Le héron cendré vous remercie pour vos réflexions toutes aussi pertinentes les unes que les autres : Lebarde, poldutor, socque, Ioledane, François, Hananke, Zeste, Robot, papipoete, Myo, Sympa, Luz, Ombhre, Atom, Dolybela, Lulu, Cristale.

Bien évidemment, je n’oublie pas le Comité Editorial et tous les membres d’Oniris qui ont bien voulu accepter ce court poème animalier ; ainsi que les lecteurs qui se sont cachés derrière les roseaux pour observer cet oiseau si surprenant.

Cependant, il me plairait d’avoir l’avis de certains spécialistes en la matière. Je m’explique, car tout s’est passé avant l’envoi, où il m’a pris l’idée saugrenue d’opérer des transformations dans le troisième quatrain. Bon, le mieux est que je retranscrive, ici, ledit, originel que je comptais envoyer au départ :

« Comme une ombrelle il ouvre et ferme chaque penne
Pour attirer sa proie en l’ombrage diffus ;
D’un bref piqué dans l’eau, gardon fige sans peine :
L’avale et puis repart vers de nouveaux affûts. »

Mais si j’ai changé si brusquement d’avis, c’est juste pour un simple petit mot : chaque (derrière penne), que j’ai utilisé uniquement pour ses 2 pieds. Car à bien observer si souvent cet oiseau, je sais qu’il ouvre ou ferme ses pennes (ou rémiges, ou plumes) d’un seul coup, et non une seule à la fois. Vous imaginez le boulot qu’il devrait abattre et le temps qu’il lui faudrait pour les actionner une à une… Le malheureux rentrerait souvent de la pêche avec le ventre vide. Aussi, si quelqu’un avait une idée de génie à me proposer… d’avance, un grand Merci !

PS. De toute façon, pour le « classique », c’était fichu, à cause de cou/coup, c’est pour cette raison que je l’ai proposée en « néo).

dream qui, à tous les poètes, souhaite une excellente soirée.

bonjour poète
Je pourrais écrier :

Comme sous une ombrelle où cligne chaque penne,
Il attire sa proie...

C'est ma proposition...

et j'ajouterais, suite à la proposition de papipoète :

"D'un bref piqué dans l'eau prend le gardon sans peine"
ou "...pêche un gardon sans peine"

qui évite cette l'inversion d'origine si peu gracieuse.

J'aimais bien les "rémiges" mais bon....

une petite précision technique ; mon ami Patrick jouit du plaisir d'admirer les ides de son bassin arboré, où nage du jaune, du noir, de l'argenté, mais un autre admirateur ne les quitte pas de l'oeil... le héron cendré !
sous son bec périrent koïs et autres poissons exotiques, jusqu'à ce que mon ami parvint à trouver une parade ; un genre de toile d'araignée géante, avec des fils tendus comme sur un harpe.
le héron n'est pas son ami, mais il ne le tuera pas !
mais Patrick insiste sur un point ; le héron ne pêche pas, il chasse !

Merci Amis poètes, Cristale et papipoete pour vos propositions intéressantes, et que je vais garder précieusement afin de les étudier minutieusement.

@papipoete, c'est très intéressant ce que vous me dites-là à propos de votre ami Patrick. Je savais que le héron chassait puisqu'il se cache derrière les roseaux pour guetter sa proie. cf."...repart pour de nouveaux affûts".... Mais je pensais qu'il pêchait aussi. Oui, à bien y regarder, je pense que votre ami à raison. Merci en tout cas à votre ami Patrick.. et à vous aussi, bien sûr.

Bonne soirée à tous les poètes d'Oniris

@Damy

Je viens de remarquer votre passage sympa sous ma poésie. Un grand MERCI.

@Quidonc. Un grand Merci également à vous. Je viens de noter la présence de votre gentil commentaire. Bonne soirée !