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1 Utilisateur(s) anonymes
Remerciements pour correspondance. |
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Maître Onirien
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08/06/2013 21:10 Groupe :
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21893
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Le texte se trouve ici : http://www.oniris.be/poesie/cyrill-correspondance-11108.html
À tous, au CE qui a permis la publication de cette missive, au lecteurs qui m’ont fait le plaisir d’un commentaire, et à Erik Satie bien entendu, merci. Un petit mot pour la genèse de ce texte : apprenti au piano durant quelque années et sur le tard, j’ai abordé ce compositeur avec une grande joie, mais je me suis heurté à des difficultés qui m’ont fait abandonner l’exercice. Ce fut cependant un vrai bonheur que cet apprentissage, et les annotations de Satie m’ont permis de continuer à le fréquenter, autrement qu’avec l’instrument. L’amitié musicale que je lui vouais a initié l’écriture de cette lettre, mais j’ai dû bien vite m’effacer au profit de ma correspondante, qui pouvait alors transcender cette affinité en amour, par le truchement de ces indications de jeu si originales. Je regrette deux petites choses dans ce texte tel que présenté ici : 1- L’anachronisme, qu’Eclaircie m’a fait remarquer très justement, dans l’exergue. J’ai rajouté celle-ci un peu au dernier moment, ayant pris connaissance de cette histoire de courrier dans le ventre d’un piano. Je n’ai pas réfléchi, dommage, car je voulais ma correspondante vivante, de notre siècle, et qui écrirait à un mort si vivant par son œuvre qu’il pouvait se matérialiser dans cette valse finale. 2- Quel dommage que ces dièses mal faits, et même pas centrés sur le texte, pour le séparer des annotations sous le texte ! Je ne les ai même pas calculées en prévisualisation, je m’en mords les doigts ! Eclaircie, je vous remercie, déjà, de commenter mes textes si régulièrement. Ici, vous avez apprécié de pouvoir être à l’aise comme profane en musique et j’en suis ravi. Je ne voulais pas faire un texte savant, et d’ailleurs je n’ai que quelques notions de solfège. L’important était la poésie des indications de jeu, ce qu’elles peuvent inspirer, et ce qu’elles m’ont inspiré. J’espère que vous avez pris du plaisir à l’écoute des morceaux. Annick, vous avez apprécié, comme Eclaircie, les alexandrins. Ainsi que la préciosité de l’écriture. J’en suis bien content. Ce fut un grand plaisir pour moi d’écrire de cette façon et je me réjouis d’avoir pu le partager. Vous vous posez la question du souvenir ou de la projection mentale. Vous avez votre libre arbitre de lectrice, pour ma part j’opte pour la deuxième solution, mais qu’un lecteur imagine autrement rajoute au plaisir du partage. Merci pour votre commentaire. Damy, vous m’avez conseillé pour finaliser ce texte et je vous en sais gré. Profane peut-être, mais vous avez une sensibilité musicale et cela vous a suffi pour entendre la musicalité que j’ai voulu apporter à mes mots. Croyez bien que je suis très à l’écoute de vos remarques et de votre compréhension. Papipoete, je vous remercie aussi de votre fidélité. Vous avez raison, cette élève, si elle échoue à interpréter son maître en musique, n’échouera pas, ni dans sa composition écrite ( du moins le voulu-je ) , ni à le séduire. Je me plais à penser que ce serait une douce compensation pour ce compositeur qui a connu tant de déboires et de misère. Vincente, merci pour ton commentaire si détaillé, je suis impressionné par la qualité de ton appréhension, mais je lis que tu aimes beaucoup Satie, alors rien d’étonnant peut-être. Tu as cité plusieurs extraits, et je vais en citer en retour pour donner quelques clefs ( de sol ) : « comme une altérité à vos altérations » : j’aurais dû, peut-être, ou peut-être pas, indiquer ce qu’est une altération en musique : c’est un dièse ou un bémol, qui hausse ou abaisse la note d’un demi-ton, ou un bécarre qui la remet d’aplomb. Mais tu as eu une tout autre interprétation et celle-ci m’est tout à fait agréable. « ornement relatif à m’éloigner de vous » : un ornement, c’est une fioriture, des notes d’agrément, écrites plus petite que les autres et qui enrichissent la note auprès de laquelle elles sont écrites. C’est surtout en musique baroque qu’il a été employé. Il ne convenait pas à l’approche sensuelle et surtout authentique que l’élève a voulue, tu l’as bien fait remarquer. Pour cela et toutes les autres remarques que tu as faites je te remercie. Encore une fois, enchanté par tant de bon retours de votre part, à tous. Cyrill PS : Je remercie également tous les oniriens qui ont participé à mon fil « c’est à peine si… que », dont Eclaircie, pour m’aider à délibérer sur cette formule, qui se retrouve dans la phrase suivante : « Mais sitôt dans l’azur c’est à peine, mon Dieu, si le son se déploie qu’indigent il s’étiole. » . Tout le monde y est allé de sa proposition et de son imaginaire, et nous avons bien ri !
Contribution du : 14/06/2021 18:24
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Re : Remerciements pour correspondance. |
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Visiteur
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Merci de ce sympathique sujet, ainsi que des indications sur la genèse du texte.
C'est toujours intéressant d'avoir de tels retours de l'auteur.
Contribution du : 15/06/2021 04:33
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Re : Remerciements pour correspondance. |
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Maître Onirien
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Merci Sauvage pour votre commentaire élogieux sur ma Correspondance.
J'ai été particulièrement et agréablement intéressé que vous parliez de sextolets, référence musicale, au lieu d’hexasyllabes ; et de "musique facile et enivrante". C'était le but recherché : que même un profane (ce que vous ne semblez pas être) soit sensible à cette musicalité. Cyrill
Contribution du : 22/06/2021 11:05
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Maître et Talons |
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