Le chagrin de Chopin - ici

Merci beaucoup au CE qui a inclus ce poème dans le catalogue d’Oniris. Je l’avais présenté dans la catégorie « classique » mais cette fichue diérèse à « a/é/ri/en » l’en a empêché. Merci donc de lui avoir trouvé une catégorie appropriée.
Merci aux lecteurs ainsi qu’aux commentateurs qui ont pris de leur temps pour leurs appréciations dont j’étais loin de me douter qu’elles fussent si généreuses.

@Hananke
Oui, a/é/ri/en m’a empêché la catégorie « classique ». On n’est jamais assez attentif. Hum… je ne comprends pas votre questionnement à propos du titre, peut-être en EL n’était-il pas le bon ? Merci d’avoir relevé les vers que je préfère aussi et merci beaucoup d’avoir apprécié l’ensemble.

@Miguel
Je suis particulièrement heureux de votre appréciation, connaissant vos exigences. Un bonheur que cette élégie vous ait plu et que vous l’ayez trouvée musicale.
« Pleurer sans égard », c’est-à-dire sans tenir compte de l’entourage ou du milieu.

@Inconnu1
Merci beaucoup pour vos remarques sur la forme, j’y suis particulièrement sensible.
Vous auriez souhaité un poème plus « intimiste » et daté, par exemple, de la rupture d’avec George Sand. Personnellement, je craignais qu’écrire à la première personne du singulier fut trop présomptueux de ma part. Mais vous m’encouragez dans l’idée d’un autre poème abondant dans votre sens.

@Myo
Je suis heureux que vous ayez pris plaisir à votre lecture et plus particulièrement que vous l’ayez trouvée musicale. Cela me comble.
« Égrener piano » et non pianissimo ou pianissimo forte.
La rime jamais/j’aimais ? Ma foi je ne sais pas. Il faudrait l’avis d’un spécialiste.

@GiL
Je suis très heureux de votre appréciation et plus particulièrement que vous ayez trouvé les alexandrins musicaux, tout comme Myo, vers laquelle je vous renvoie pour « piano ».
"La poésie est une clameur, elle doit être entendue comme la musique..." disait Léo Ferré.
Merci de citer les vers et la strophe qui vous ont particulièrement touché.

@papipoete
Comblé par votre très haute notation qui me va droit au cœur.
Vous avez raison, « Tristesse » a besoin du recueillement et c’est après l’avoir respecté que l’inspiration m’est venue pour ce poème. Vous développez parfaitement tout mon ressenti et je vous en remercie.
« Chaque vers de l’auteur va piano », ce compliment me touche vraiment.

@Provencao
Également comblé par votre très haute notation dont je vous remercie. Vous mettez l’accent sur la « sagesse » du chagrin de Chopin ainsi que sur la « Nocturne pathétique » pour « l’élucider », je suis heureux de votre ressenti. Et merci d’avoir trouvé délicieux le quatrain que vous avez cité.

@Sympa
C’est moi qui suis touché par votre émotion sur ce poème que vous trouvez « d’une grande sensibilité ». Je suis très heureux de cette appréciation. Merci infiniment pour votre haute notation.

@Castelmore
« Ajouter serait faire du bruit pour rien », merci infiniment pour votre délicatesse. Oui, bien sûr, l’âme de Chopin est venue me visiter particulièrement en écoutant « Tristesse », très intime pour moi.
Touché par votre haute notation.

@pieralun
Merci beaucoup pour votre appréciation. Si Lamartine et Verlaine sont venus s’immiscer, c’est vraiment inconsciemment et c’est plutôt encourageant.

@Cristale
Une telle notation de ta part voudrait-elle dire que je rivalise ?
Ta critique me rassure, je suis si peu sûr de moi quand je m’essaie à la versification classique. Tu parles de « talent », moi je sais pertinemment qui en est doué. Merci infiniment.

@ferrandeix
« Un peu laborieux » dû aux contraintes de la prosodie, oui, j’admets avoir passé quelques heures et cela peut se ressentir. Je suis heureux toutefois que vous ayez été sensible à la « nostalgie qui émane de certaines strophes ».
J’avoue mes méconnaissances de l’écriture euphonique. Je fonctionne à l’oreille et je m’aperçois qu’elle n’est pas suffisamment exercée pour éviter certaines cacophonies. C’est dommage et je vous remercie d’avoir relevé la plupart d’entre elles. Je crois ainsi que j’y serai plus attentif. Une seule question : je ne comprends pas que le « re » passe mal dans « écorchures ouvertes ».

