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"L'esquisse" vous remercie |
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Maître Onirien
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J’adresse mes remerciements à toute l’équipe du Comité d’Oniris qui a permis la publication de mon texte ainsi qu’à tous les lecteurs et commentateurs qui ont pris de leur temps pour s’arrêter sur « L’esquisse »
Vous êtes si nombreux, je ne m’attendais vraiment pas à un accueil aussi chaleureux pour ce poème. Poldutor (E.L) (beaucoup) Belle poésie délicieusement érotique, de beaux vers décrivant avec délicatesse la géographie féminine. ...Qu' en termes galants ses choses là sont dites ! Merci pour ce moment doucement "caliente" !« « Heureuse que mon poème vous plaise je suis tout sourire de votre évocation de « la géographie féminine », une délicatesse touchante habille vos mots et je suis ravie d’avoir partagé « ce moment caliente » avec un si bon lecteur :) Merci beaucoup de votre présence Poldutor ainsi que pour votre agréable commentaire. Socque (E.L) (beaucoup +) Mon premier coup de cœur : On la croirait sculptée au cœur d’un ruisseau clair Tout simple mais tellement visuel, évocateur ! La ramure ondulante des saules, les seins blonds et soyeux, le drap de papier, ne sont pas dégueulasses non plus à mon avis. Les rimes me semblent venir naturellement, sans esbroufe ni banalité. La bonne mesure. Je crois que le troisième quatrain est mon préféré, peut-être à cause de son érotisme clairement mais élégamment affiché, peut-être parce que j'apprécie son mouvement, que je "vois" la lumière caresser en arrière-plan la silhouette suggérée... » « C'est amusant, parce que je me suis sans m'en rendre compte identifiée à l'artiste responsable de l'œuvre qui s'anime, au point que j'y vois une femme. Comme rien grammaticalement ne me l'interdit, je décide que l'Ondine belle et nue se livre aux amours saphiques, et puis voilà. Chapeau bas à vous, pour cette écriture assurée et délicate qui illustre très bien un univers graphique ! « J’aurais aimé recopier l’intégralité de votre commentaire tant la richesse de vos appréciations m’ébaudit :) Mais ô sacrilège j’ai dû effectuer quelques coupes, comme pour nombre de commentaires sous mon texte, afin de ne pas abuser de l’espace offert par le forum. J’aime bien votre syntaxe, aussi bien dans vos publications que dans vos appréciations, simples, directes et riches en couleurs. Celles dont vous doter vos mots pour évoquer mes vers viennent de la palette d’une artiste de la poésie. Mille merci à vous Socques, je suis heureuses de votre présence sur ce poème. Myo (E.L) (beaucoup +) Une belle communion entre l'artiste et son œuvre dans cette ébauche qui se peaufine au fil des vers. Beaucoup de sensualité et de légèreté dans le toucher des pastels. Une esquisse qui se dessine devant nos yeux et semble finalement prendre vie. Un petit regret pour les 5 "et" en début de vers ( dont 3 dans le 4e quatrain ) » Vos mots sont un plaisir et le regard que vous avez posé sur cette « esquisse » est plein de d’attention et de douceur. Oui, une suite de « et », sans doute pour marquer les caresses que le pinceau prend plaisir à renouveler...ils sont venus tout seuls comme pour ne pas rompre le trait fin des arabesques, je ne sais pas Myo, ils sont là. Merci beaucoup pour votre agréable commentaire et cette jolie note. Lebarde (E.L) (passionnément) »L’écriture est d’une sublime élégance, d’une délicate sensualité, d’une douce fluidité, avec des images suggestives, des mots choisis, un rythme langoureux, de belles rimes. A priori pas de fautes de prosodie que je ne cherche pas et ne voudrais surtout pas trouver pour ne pas décevoir mon plaisir. Bravo. Tout est magnifique, je prends tout et ne peux isoler une strophe, un vers en particulier. » J’adore l’élan passionné de ce commentaire si franc, si frais dans le regard porté sur mon poème. Vous décevoir avec une