Et oui... Sans doute trop long pour un support tel qu'Oniris (bien que certains impriment les textes pour un plus grand confort de lecture), cette nouvelle demeurera peu commentée.

Je m'étais fait à l'idée et je m’étais même dit "si tu as 3 commentaires, c'est bien" (une façon aussi de motiver les troupes ;)

Trop long également face à nos rythmes de vie effrénés, où une actualité chasse l'autre comme une marée incessante. Qui a encore le loisir de lire des textes de 100 000 signes sur son tel ou ordi sans être perturbé par une notification.

Bref, je me dérobe en nommant le support et le tempo de nos existences, mais il se peut que le texte ne soit pas si passionnant que ça, au point qu'on en abandonne la lecture au bout de 5 minutes. Après tout, le sujet est bien délimité (et n'intéresse donc pas tout le monde) et l'entrée en matière du récit est selon moi très perfectible.

Je suis tout de même étonné de voir le ration "nombre de commentaires/nombre de lectures". Je pense que le programme définit une lecture complète en fonction du temps passé dessus et non pas en fonction d'une lecture terminée.

Dernière info: ce texte avait été proposé comme roman l'année dernière et pour des raisons qui m'avaient semblé pertinentes, il avait été refusé. Il s'agit donc d'un travail de réécriture avec un chapitrage "light" et une galerie de personnages resserrée.


Un grand MERCI à SOCQUE et CAT pour leur retour. Je tiens compte de vos remarques: un Karl moins sentencieux et une chute plus amortie pour le lecteur.

à votre bon cœur pour la suite !

(J'ai lu le début, le texte a l'air aéré donc facile à lire, et cat et socque ont aimé, je compte le reprendre plus tard.)

D'accord, n'hésitez pas à me faire part de vos remarques.

Bonjour In-flight,

la tentation, évidemment, est grande de dire que les textes longs ne sont pas lus.
je ne suis pas d'accord, mais par contre, ils nécessitent peut-être un peu plus de travail pour être commentés.

Je ne l'ai pas commenté car je ramais à contre-courant, et que pour ramer à contre-courant, il faut de l'énergie.
Note bien que si l'on est critique sur un texte, ça ne veut pas forcément dire qu'on n'a pas aimé, ça veut dire... qu'on critique.

Alors ton texte : je me souviens de ta proposition en roman.

Si ici c'est moins touffu, tu n'as pas pour autant changé ta ligne.

Et c'est un petit peu ce qui me bloque, ta ligne. C'est donc très linéaire, très très linéaire, chaque intervenant nouveau apporte un problème particulier. le lecteur n'a pas de repos, dans la nouvelle, il va de butte en butte. Ton plan me paraît bien plus proche d'une série que d'un texte littéraire. Surtout pour un texte un peu long, qui nécessiterait que le lecteur puisse prendre le temps de se perdre dans les personnages, de s'abîmer dans les caractères.

Pour t'expliquer mieux, et plus prosaïquement sans doute, à chaque changement d'anecdote, ou de problème, peu importe comment on l'appelle, passés les premiers, je me disais , bon, maintenant c'est quoi ? Comme si en fait la question n'était que de découvrir le nouveau problème, mais sans pour moi, suffisamment de "littérature", si ça fait du sens de le dire comme ça.

Je pense que la nouvelle est très juste, mais elle ne m'a pas procuré un grand plaisir de lecture à cause de ce que je t'explique plus haut.

Voilà, tu vois bien qu'il y a des gens qui lisent...

Edit : j'ai lu plus haut : pour moi, c'est la chute que j'ai trouvé le plus intéressant, Karl qui se rend compte que ce ne sera jamais pour lui, ce métier, mêlé à des problèmes sentimentaux.
( je dois dire que j'ai aimé quand il demande à Rachel, je peux te parler ? et qu'elle répond, quelle classe ?

Merci Hersen,

Franchement, je nenpense pas qu'on en soit à 50 lectures complètes (il faudrait savoir ce que le programme du site entend pour comptabiliser 1 lecture). C'est sans doute vrai qu'il est moins facile de commenter un texte long.

J'ai voulu éviter ce côté anecdotes qui s'enchaînent, mais cela m'a été bien difficile. L'esprit synthétique qui sied à la nouvelle colle moins avec ce récit. Pour moi ce texte restera comme une tentative de roman qui, on me l'a fait remarquer, ne dispose pas d'intrigue au long cours.

Ce recit est le resultat de mon expérience en pedagogie auprès de jeunes sourds et des synthèses d'ouvrages que jai pu lire.


Je suis heureux d'avoir réalisé cet "exercice".

j'y repense après coup : Je crois que c'est très difficile, voire possible, de retranscrire ce qui avait pour objectif un roman en nouvelle.
la nouvelle se pense dans son ensemble, afin justement de pouvoir, par tout un choix stylistique, de vocabulaire, etc, mener rapidement le récit.

je crois que cela aurait très bien fonctionné pour moi si tu avais "ratissé moins large", mais en gardant les éléments clés. Une nouvelle ne supporte pas aussi bien les anecdotes venant se greffer sur le récit proprement dit que le roman. ici, tu es entre les deux, et on le sent à la lecture.

Mais je comprends tout à fait que tu sois heureux d'avoir écrit ce texte !

Ou c'est un texte qui, sur la forme, a le cul entre deux chaises. Certains appellent ça une novela. Je ne sais pas quels sont les criteres précis, mais j'ai le sentiment que ce n'est pas bin signe d'employer ce terme pour un texte.

Faire la synthèse de mon expérience de prof et de mon passif d'élève, conjugués à mes lectures ne peut pas se concevoir sous un format "court", ou alors sous forme d'anecdotes sérielles ou sous un angle d'attaque précis auquel on doit se limiter.

Personnellement, j'ai lu le roman et la nouvelle et je n'ai pas commenté (mal) car je dois avouer que le sujet n'est vraiment pas, mais alors vraiment pas, ce qui m'intéresse. Mais honnêtement, j'avais trouvé la version plus longue meilleure, bien qu'incomplète sur plusieurs aspects (à mon avis, bien sûr). Pour moi ce type d'histoire prend toute sa dimension lorsque l'on s'immerge dans les sentiments des personnages et leur relation, et la version "nouvelle" coupe un peu plus cette profondeur (d'où l'impression collection d’anecdotes je pense). On pourrait dire que c'est moins touffu comme le relève Hersen et c'est vrai... Sauf que c'est plutôt une question d'approche que de contenu. Bon courage pour vos écrits, c'est tellement difficile tout ça !

Merci d'être passé par là Shepard,

Je suis sorti un peu de ma zone de confort avec ce texte: j'ai avancé avec un plan rudimentaire, car je n'avais pas envie de faire de plan :)
Et puis, au fur et à mesure, j'ai collecté les passages et les idées pré-écrites pour les placer de façon opportuniste dans les différents chapitres. Effecrivelent, le sujet est ciblé, au point que j'avais parfois l'impression d'écrire par connivence, du genre "ah ah, là y'a des profs qui vont se reconnaître".

Si le sujet de l'école (et de ce qui s'y vit) n'est pas universel, celui de l'enseignement devrait concerner tout le monde à mon avis (les parents à tout le moins).

Merci à Louis et à Plumette d'être passé au collège.
J'ai fait une synthèse de l'ensemble de vos remarques, ce qui permettra de revoir ma copie afin de rendre une rédaction digne de ce nom pour la fin du troisième trimestre 😉