasse et la barre est placée tellement haut que chacun des auteurs dans le domaine où il croit s'exprimer, n'a pas toujours le moyen d'atteindre.

Quand il a la certitude d'avoir présenté ce qu'il peut faire de mieux, il accepte les commentaires même très pointilleux venant de lecteurs compétents sans trop sourciller, mais ne supporte pas ceux des autres, qui pour lui, manqueraient à coup sûr d'arguments solides.

Si on ajoute à cela les problèmes d'égo, le sujet devient vite explosif.

A chacun sa chance et sa décision de vivre ici ou ailleurs, moi je retourne mettre une dernière main au sonnet en cours.