faute de prosodie m’aurait contrariée autant que vous ^-^ mais ouf, ce n’est pas le cas, pas cette fois-ci… Oui vous pouvez tout prendre, ne dit-on pas qu’un texte publié n’appartient plus vraiment à son auteur mais à ses lecteurs ? Une énorme merci à vous Lebarde. Donaldo75(E.L) (beaucoup) « C’est de la belle poésie, bien travaillée, qui se lit avec plaisir tellement elle illustre bien le thème et rend au lecteur des images subtiles. Je ne sais pas s’il faut commenter plus avant sans tomber dans le commentaire composé et détaillé ; la précision de la rime, le champ lexical fouillé, le rythme, la fluidité des vers, tout ceci ne peut que forcer l’admiration des poètes amateurs qui comme moi s’essaient souvent au classique. » Votre commentaire est parfait, ne changez rien Donaldo. Mon poème vous plaît, vous le dites avec beaucoup de franchise et d’élégance, j’en suis ravie et touchée. Un grand merci à vous pour votre lecture attentionnée. Beaufond (passionnément +) »C'est incroyable ! Du vers pur ! Quelle harmonie explétive des sons vient habiter ce poème dirigé digne et haut vers le lieu de son éternité. Jamais pareille splendeur n'a su tutoyer la perfection avec tant de brio. C'est infini mais posé ! Mon cœur, mon cœur, je sens battre mon cœur vers une course folle, est-ce l'âme du monde ? Est-ce l'Amour ? Est-ce mon rire ? Est-ce le vide ? » Je suis touchée par cet agréable commentaire pétri de poésie. Un grand merci Beaufond pour vos appréciations et votre haute notation. papipoète (passionnément +) »je voudrais bien un jour, songer " c'est pas terrible... ", mais non, rien n'y fait ! Sous sa plume, l'auteure regarde naître sous le crayon d'un peintre, le portrait entier d'une femme, qui bouge et semble présenter au regard chaque partie de son corps, sous le meilleur angle pour que l'esquisse s'étende... Ainsi achevé, le dessin " couché sur un drap de papier " s'anima un soir, jusque dans les bras de son créateur ! J’adore la toile que vous faite de la mienne avec vos propres couleurs qui ne manquent pas de talent ni de charme. Mais peut-être que le prochain vous ne le trouverez « pas terrible », qui sait ? Je ne garantis pas d’être au top et mes faiblesses me trahissent aussi parfois :) L’essentiel aujourd’hui est que vous ayez apprécié votre lecture et que le plaisir du partage soit réciproque. Ce qui l’est pour moi à la lecture de votre charmant commentaire. Mille mercis Papipoète et surtout ne changez pas. Miguel (beaucoup +) »des vers d'une délicieuse musicalité, qui sont pleins d'images fortes et suggestives ; il y a là quelque chose de l'érotisme de Baudelaire, rien que ça. On est dans le mythe de Pygmalion transposé à la peinture, et il y a le dénouement qu'on espérait. Encore une petite merveille." Ah ! Baudelaire...un talent pareil est unique au monde et votre référence est un bien grand honneur mais la petite auteure n’arrivera jamais à la cheville de ce grand poète. Le mythe de Pygmalion est également une belle évocation. Merci beaucoup Miguel pour vos appréciations qui me ravissent et m’encouragent sur mon cheminement poétique. wancyrs (beaucoup +) »Tu es une vraie magicienne ! je ne t'ai pas souvent lu, mais l'escale en vaut son prix ! On découvre ton poème comme le dessinateur découvre son dessin. Et tu parles d'une esquisse ? Un vrai régal ! En quelques secondes ton texte m'a fait vivre de vives émotions, même brèves ; d'abord j'ai cru assister à une scène de ballerine, pour ensuite revenir sur le papier avec l'artiste afin de vivre avec lui étape par étape la "création" de cette être qui va l'aimer sous la nue. Magicienne, je ne sais pas, mais recevoir wancyrs sur mon tarmac poétique est un honneur dont je ne me lasserai pas. Je suis heureuse d’entendre l’enthousiasme émotionnel qu’a provoqué en toi la lecture de mon poème. Un vrai régal ^-^ Mille merci à toi. Bellini (passionnément +) »Le miroir que vous m’offrez ici, près de moi, se transforme dès votre