@Vencreeft
« Un prosaïsme un peu factuel », je suis d’accord avec vous. Est-ce parce que j’ai voulu embrasser toute la biographie de Chopin ? Je crois plutôt que le souffle poétique fait défaut parce que je reviens depuis peu à la poésie que j’avais délaissée depuis longtemps. D’accord aussi avec le « oh » de « oh sache que j’estime », je m’étonne d’ailleurs qu’il n’ait pas été signalé par d’autres.
Je suis heureux de vous avoir donné envie de creuser dans la vie de l’artiste. Emportez le dernier vers là et autant qu’il vous plaira.
Un grand merci pour vos félicitations.

@dream
Très sensible à votre très haute notation. J’apprécie particulièrement que vous souligniez « l’absence d’ornements superflus », j’essaye de rester sobre et de ne pas me laisser emporter par de grandes envolées lyriques qui seraient pourtant mon penchant naturel.
Merci pour les applaudissements aux vers que vous avez cités.

Bonjour Damy

Oui, pour le titre, il me semble me rappeler que vous aviez oublié
de taper le c de chagrin mais les correcteurs ont pallié à cette
étourderie. ( En E.L.)

H

Bonsoir Hananke,

Merci beaucoup d'avoir alerté sur cette coquille et grand merci au CE de l'avoir prestement corrigée.

Cordialement.

Merci Damy pour ce retour sur commentaire, un petit mot pour chacun fait toujours plaisir.
Le talent, tu l'as toujours eu, il te suffisait de revenir dans le starting-block pour le réveiller et lui redonner son élan naturel. Quant à rivaliser, je sais que ce n'est pas ton objectif, ni le mien, nos univers poétiques sont trop différents, je souhaite simplement que ta plume continue de nous offrir cette poésie et ses musiques "damyennes" qui lui sont si particulières.
Au plaisir, j'espère prochainement, de découvrir le nouvel op.21 n°4 de Damy sur le catalogue onirien.


Peut-être que cette musique t'inspirera un nouveau poème :
Sérénade de Schubert

Bonjour

Oui, ces diérèses ou pas des mots finissant en ien sont chiantes,
il faut bien l'avouer. Je vérifie toujours avec le Littré.

Aérien se diérèse, et ancien fait les deux, il y a de quoi s'y perdre.

H

Allez je vais trancher dans votre dialogue avec Crital. Il n'y a effectivement pas de rivalités, mais deux grands talents dans des univers différents. En tout cas, moi je suis fan des deux, je le dis et le répète à qui veut l'entendre. Damy vous vous posiez récemment la question de savoir si votre plume avait encore des choses à dire. Je crois que le dernier Damy et les commentaires enthousiastes parlent d'eux même.

c'est l'outil " Shubérien " que je jardinerai tout-à-l'heure, et mes rosiers semblent me susurrer " oui notre maître, les fleurs que nous vous montreront, seront comme les couleurs de cette Sérénade...merveilleuses ! "

" montreron/s " bien sûr !
je suis ému !

Citation :

Rivaliser n'est pas mon objectif, effectivement. C'était une boutade, tu l'auras bien compris. Nos univers poétiques sont différents, en effet. Ils se traduisent dans nos sensibilités. La tienne revêt une grâce toute particulière de féminité alors que je ne suis qu’un pauvre homme.
Tu tiens haut la main la palme du meilleur auteur de poésie. Hananke te suis de peu, je voterai pour lui la prochaine fois, par orgueil masculin et pour t’éviter le vertige

Ma plume (que tu sembles apprécier et je t’en suis vraiment reconnaissant) a longtemps souffert de son absence. Elle revient la/bo/ri/eu/se/ment, je ne sais dire jusqu’à quand. Peut-être aurai-je le temps de composer sur cette magnifique sérénade de Schubert que tu as choisie. Après Varsovie, Vienne, pourquoi pas ? On reste dans la même géographie et Schubert, mort aussi jeune que Chopin, laisse aussi derrière lui une œuvre immense. Permets-moi juste de m’imprégner.

Un grand merci, en tout cas, pour tes chaleureux encouragements.

Merci Damy pour ton retour sur mes mots.

Je ne veux pas te mettre la pression mais je serais curieuse de voir ce que tu pourrais écrire en écoutant cette musique sublime. Personnellement je m'en sens bien incapable.

J'ai lu que Myo te posait, ou se posait, à propos de tes rimes, la question des sonorités équivalentes ou non de "jamais" et "j'aimais".

Permets-moi de répondre que les rimes sont valables étant donné que les "ais" se prononcent de la même façon.
Phonétiquement : jamais [ʒamε] j'aimais [ʒε:mε]

"ais" se prononce è

Tu peux trouver des exemples sonores ici :
De l'importance de bien prononcer

Au plaisir d'autres échanges ici ou là.