Bonjour,

Je remercie le comité éditorial d’avoir publié ce texte. Je remercie également les commentateurs en Espace Lecture d’avoir pris le temps de laisser un commentaire. Enfin, je remercie les commentateurs qui ont enrichi cette publication de leurs propres commentaires.

Que dire de ce texte ?

J’ai tenté de l’expliquer mais je ne suis pas content de mon explication ; cependant, et je me tâtais en ce sens, la meilleure explication vient des commentaires eux-mêmes. Evidemment, je suis en phase avec les commentaires laudatifs, pas parce qu’ils confortent mon égo mais parce qu’ils me montrent ce que je voulais dire quand j’ai écrit ce texte, l’expose avec leurs propres références – et elles sont nombreuses, de Sysyphe aux Shadoks – et vont même au-delà de ce que je pensais alors. Certains de ces commentaires sont plus détaillés que d’autres mais je les ai tous lus et relus avec attention car ils m’ont permis de mettre des mots devant ce que mon inconscient m’avait probablement dicté. Evidemment, comment ne pourrais-je pas citer le riche commentaire de Louis ? Je l’ai lu au moins quatre fois tellement il m’a éclairé sur comment lire ce texte quand je sors de ma peau d’auteur, de celui qui l’a justement écrit. Une nouvelle très courte n’est pas un exercice facile car elle doit générer de l’impact à la lecture, d’où l’amplitude d’appréciations que souvent ces textes reçoivent. Je le sais depuis des lustres et je tente de ne pas laisser indifférents les lectrices et lecteurs quand je propose un texte aussi court. Pour revenir à cette nouvelle, j’ai lu à plusieurs reprises que la fin aurait pu être différente ; certes oui, cette possibilité existe mais je trouve que celle-ci permet d’aller plus loin justement dans l’interprétation. J’ai également lu un commentaire sur le côté poétique trop forcé ; c’est un point de vue, pour ma part je trouve que sans cette poésie, la nouvelle aurait été trop aride et moins surréaliste. Si je devais expliquer mon écriture par analogie avec mes goûts en matière de peinture, je dirais que je préfère Mark Rothko et Robert Indiana à Salvador Dali et Pablo Picasso.

Merci encore,

Donaldo

PS: évidemment, le terme "culs pelés" est un clin d'œil à la chanson "les singes" de Jacques Brel.

Merci de ce retour !