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Retours sur mon "Dessein d'enfant"
Expert Onirien
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Bonjour à tous,

Je n’étais pas vraiment satisfait de mon Dessein d’enfant avant de l’envoyer, et ne le suis guère davantage aujourd’hui ; en fait, pendant l’écriture, je me suis vite senti écartelé entre deux… dessins/desseins, justement : j’étais parti sur l’idée d’une évocation philosophique et légèrement nostalgique sur la fuite du temps, mais voilà qu’une empreinte émotionnelle, introspective et rétrospective, a voulu redessiner l’ensemble du poème, lui donner une coloration douce-amère, sans doute plus incarnée, mais au détriment, peut-être, de la visibilité/lisibilité.

Ligs (passionnément) :
" Tout d'abord j'aime beaucoup la mise en page.
Les mots me portent. Les sonorités aussi.
Le monde n'existe-t-il que dans la relation à l'autre ?
Les images sont d'une grande beauté.
"
Merci beaucoup pour votre petit commentaire, et heureux que vous ayez apprécié ce poème. Au plaisir de se recroiser.

socque :
"Je me rends compte que l'expression "maux d'amour" ne porte sans doute pas de jeu de mots, c'est moi qui lui ai superposé "mots d'amour". L'association n'en est pas moins, selon moi, très usée. "
En effet, vous avez tout à fait raison, l’association de ces deux mots n’a rien de nouvelle et je n’ai pas vraiment cherché à y faire entendre "mots d’amour", quoi que ces "mots" aient tout à fait leur place dans le poème, car à ces "mots" succèdent parfois d’autres "maux".

"on se souvient tristement des "moirures du temps" qui m'apparaissent inutilement précieuses (en plus je ne vois pas trop ce que cela veut dire)"
Les "moirures" m’évoquaient tout à propos l’aspect changeant des choses, les reliefs de nos vies, le creux des vagues, les reflets, le terne et la brillance… il y a dans une moirure toute l’ossature et les nervures de notre existence.

"le poème garde la même efficacité, le même pouvoir d'évocation, seulement je regrette que ces belles qualités servent un propos de nostalgie à mes yeux facile : la petite enfance c'était bien, les orages surviennent, les "maux d'amour" (…), on se souvient tristement des "moirures du temps" (…) et voilà on va mourir."
Oui, c’est vrai aussi, désolé que vous n’ayez pas été davantage sensible à ce que j’avais mis de moi dans ce poème. Merci beaucoup pour votre commentaire et d’avoir obligeamment et précisément signalé ce qui avait limité votre plaisir.

Dugenou (beaucoup) :
"Oui, je ressents ce texte comme un lavis d'encre de chine, des couleurs de l'enfance jusqu'au noir et blanc nuancé, en demi teintes. Des traits enfantins, jusqu'à la lucidité de l'adulte... Un pont jeté entre l'enfant et son parent..."
Une interprétation qui me parle, oui ; un tableau qui, soumis aux caprices du temps, perd peu à peu de ses couleurs. Merci beaucoup pour ton passage ici.

Eclaircie (passionnément ↓) :
""mai vantant ses couleurs" que l'on peut imaginer orthographié autrement."
Oui oui, c’est vrai, "ventant" ; j’y avais pensé, mais après coup.

""Lavis" issu des Beaux-Arts."
"Lavis", c’est aussi un jeu de mots : "La vie"

"Et ce dernier vers où je lirai aussi "étreindront""
Ah oui, c’est une belle idée que celle d’embrasser le monde du regard au crépuscule de la vie !

"Seul la "pensée en fleur" me semble moins à sa place."
Si si, le "réel aiguisé" métaphorisant la fin de l’enfance et l’entrée dans l’âge adolescent/adulte, tu comprendras que la "pensée en fleurs" se réfère au développement de l’intellect. Enfin, c’est comme ça que je l’entendais personnellement.

" La forme libre est libre, bravo ! Ensuite, j'avoue, pas un mot qui ne me semble pas à sa place. Tous les espaces pour me poser, juste où il convient de le faire. "
Ben, merci beaucoup pour ton commentaire et ton appréciation élevée.