absence en un portrait qui me vieillit comme celui de Dorian Gray. Votre source vive traverse mes berges indolentes, laissant derrière elle des graviers de désespérance aussi arides que les bulles de ma poétique. Relire Aristote ? À quoi bon ? Relire cet escroc opportuniste de Baudelaire, qui sut s’emparer d’un créneau disponible, celui de la Beauté du mal, après que Lamartine eût pris le ciel, Hugo la terre, et Musset la passion ? Oui, vous me désespérez, Cristale,vous ne partagez rien, vous ne laissez rien aux autres. Tout est en vous, Baudelaire, Lamartine, Hugo, Musset. Sur quoi écrire après vous ? Je ne me sens pas capable de poétiser les recettes de cuisine de ma femme. Alors quoi ? Vos caresses poétiques sont comme des baffes administrées sur la toile de ma finitude. Deux nouvelles rides viennent de creuser mon portrait. J’en viens à me réjouir d’un mois de tranquillité, le délai minimum avant les prochaines souffrances. Si j’avais du courage je vous dirais adieu :) » Adieu ? Oh surtout pas ! Vos appréciations sont une telle source de plaisir que je ne saurais plus m’en passer, elle sont aussi un peu de ce carburant dont a besoin ma poésie pour s’écrire. Comme d’autres, j’ai gardé une petite partie de votre commentaire, à regret croyez-le bien. Votre bonne humeur et vos mots souriants sont un baume pour le coeur. Ne changez rien. Un grand, très grand merci à vous Bellini. Annick (passionnément +) »Quand on lit ce poème, on n'a pas envie de le commenter, de le disséquer, surtout ne pas attenter à son intégrité. Seulement le lire et le relire, s'imprégner de sa beauté, ne pas chercher d'où vient la magie. Se laisser porter par le mystère qui l'auréole. Je suis entrée dans un sanctuaire et je me suis tue. » Mais tu l’as commenté et de bien douce façon, ton silence a rendu l’écho de ta pensée et celle que je lis me réchauffe le coeur. Un joli commentaire que je vais déposer dans mon propre sanctuaire. Un énorme merci Annick pour ces mots déposés, tout en délicatesse, et cette haute notation. pieralun (passionnément) »Extrêmement joli et poétique. « et d’une ombre plus bas que le trait du nombril » pourrait avoir été écrit par Gainsbourg, pour le reste, je pense à Ophelia de Rimbaud je crois, celle qui flotte comme un grand lys à la surface de l’eau. Non vraiment pas un mot ou une métaphore de trop, (peut être ové) mais c’est réellement très beau. » Je n’avais pas pensé à Gainsbourg, oui, pourquoi pas, il était poète à sa façon. Je suis heureuse que que tu n’aies pas trouvé d’expressions trop précieuses, en ce sens je pense te prouver que j’ai écouté les bons conseils en évitant trop de dorures qui d’ailleurs ne se seraient pas accommodées avec le pastel. Reste « ové », bon, c’est joli « ové » alors je peux le garder ? Ton commentaire me ravit et m’encourage à poursuivre mon cheminement poétique. Un énorme merci Pieralun pour tes appréciations et cette haute notation. Davide (beaucoup) »En plus de la délicatesse des vers – on le croirait écrit au pastel ! –, j'ai beaucoup apprécié la "progression" de ce poème : pas à pas, trait à trait, il se dessine sous nos yeux, prend forme, évolue, par touches successives, jusqu’au résultat final, plus vrai que nature ! L’idée a pris corps, mais au sens propre ; superbe dernier quatrain. Très bien trouvée aussi cette référence à l’ " Ondine", créature mythologique, qui, dans beaucoup de contes (des pays de l’est, notamment), cherche l’amour d’un humain pour devenir humaine, sortir enfin des eaux qui la condamnent à l’immortalité, du "cadre" dans lequel elle est enfermée (j’ai en tête l’opéra Rusalka, de Dvořák). » Quel beau commentaire ! Je ne peux décemment pas en copier l’intégralité ici mais le coeur y est. J’aime bien ta façon de détailler chaque vers et de les habiller des couleurs de ton analyse, Tes aquarelles se mélangent parfaitement aux pastels de cette toile. Merci beaucoup Davide pour tes appréciations. Robot (passionnément) »Si