Mes remerciements au comité éditorial pour la publication de ce poème et à ceux d’entre vous qui l’ont lu, diversement apprécié et commenté.
Écrire « à la manière de » n’est pas dans mes habitudes. Mes craintes quant à l’accueil de cet essai se sont trouvé confirmées par vos avis mitigés.

SocqueVous n’y êtes pas allée avec le dos de la cuiller dans vos critiques, bravo pour votre franchise, bien que j’ai trouvé un peu fort de café certaines de vos remarques. J’y reviendrai.
J’avais en tête cette mélodie, non pas celle de Serge Gainsbourg, , mais celle de Léo Ferré, qui a ma nette préférence.
Ajoutée à cette petite musique qui me poursuivait, l’alternance des octosyllabes et des pentasyllabes, vrai plaisir qui inspire des mots sensuels et amoureux.
Me mesurer à Baudelaire, que non pas ! M’en affranchir, non plus dans la mesure où je n’ai pas collé à ses basques souvent. C’est même la seule tentative que je me connaisse. Quoiqu’il en soit, je cherche toujours ma voie, le plus souvent loin de monstres tels Baudelaire, et c’est tant mieux.
Vous avez jugé mes images clichées, je ne les voyais pas ainsi.
Par exemple, je ne comprends pas ce qui vous gêne dans cette nuit noire, certaines sont claires, me semble-t-il.
La rime ombre/pénombre est certes délicate du fait que les deux mots ont la même racine, pour ma part elle ne me chagrine pas dans la mesure où j’ai privilégié l’image que je voulais évoquer.
D’autres rimes ( l’avez-vous remarqué ? ) sont plutôt riches en sonorités, comme destin/clandestin, poison/foison, frise/brise, indolents/volant (que pour la rime ? Non non, j’ai bien vu un cerf-volant.
Eh oui, je défends mon poème, par monts et par vaux !
Merci d’avoir noté le problème de diérèse et synérèse que je n’avais pas remarqué, dans la mesure où je prononce, dans la vie courante, échou-é, en trois syllabes, donc.

Myo, je comprends fort bien votre ressenti en demi-teinte, je le partage pour ce poème qui ne me semble pas vraiment complètement à moi.
En revanche, je n’ai pas réalisé la complexité des images, je serais curieux que vous me citiez celles qui vous ont posé problème. Merci pour votre lecture.

Corto, ce poème était plus court, au départ, puis je me suis laissé emmener par les images qui sont venues en second lieu. Je me suis demandé, comme vous le faites, s’il ne pêchait pas par sa longueur. J’ai voulu partager mon émotion avec un luxe de détails, et vous avez jugé pesant ce foisonnement, par les redites et les proximités de sens. Je vais réfléchir à cette effort de concision, merci.

papipoete, j’ai bien apprécié vos réflexions en robinsonnades ! J’admets que ce pétrissage n’ait pas été à votre goût pour des âmes . Il se pourrait bien que je cherche à dire ce mélange autrement, si j’y revenais. Merci pour votre lecture.

Encore un grand merci à vous pour vos avis, d’autant plus précieux que ce poème n’a pas attiré les foules !

Bonjour Cyrill,

Voici les images qui me parlent peu ou pas :

"À l'aube où les chevaux de frise
joignent leur destin ..."

" Promènent au fil de mon rêve
un long cerf-volant"

Pour le reste, je vous suis sans souci.

Myo

Merci pour les précisions, Myo. Je me doutais effectivement que ces images passeraient difficilement. Il y a quelque chose d'un entre-soi que je n'ai su mieux exprimer.

Cat et Robot, vos remarques se rejoignent au sujet de la contrainte imposée par la rime. Je vous rejoins, aussi !
Merci pour vos appréciations.