Hananke (un peu) :
"…ça part après dans toutes les directions et j'ai du mal à suivre le cheminement de ce texte. Le réel aiguisé des orages ??? Serpentements ??? Finalement, encore une déception, le poème semblant se perdre comme une rivière dans des méandres d'où il ne sort pas."
Bien sûr, je comprends tout à fait votre avis – et vous remercie de me le donner en commentaire –, d’autant plus que je connais vos goûts poétiques et votre souci de simplicité dans l’écriture. Pour ma défense, j’avancerai l’hétérogénéité du langage poétique, et de fait, son pluralisme et sa complexité, du plus littéral, ou évocateur, au plus imagé, ou abstrait, du plus classique au plus libéré, du plus prosaïque au plus lyrique etc. Et aucun n’est meilleur qu’un autre, je crois ; simplement, parfois, notre sensibilité nous fait préférer l’un à l’autre, un mo(n)de d’expression à un autre. Je trouve intéressant, parfois, d’aller nager dans des eaux où je n’ai pas pied : parfois je coule, parfois je flotte à peine, parfois j’ai la sensation de nager avec une certaine aisance. Ça dépend !

"J'aime bien le début de ce poème en forme libérée : un seul regard
a dessiné le monde-ma chambre et ton sourire-. Je retiendrai les 3 premiers vers.
"
C’est déjà pas mal, je m’en contenterai. Merci beaucoup d’être passé.

hersen (un peu) :
"Tout me semble très bien dit dans ce poème, il y a de la recherche. Sauf que j'en reste "intellectuellement" à la vision que les mots provoquent. je ne ressens pas d'émotion. je pense qu'il y a une volonté de dire "trop" et je me perds, chaque vers quasiment n'entraînant pas forcément l'autre. Je fais donc une lecture assez hachée, et c'est probablement ce qui nuit à une montée d'émotion, que vraiment j'aurais aimé ressentir."
Une volonté de trop dire, oui, je comprends très bien, d’autant plus que tu justifies ensuite en écrivant ceci : "chaque vers quasiment n'entraînant pas forcément l'autre". Tu n’as pas trouvé le fil rouge autour duquel dérouler le poème, et donc, lui trouver un sens, une saveur, ou du moins, en ressentir quelque chose. En fait, tu es simplement restée en dehors de lui. C’est ce que je disais en introduction, la difficulté que j’ai eue à clairement décider d’une "intention", et d’une seule, et de la suivre de bout en bout, et surtout, de manière suffisamment intelligible. Merci beaucoup pour ta sincérité. C’est noté !

papipoete (bien ↓) :
"Quand dessein rime ( pauvrement ) avec destin, ce premier regard d'une mère se coulant à celui de son enfant... L'enfant jusqu'à devenir grand, fera des dessins où sa mère sera son héroïne à dessein ; mais délaissant ses crayons de couleur, viendra le jour où des larmes mouilleront la page..."
Comme c’est joliment et tendrement exprimé. Je plussoie (ou je "pluslaine", comme dirait Pouet).

"Le développement m'apparait plus abscons..."
Le "réel aiguisé" intaille la rupture de cette relation avec la maman, et, a fortiori, l’entrée dans l’âge des grands. Une rupture douloureuse à laquelle succède une er-rance, "serpentements" et "maux d’amour", un manque persistant, inconsolable, en toile de fond. Mais en-deçà, on peut juste y voir les différents moments d’une vie : l’enfance et ses "crayons de lune", le "réel aiguisé" de l’adulte et les errements/égarements et douleurs qui sont les siennes, inhérents à toute existence humaine. Enfin, la vie qui s’estompe et le regard qui se referme doucement, se décolore et éteint le monde qu’il avait dessiné. Voilà ! Merci beaucoup pour votre sympathique commentaire.

ANIMAL (beaucoup ↓) :
"la présentation me dérange, trop éparpillée pour que les images prennent une réelle densité. Mais peut-être est-ce le propre de ce poème que de rester évanescent."
Hormis le vers "tout ce qui fut ", qui aurait gagné à être accolé à la strophe précédente, les espaces évoquent pour moi la légèreté, l’évanescence, l’étirement du temps, un peu à l’image de mon poème "Nous deux", publié il y a peu sur Oniris.

"J’aime bien ce poème aérien, presque volatil, qui parle de l’humain, depuis ses premiers jours au monde jusqu’aux derniers où il s’apprête pour le long départ. Douceur et tendresse, malgré les quelques avanies de la vie, sont les qualificatifs qui me viennent à l’esprit pour toute une existence résumée en quelques vers"
Exactement, vous avez bien résumé mon poème ! Heureux qu’il vous ait fait ressentir "douceur et tendresse", car c’est ce que j’y ai mis en priorité, le regard se voulant tendre avant d’être nostalgique. Merci beaucoup pour votre passage.