le poème est classique, le récit se développe comme un ouvrage romantique. Une grande finesse de style et une fluidité d'écriture qui nous font traverser une irréalité devenue vivante. » Un beau compliment que cette comparaison : « Lamartine observant l'œuvre de Delacroix. » Je suis ravie que vous ayez apprécié ce poème et le regard que vous posez sur mes vers dans le déroulé du récit suit réellement mon intention poétique et me touche beaucoup : « une irréalité devenue vivante », c’est bien cela. Un grand merci Robot pour ce commentaire et votre généreuse notation. ferrandeix (passionnément) »...une écriture témoignant d'un haut niveau sur le plan de l'élégance, du vocabulaire, de la syntaxe, mais aussi de la pensée. On comprend progressivement au fil du poème que la description ne concerne pas directement le sujet humain, mais sa représentation artistique sur une toile. Ce "second degré", cette évocation indirecte ajoute à la subtilité du poème. Le thème est celui du peintre et de la représentation qu'il réalise. On pense au mythe de Pygmalion sans que la référence soit citée... Belle sensualité d'ordre plastique, sans insistance. Le poème se termine par une évocation de l'Amour selon une forme très épurée. » Vous me voyez honorée de votre présence sur ma page. Je ne sais que répondre à un tel commentaire et une si haute appréciation. Vous évoquez le mythe de Pygmalion, loin de mes pensées lorsque le poème s’est déroulé sous ma plume, mais j’accepte le rapprochement avec plaisir. J’aime beaucoup la façon dont vous avez posé votre regard sur ce poème, vos compliments me sont précieux et encourageants. Merci infiniment Ferrandeix. »Après un tel poème, j'aurais un peu honte de signaler quelques cacophonies et tours stylistiques quelque peu incongruent, alors je ne dirai rien. » Vous pouvez me le dire à l’oreille...Sourire amical. Eskisse (beaucoup) »Un très beau poème dont le tour de force est de glisser imperceptiblement du personnage peint à son créateur grâce à ce tutoiement qui arrive à la quatrième strophe, comme si le peintre et sa créature se fondaient. C 'est très fort. » Voici qui est joliment dit, en quelques mots le tableau se dessine dans votre commentaire. Merci Eskisse pour votre lecture attentive ainsi que pour cette agréable appréciation. GiL (passionnément +) « Merci Cristale, j’en veux d’autres comme celui-là ! » Ah oui, quand même...ne craignez vous pas de vous lasser GiL ? Encore faut-il que l’inspiration soit au rendez-vous...et vous savez comme moi qu’elle est soluble dans l’air (sic). «La description des trois premiers quatrains est merveilleusement suggestive, le quatrième introduit la présence de l’artiste auquel s’adresse l’auteur : bien vu ! Enfin le dernier quatrain nous emporte dans un univers onirique où la chute, (presque) inattendue, revisite le mythe de Pygmalion. » Quel beau commentaire ! Je ne pensais pas m’approcher du mythe de Pygmalion en écrivant la chute de ce poème, je n’ai certes pas cette prétention, mais votre référence me touche beaucoup d’autant plus que je trouve ce mythe merveilleux, Aphrodite y est d’une grande générosité malgré ses premières réticences ^-^ Mille merci à vous GiL pour votre commentaire élogieux et votre haute notation. Zeste ...Les arts et les sciences sont d’essence céleste et par ricochet engagent par un langage universel de fait, une conversation, sorte de rapport intime de l’homme avec l’invisible. L’âme du poète étant suspendue à l’archet de Dieu. Et quel artiste que Dieu ! Voilà la réflexion que m’inspire la lecture de votre poème, les superlatifs et autres commentaires classiques seraient ici superflus ! Et tout est dit sous votre plume, je ne puis que lire et apprécier votre commentaire. Merci Zeste de me faire part si joliment de la réflexion que vous a inspiré mon poème. myndie (passionnément) Oh ! Un commentaire-poésie de myndie ! Quel bonheur ! J’adore ça et je me le recopie ici pour le plaisir : Que j’aime voir, chère écrivante Ta plume de miel, Comme une gaze affriolante, Envoûter le ciel De sa poésie sensuelle Aux pastels si fins, Aux reflets changeants de nuelle, Onde sans confins! Comme une dentelle, un flocon, Ton exquise esquisse Insuffle son rêve fécond Aux coeurs d’Onirisse. Je crois humer dans l’air l’effluve Suave et brûlant, Le feu dormant en son étuve, D’un trouble galant. » Et tu ajoutes : « Bien sûr, Baudelaire aurait écrit tout ça beaucoup mieux que moi. » Mais non Myndie, chacun son style et puis c’est toi qui est là, c’est ce qui compte pour moi, Baudelaire n’en aurait rien à faire de mon poème (^-^). Un grand merci à toi, ton cadeau poétique et tes appréciations me touchent énormément. Cat (passionnément +) »Les touches se dessinent délicates et fines, révélant la beauté dans son plus simple appareil. Nature frémissante et sensuelle. Zoom arrière. Tableau dans le tableau, dans le silence ouaté de nuit d'un atelier habité de passion, m'apparaît l'artiste à son chevalet, yeux énamourés, désir crescendo, ourlant d'une grâce infinie la courbe d'une splendide nudité suscitant le désir en peaufinant le moindre duvet de « (son) crayon pastel ». Je viens d'assister au coup de foudre de l'artiste pour l'esquisse qu'il est en train de faire naître sur « le drap de papier » Ton regard « photographique » me plaît bien Cat, voici donc quatre protagonistes pour une seule scène : le peintre, le poète, l’ondine, le photographe. Je sens l’artiste qui s’exprime à travers tes mots et cette sensibilité là me touche énormément. Merci de ta présence Cat et de ton appréciation généreuse et délicate. Damy (passionnément +) « ...avec les saules, le ruisseau, la callune, tu m’as transporté dans le milieu de ma jeunesse où, sur le bord d’un étang, j’ai souvent rêvé être accompagné par une ondine au duvet soyeux miraculeusement sortie de la surface de l’eau sur laquelle je l’avais dessinée. Ton talent n’est pas que littéraire, il n’est pas que poétique, il relève de la magie. » Voici un aveu qui confirme ton esprit rêveur et romantique mais justement, la magie que tu évoques est l’apanage du rêve. Dessiner un rêve avec des mots, est-il ouvrage plus agréable ? Un grand merci à toi Damy, d’être là d’abord, et pour m’avoir laissé cette chaleureuse appréciation. emilia (passionnément +) « Le rythme musical soutenu par les allitérations dessine en délicatesse un portrait dont les formes ondulent sous les doigts de l’artiste en train de créer cette « ballerine-ondine » rendue si vivante, si présente, qu’elle semble « sortie de sa toile » et digne « d’être aimée sous la nue » par la magie de la poésie et son pouvoir imaginaire… » Le commentaire se fait poésie ainsi vêtu des mots élégants de Emilia et c’est un grand plaisir que de suivre les images créées par ce regard artistique d’une grande finesse. Un énorme merci à toi pour cette délicate appréciation. Louis (passionnément) «La fille de l’air, de l’eau, et de la terre, la fille des éléments naturels, reçoit de l’artiste-Prométhée le feu qui embrase sa chair. Elle acquiert par lui l’élément qui manquait à son aboutissement. Mais l’artiste ne prend pas tout à fait cette autre figure mythique, celle de Pygmalion. Il ne réalise pas le fantasme masculin de modeler une jeune femme à l’exacte mesure de son désir amoureux. La femme qui naît sur le « papier » préexistait à la magie de son crayon ; elle est une création de la nature avant d’être celle de son art. » «Je parlais regard, je pensais au-delà de celui, premier, qui apprécie la scène "effective", à celui qui glisse, presque surfe entre les champs expressifs : celui d'une réalité toute réaliste, plaisante en elle-même(...)celui qui voyage entre l'ambiance, le support papier (celui du peintre, celui du poète écrivant) et la translation rêveuse – qui elle-même redessine et "réemploie" les différentes suggestions émotionnelles pour offrir au lecteur ce formidable creuset "sensationnel". » Je ne peux raisonnablement pas recopier l’intégralité de votre commentaire qui, comme toujours, me subjugue de par la finesse de son analyse. Vous m’ouvrez les yeux sur mon propre texte et je ne puis qu’admirer, et agréer, vos observations judicieuses. Un grand, un très grand merci à vous Louis et ce remerciement est bien peu au regard de la précision de vos appréciations. Vincente (passionnément) « Je parlais regard, je pensais au-delà de celui, premier, qui apprécie la scène "effective", à celui qui glisse, presque surfe entre les champs expressifs : celui d'une réalité toute réaliste, plaisante en elle-même (beau choix de "sujet" si je puis dire !), celui qui voyage entre l'ambiance, le support papier (celui du peintre, celui du poète écrivant) et la translation rêveuse – qui elle-même redessine et "réemploie" les différentes suggestions émotionnelles » Vous évoquez « le regard », l’élément essentiel de ce poème et je vous en remercie. Avec un autre grand merci pour ce commentaire généreux et étayé. Nemo (beaucoup +) «Tout ce que je pourrais dire d'un aussi beau poème me semblerait d'une banalité affligeante. » Les mots de Nemo ne sont jamais synonymes de banalité, bien au contraire. Merci de ta chère présence et un autre grand merci pour ce commentaire chaleureux. *** Encore merci à vous tous et toutes Cristale
Contribution du : 27/07/2021 00:44
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Re : "L'esquisse" vous remercie |
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Maître Onirien
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Contribution du : 27/07/2021 01:03
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Re : "L'esquisse" vous remercie |
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Bonjourr Cristale,
juste un petit mot pour saluer ( j'évite le merci, sinon on peut se remercier à l'infini, mais je n'en pense pas moins) tes réponses aux différents commentaires. Je sais le temps et l'investissement que cela demande et j'en ai eu des suées pour toi en voyant le nombre de participations s'allonger... Mais je savais que tu y viendrais. La classe!
Contribution du : 27/07/2021 07:45
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"Les mots peuvent être "impuissants" et pourtant ils sont tout ce que nous avons pour étayer nos ruines". Joyce Carol Oates |
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Re : "L'esquisse" vous remercie |
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Une visite matinale de Myndie est comme un rayon de soleil qui annonce une journée radieuse
(dans ma réponse, il faut lire : "toi qui es")
Contribution du : 27/07/2021 09:09
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"La poésie est avant tout effraction. Elle cherche à plonger plus loin que les effets de surface. “ Jean-Pierre Siméon "parce que la forme est contraignante, l'idée jaillit plus intense" Charles Baudelaire |
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Re : "L'esquisse" vous remercie |
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bonjour Cristale
Comme le dit Myndie, point de nouveaux mercis, car à la fin des vacances nous en serons toujours là... Juste un petit mot au sujet des commentaires : il m'arriva d'en recevoir tellement sous mes poèmes, que le moment venu de remercier, je craignis de manquer d'encre ! ainsi, est-ce " avantageux " d'en recevoir peu, car quelques lignes alors suffisent ! ( je plaisante, bien sûr ) Hier, je visitai mon amie Claudine, toute seule, de santé fragilisée, qui écrit à merveille, comme Vous chère Cristale ; elle n'a personne qui puisse échanger sur ses vers et elle est " au siècle dernier " en matière de communication ( un pigeon-voyageur pourrait faire l'affaire ) je lui dis ; ha, si seulement tu étais membre de Oniris, tu verrais tes poèmes paraître, comme autant de roses éclore au matin... et tu pourrais échanger avec notre Orfèvre de " là-bas " ; ah, si seulement...
