Merci à tous pour ce texte que le thème du concours m’a suggéré.
Ce n’est pas facile d’écrire en fonction d’un thème imposé, mais c’est aussi très intéressant de voir comment on se met à réfléchir à un sujet. Et finalement à être inspiré.

L’idée de faire du rire une marchandise, puis de le glisser vers un enjeu, m’a certainement été soufflée par la situation actuelle.
Il est devenu une idéologie, au fil du texte, pour devenir une raison majeure de révolution.

J’ai pris un grand plaisir à élaborer, écrire ce texte, après quelques jours de « sec littéraire ». En effet, rien ne me venait, et je me suis demandé où les orgas vont chercher des thèmes pourris comme ça, jusqu’à ce que mon cerveau se réveille et se dise, oh, le beau thème !

Socque : merci de m’avoir laissé tes impressions de ce qui te semble en trop. C’est toujours source de réflexion.

Dream : il ne me semble pas que la fin soit difficile à comprendre, celui qui fomente cette révolution se retrouve accusé, mais la révolution se fera, même sans lui.

Animal : merci pour ce « cage sans barreaux ». Les barreaux physiques, s’il sont une invention vieille comme le monde, finalement sont démodés. On le voit bien.

Myo : j’ai lu certaines œuvres de Teulé, mais pas le magasin des suicides. Du coup, ça m’intéresse pas mal, je vais me le procurer.
Penserais-tu à quelque chose de précis pour la fin ? Il me semblait que la révolution qui se fait malgré l’emprisonnement de son instigateur collait bien. Mais n’aie pas peur de me suggérer autre chose. En si peu de temps, le manque de recul n’est pas toujours propice pour tomber juste.

Don : tout à fait d’accord avec l’idée des concours, cela nous force dans nos retranchements, et je trouve très bénéfique de partir de rien pour aboutir à une nouvelle que je n’aurais sinon jamais écrite ;

Aldenor : Oui, je suis pas mal fan de Gogol. Merci pour ce côté surréaliste. Et finalement, qu’y a-t-il de plus naturel que le rire ?

Tiramisu : Oui, l’idée de marchandise m’est venue je ne sais pas trop comment. Du coup, je ne l’ai plus lâchée.

Plumette : Comment le narrateur est-il en possession du rire franc ? Tout simplement parce qu’il est en lui, depuis toujours. Son passage au magasin, où le marchand tente de fomenter une révolution, le marque par la description que le marchand lui en fait.

Vb : ah, ben me voilà avec Terry Gillian, maintenant ! :))) merci d’avoir apprécié la forme (et de le dire!)

GillesP : Oui, le début a quelque chose d’hésitant, de trituré. À l’image du client qui n’ose pas. Merci pour ton passage .

À tous, un très gros merci, lecteurs, commentateurs, votants, sélecteurs et… correcteurs, qui comptent beaucoup mieux que moi et ont remis les K.J.Bi dans le bon ordre !

À un prochain concours ?

Citation :


J'ai lu ton texte avec grand plaisir, il est inventif et intéressant. Donc, en fait, le but de la conception d'un concours ici est atteint: susciter l'imagination des auteurs dans une direction qui semble toute pourrie, mais qui finalement, permet des œuvres surprenantes pour un résultat délicieux (je pense à certains fromages, analogie étrange à cette heure, je te l'accorde).

Oui, c'est comme ça que je vois les concours, ils nous forcent dans nos retranchements, et une fois retranchés, il faut bien qu'on trouve une solution pour s'en sortir.
Alors on se lance, et quand le fromage commence à sentir fort, on est bon, y a plus qu'à écrire !

merci Perle pour ton passage !

Eh bien, tu as su te sublimer, hersen; pourtant, ce thème n'était pas facile (moi, j'ai décidé rapidement de ne pas répondre vu que j'avais zéro idée) voire casse-gueule.

Encore bravo !

Don

Sylvia,

merci pour ton passage sur ce petit commerce qui cachait bien son jeu.
C'est toujours bien, un concours, car ça nous force à sortir de nos sentiers battus, et à aborder des sujets différents.

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