Lebarde (un peu ↑) :
"Je ne voudrais pas qu’on croit que je déserte le site mais ça plus ça plus ça, moins ça, j’ai l’enthousiasme en berne. Est ce moi, est-ce les poèmes qui sont proposés,sans doute un peu les deux. J’ai bien aimé l’image de la dernière strophe mais je ne suis pas trop fan de ce type de poésie. Un avis tout personnel. Ne m’en veuillez pas."
Si vous étiez un personnage de Blanche-Neige, je parie que vous seriez Grincheux, je me trompe ? Bon, je ne vous en veux pas le moins du monde, j’espère simplement vous retrouver en meilleure forme bientôt. Concernant "ce type de poésie" (dont vous n’êtes pas fan), vous pouvez lire ma réponse à Hananke. Merci en tout cas pour votre passage.

Corto (beaucoup ↑) :
"Une fois de plus l'auteur nous fait partager ce qui emporte son regard intérieur. Ce n'est pas le concret qui compte mais la relation, le ressenti, l'éphémère, le temps qui passe. Il y a ce qu'on a su dire et ce qu'on n'a pas su dire. Je mets au centre de la démarche cette belle formule: "que n’ai-je su graver les souvenirs de nous
les moirures du temps". C'est beau à en rêver comme le rêve qui nous fait vivre.
"
Je suis emporté par votre regard de commentateur-poète, autant que vous avez, semble-t-il, été emporté par le mien, dans ce poème. C’est beau, cette osmose ! Merci beaucoup !

Myo (beaucoup ↑) :
"Un regard qui s'ouvre au jour puis lentement en fait le tour.. Le tour d'un monde, de notre monde intérieur, limité mais unique. Nous ne saurons de la vie que ce que notre regard en aura capté, notre regard et notre coeur ouvert... et ce monde unique s'éteindra avec nous. Un poème épuré qui en quelques mots porte toute l'intensité de notre destin."
Je suis tout à fait sensible à vos mots et à ce que votre regard a capté/retenu de la vision dessinée dans mon poème. On comprendra que le regard, d’abord, est un regard intérieur. Merci beaucoup pour ce commentaire pétri de poésie.

Ombhre (beaucoup ↓) :
"Un seul regret sur la forme très éclatée de ce beau poème qui m'a un peu dérangé dans ma lecture, mais de n'est que mon ressenti."
ANIMAL a fait la même remarque, je vous invite à aller voir la réponse que je lui ai faite.

"un beau poème, empli de nostalgie, de légèreté malgré une certaine tristesse qui s'en dégage, esquisse crayonnée du temps qui passe sous le Pont Mirabeau... (…) J'ai été touché par ce poème qui passe presque sans laisser de traces, mais dont la saveur légère se savoure."
Il y a sans doute quelque chose du "Pont Mirabeau" (Apollinaire), c’est vrai, comme dans tous les poèmes, et qu’ils sont nombreux, à évoquer le temps qui passe et "Les sanglots longs / Des violons / De l’automne" (Verlaine). Je me réjouis que vous parliez de "légèreté, malgré une certaine tristesse qui s’en dégage", car je ne voulais pas tomber dans le pathos et le larmoiement. Merci beaucoup pour votre joli commentaire.

Vincente (beaucoup) :
"…l'on sent le vagabondage mémoriel envahir la plume qui lézarde dans son passé, et se lézarde sous la torsion du temps, jusqu'à cette blessure portant à la sourde mélancolie par ces "flétrissures sans fard", qui inspirent ce poème. Comme si la prise de conscience de l'état mental de l'adulte ne parvenait pas à se satisfaire de ce qui l'avait construit et porté jusqu'alors."
Très touché par l’empathie qui est la tienne, et qui nourrit ton discernement : j’ai cherché au sein d’une nudité, qui s’est offerte à moi – un dénuement peut-être aussi –, à revisiter cette blessure (ou ces blessures) et tout ce qu’elle a/qu’elles ont engendré de peines, ou suscité d’interrogations, jusqu’à aujourd’hui. Un regard rétrospectif, donc, un constat douloureux sans doute, mais tendre surtout ; un poème, qui, finalement, n’est aujourd’hui qu’un nuage un peu gris dans mon ciel.