Contribution du : 27/07/2021 09:25
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Re : "L'esquisse" vous remercie |
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J'avais bien compris! Tu remarqueras que je roule les r : "Bonjourr Cristale,"
Contribution du : 27/07/2021 11:41
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"Les mots peuvent être "impuissants" et pourtant ils sont tout ce que nous avons pour étayer nos ruines". Joyce Carol Oates |
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Re : "L'esquisse" vous remercie |
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Bonjour papipoète,
Peut-être pourriez-vous guider votre amie pour qu'elle s'inscrive sur Oniris ? Effectivement, je ne vais pas me plaindre de recevoir autant de commentaires et la moindre des reconnaissances et de répondre à celles et ceux qui prennent de leur temps pour me faire part de leurs impressions de lecture. Vous savez bien tout cela cher papipoète
Contribution du : 27/07/2021 19:35
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Re : "L'esquisse" vous remercie |
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Maître Onirien
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Citation :
Ah non, je n'avais pas rremarrqué
Contribution du : 27/07/2021 19:38
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Re : "L'esquisse" vous remercie |
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Maître Onirien
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oui, bien sûr chère Cristale vous avez raison ; pour mon amie, je crois que malheureusement se servir d'informatique, est aussi impensable que conduire une formule 1 !
si elle habitait tout près, je me ferais un si grand plaisir, de lui servir de guide, et l'on verrait j'en suis certain des poèmes de...Claudine à qui il faudrait trouver un pseudonyme ! Elle aime beaucoup Anna de Noailles et Sully Prudhomme... et l'on pourrait réfléchir à une concrétion façon Césarde ces deux auteurs ! Mais tout cela n'est que rêve et vent ; je me contenterai de lui parler des chef-d'oeuvre d'ici, que féminine et masculine plumes nous offrent à contempler ! papipoète
Contribution du : 27/07/2021 23:03
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Re : "L'esquisse" vous remercie |
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@Yannblev
"La prosodie classique est impeccable et le dessin qui prend forme, formes, au rythme du récit sera a priori tout aussi classique et pareillement réussi. L’esquisse est d'emblée déjà parfaite a priori. A mon sens un peu de torride aurait sublimé cette idée d’un dessin merveilleux à venir… Il manque un peu de ces « Oiseaux déguisés » cher à Aragon. Ses secrets que le peintre expose ce sont des oiseaux déguisés, car, devant sa toile, a-t-il jamais peint ce qu’il voit ? et a fortiori ce que l’on voit … Le dernier quatrain qui, dans tous les sens, signe l’œuvre est une vraie trouvaille." "Un peu de torride aurait sublimé cette idée d'un dessin merveilleux à venir" peut-être avez-vous raison mais j'ai préféré habiller mes vers de pudeur et de retenue pour rester dans la grâce de la douceur du dessin qui habitait mon regard. Je vous remercie vivement Yannblev pour votre lecture attentive et vos appréciations très positives. Un petit rappel du poème de Aragon que vous évoquez et que je viens d'écouter, chanté par Jean Ferrat : Les oiseaux déguisés Tous ceux qui parlent des merveilles Leurs fables cachent des sanglots Et les couleurs de leur oreille Toujours à des plaintes pareilles Donnent leurs larmes pour de l'eau Le peintre assis devant sa toile A-t-il jamais peint ce qu'il voit Ce qu'il voit son histoire voile Et ses ténèbres sont étoiles Comme chanter change la voix Ses secrets partout qu'il expose Ce sont des oiseaux déguisés Son regard embellit les choses Et les gens prennent pour des roses La douleur dont il est brisé Ma vie au loin mon étrangère Ce que je fus je l'ai quitté Et les teintes d'aimer changèrent Comme roussit dans les fougères Le songe d'une nuit d'été Automne automne long automne Comme le cri du vitrier De rue en rue et je chantonne Un air dont lentement s'étonne Celui qui ne sait plus prier. Louis Aragon.
Contribution du : 28/07/2021 09:13
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