"D'où cette interrogation en préambule, "Le monde est-il le miroir de la conscience ?". Question qui, si elle devait avoir une résolution absolument affirmative, dirait que notre esprit est celui qui domine notre réalité, à l'insu, voire au mépris, de la réalité exogène. Terrible constat sauf à imaginer que notre conscience est capable d'apprentissage, d'évolution et de prises de recul. Recul face au miroir qui nous dicte une apparence ; un salut plus qu'une échappatoire pour voir la vie plus belle que celle que nos yeux des mauvais jours nous présentent."
C’est tout à fait vrai. Notre conscience est capable d’apprentissage. On parle simplement de "grandir", mais l’on peut parfois parler de résilience... Bref, merci beaucoup pour tes mots bien choisis et ton regard qui s’est fondu au mien, dans le mien, le temps d’un instant.

emilia (beaucoup) :
"Un questionnement philosophique proposé par l’exergue « le monde est-il le miroir de la conscience ? », à travers un regard d’enfant à la fois introspectif et en rapport avec l’autre et le monde extérieur dans un lien unique évoqué par ce seul vers « ma chambre et ton sourire », qui se dessine en gardant sa part de mystère déroutante, un peu comme un tableau de Magritte suggéré par les jeux de mots homophones « blanc sein/ blanc-seing et dessein/dessin », dans une intentionnalité qui se mêle à la technique picturale (dessin/crayons/grains/couleurs/lavis), avec un constat qui semble amer d’une enfance ( griffonnée/l’horizon rayé/les fatras des maux d’amour, les flétrissures/, l’impuissance exprimée « que n’ai-je su graver… » et qui renvoie sur une autre interrogation troublante portant sur un « peut-être… » qui reste énigmatique…"
Un beau condensé de mon poème dont je ne peux que souscrire et saluer l'intéressante analyse, finement crayonnée par votre sensibilité. Merci beaucoup.

Pouet (beaucoup) :
"peut-être un peu du fameux mot de Calderon "La vie est un songe"."
J’ai pas vraiment pensé à ça en écrivant ce poème, mais…

"Quel enfant (ou adulte) ne s'est-il jamais posé la question de la disparition du monde juste en fermant les yeux? Chacun vivant dans un monde différent à l'aulne de son regard. Monde identique et différent pour chacun."
Tout à fait, nous vivons dans un monde de représentations ; ça me fait d’ailleurs penser à l’enfant "différent" de ton poème "Des lignes et des chemins".

"L'enfance n'est pas un souvenir mais un état perpétuel pour ceux qui savent entretenir l'imaginaire, s'abandonner au croire en ignorant les croyances. S'il suffisait d'avoir des yeux pour voir..."
Quel plaisir de finir ma lecture des commentaires avec ces mots ! Merci beaucoup à toi. Je donnerai en réponse, ou plutôt en résonance, la célère phrase de Saint-Exupéry : "On ne voit bien qu’avec le cœur. L’essentiel est invisible pour les yeux."

Outre les commentateurs/commentatrices, que je remercie une nouvelle fois de s'être attardés sur mon poème, je remercie chaleureusement le CE pour la publication de celui-ci. A bientôt !

Contribution du : 11/05/2021 19:24
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Re : Retours sur mon "Dessein d'enfant"
Maître Onirien
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De Les Alpes
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Bonsoir Davide,

Merci pour ce retour sur commentaire très complet. Il est toujours intéressant de comparer son propre ressenti à ce que l'auteur a voulu exprimer.


Contribution du : 11/05/2021 21:43
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Re : Retours sur mon "Dessein d'enfant"
Visiteur 
Bonjour Davide

Merci de votre retour.

Oh ce n'est pas une question de classique ou de libéré.

Il n'y a pas longtemps, je ne me souviens plus du titre
mais dans un "classique" après un premier très bon quatrain,
le reste du poème était tout à fait incompréhensible.

Je ne sais quoi vous dire.

H

Contribution du : 12/05/2021 16:06
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Re : Retours sur mon "Dessein d'enfant"
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19/02/2021 09:01
De La Terre
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Bonjour Davide, merci pour ce retour en couleurs et en musique. J'ai vraiment apprécié votre poème, j'espère vous relire bientôt !

Contribution du : 12/05/2021 16:08
_________________
Sur le plus haut trône du monde, on n'est jamais assis que sur son cul.
Montaigne
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Re : Retours sur mon "Dessein d'enfant"
Visiteur 
Je suis venue lire cette discussion, car j'aime beaucoup sa mise en page...hihihi, mais pas que, bien sûr !
Je suis bien navrée que tu ne sois pas satisfait de ce poème.
Comme l'évocation philosophique et nostalgique m'aurait laisser rêveuse (voire "dubitative") ton "écartèlement" m'a de suite emballée (serai-je sadique ?), car un "écartelé" qui offre un texte plus "incarné", oh ! voilà pourquoi j'ai vraiment beaucoup aimé !
Quant à la visibilité/lisibilité, ce n'est pas du tout ce que je préfère en poésie, personnellement.

Contribution du : 13/05/2021 04:46
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Re : Retours sur mon "Dessein d'enfant"
Expert Onirien
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ANIMAL : Totalement d'accord avec vous ! Merci.

Hananke : Ce qui est incompréhensible pour quelqu'un ne l'est pas nécessairement pour un autre. Et puis, il est également possible de "ressentir", voire d'être franchement ému, sans pour autant tout comprendre de ce qu'on lit. Sur ce poème, précisément, je peux tout à fait comprendre les difficultés de compréhension qui ont été les vôtres, et que d'autres commentateurs ont également signalées.

Après, je ne vois pas bien de quel poème vous voulez parler, vous m'excuserez donc de ne pas pouvoir vous donner une réponse ou un éclaircissement. Cela dit, je serai curieux de savoir de quel poème il est question.

Ligs : Merci beaucoup à vous ! Oui j'aime bien ce bleu et ces petites notes de musique, je m'y suis habitué dans mes remerciements.

Eclaircie : Merci pour les compliments. J'ai déjà expliqué les raisons pour lesquelles ce poème ne me satisfaisait pas entièrement, j'ai la sensation - toute personnelle - de ne pas avoir été suffisamment clair/explicite dans l'intention et dans le cheminement. De toute façon, il y a toujours des textes de nous que nous préférons et d'autres que nous aimons moins, voire, que nous n'aimons pas du tout. C'est ainsi.

Je ne sais pas si tu es sadique, mais, si je m'en réfère à l'une des définitions que donne le CNRTL - Personne qui a tendance à exercer sur autrui des violences morales ou physiques, qui prend plaisir à faire souffrir les autres - je répondrai : non.


Citation :
Quant à la visibilité/lisibilité, ce n'est pas du tout ce que je préfère en poésie, personnellement.

Je te comprends tout à fait ! Moi, en revanche, j'ai souvent besoin d'une certaine "visibilité", même limitée, car je navigue assez mal lorsqu'il y a trop de brouillard...


Contribution du : 13/05/2021 14:24
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Re : Retours sur mon "Dessein d'enfant"
Visiteur 
David, ouf, tu me rassures surtout avec le Cnrtl...ma bible.
C'est assez intéressant car je viens de lire et répondre chez Inconnu1 sur ces explications à son poème "un p'tit bout de trottoir" et je ne vais pas répéter, car tu as lu ma réponse là-bas, concernant le visible/invisible ou réciproquement.
☺♪☼

Contribution du : 13/05/2021 23:57
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Re : Retours sur mon "Dessein d'enfant"
Maître Onirien
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Salut,

merci pour le retour.
Le Petit prince était mon histoire préférée quand j'étais petit. Aujourd'hui, je n'ai pas grandi

Contribution du : 14/05/2021 09:38
_________________
La compréhension n'est pas nécessaire à la poésie, mais la poésie est nécessaire à la compréhension.
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Re : Retours sur mon "Dessein d'enfant"
Expert Onirien
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Eclaircie : Allô, ici l'astéroïde B 612, ton message crypté a été bien reçu. Au plaisir de nouveaux échanges interplanétaires...


Pouet : Ma phrase préférée du Petit Prince, que j'avais failli mettre en exergue de l'un de mes poèmes :

"Mais si tu viens n’importe quand, je ne saurai jamais à quelle heure m’habiller le cœur…"


Contribution du : 14/05/2021 13:15
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Re : Retours sur mon "Dessein d'enfant"
Visiteur 
@ Pouet ,
Tes enfants aiment-ils autant que toi ?

@ David , le numéro de votre astéroïde me fait un peu peur, rapport aux vitamines qu'elles m'évoquent. Mais je vais apprivoiser ma crainte et savourer votre humour.
Ah ! Mince, c'est vrai on se tutoie !
Hier j'ai lu une histoire à mes petits enfants. Ça s’appelait "Trouille, frousse et pétoche" (je ne retrouve pas le "Toupie"' des années 92 et plus, dans le lequel elle figurait, pour citer l'auteur et l'illustrateur, ils ont du l'emporter pour l'apprendre pas cœur).
Il y avait une chanson, qu'une gamine se chantait et dont le refrain était ( de mémoire)
"Trouille frousse pétoche
vieilles sacoches, ...cabosses
espèces de fées carabosses..."
Je suis hors sujet ? Totalement, mais si vous parlez de l'enfance et de souvenirs littéraires de l'enfance, j'ai envie de créer un sujet, là-dessus : comment éveiller un enfant à la littérature et la poésie ?
Voire une catégorie "contes et nouvelles, poèmes pour enfants"

Contribution du : 15/05/2021 04:08
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