Tout d'abord, un grand merci au comité éditorial d'avoir permis la publication de ce texte. J'en profite pour remercier également tous ceux qui travaillent à faire d'Oniris un site de littérature absolument remarquable.
Chers commentateurs, je m 'en vais de ce pas vous glisser un petit mot !

@Gemini : «  Ces quatrains sont-ils vraiment brefs et séparés ? » vous demandez-vous. À vrai dire, dans mon esprit, ils forment un tout. Chaque personnage est un peu dans son coin mais ils finissent par être rassemblés par ce guitariste vers qui les regards convergent.
Le poème est un peu long, c'est vrai... et la première version l'était encore plus, j'ai jarté pas mal de quatrains !
Quant au mot « populiste » de l'incipit, vous avez encore une fois raison. Mais ce n'était pas à prendre au premier degré. Un populiste est démagogue, « calculateur » si je puis dire. Or les larmes ne sont pas quelque chose de calculé, les deux termes sont donc antithétiques. C'est que je me suis souvent fait traiter de populiste sitôt que je parlais avec douceur des piliers de comptoir, des SDF, des drogués et j'en passe... et les débats se sont souvent terminés par « t'façon t'es qu'un islamo-gauchiste », vous savez, ce nouveau point Godwin. Donc oui, mes larmes « populistes », comme ils disent. Merci pour votre passsage !

@Corto : il faudrait que vous me présentiez vos potes et leurs fins de repas ! Des concours de vers farfelus, jamais fait, mais ça donne envie ! Merci de vous être attardé sur ce texte.

@papipoète : le texte est long, c'est vrai ! Merci d'avoir tenu jusqu'au bout et d'avoir laissé vos impressions.
Dans mon entourage aussi, l'alcool fut un salaud. Mon propos, ici, n'était pas tant d'en dénoncer les méfaits, même si je ne les nie évidemment pas. C'est plus un poème sur le manque de fraternité, la fraternité, l'enfance perdue... Bref, je me rends compte en écrivant que je parle très mal de mes textes ! À bientôt et encore merci !

@Robot : votre commentaire est très juste, j'ai même hésité entre supprimer des quatrains (ce que j'ai fait) et scinder le texte en plusieurs poèmes ! Merci pour votre passage !

@Cyrill : Cela peut sembler un peu daté, en effet, mais bizarrement, l'ambiance me semble avoir très peu changé en vingt ans ! Merci d'être passé dans le coin !

@Vincente : Ce sont aussi mes deux strophes préférées, merci de les avoir relevées ! Je suis ravi de voir à quel point vous avez saisi mes intentions. Merci pour cette attention particulière (et ce temps!) que vous avez portée à ce texte.
Vos conseils me sont très précieux : je me suis posé mainte fois la question de la forme et vous avez mille fois raison. J'aimerais franchir ce pas vers plus de liberté. Il faut croire que certaines contraintes me rassurent. Pourtant, j'ai toujours été fasciné par la poésie dite « libre » quand elle est réussie.
Encore merci pour votre temps et pour vos conseils éclairés.

@Myo : content que ce poème vous plaise. Et si la tendresse que vous y avez décelée en est la raison, j'en suis d'autant plus ravi. Un grand merci de vous être attardée sur ce texte !

@Cat : Salut Cat. « Cette immense tendresse pure et droite dans sa sincérité » dis-tu. Ces mots m'ont beaucoup ému (ok, je suis p'têt un poil trop émotif). Dans mon entourage, on me renvoie souvent l'image d'un type anormal. Or tes mots me donnent le sentiment inverse. Certes, ce n'est rien d'autre que des vers que tu commentes, mais il y a beaucoup de moi là dedans. Et se voir dans des yeux qui nous disent de si belles choses...bah ça fait du bien quoi !
Content que ça t'ait plu en tout cas et merci d'avoir pris le temps.

Citation :


Cher Recanatese,

Tout le plaisir a été pour moi. Ne l'oublie pas ! ^^

Non, je n'ai pas commenté que des vers ! Depuis toutes ces années passées à échanger virtuellement sur Oniris – appelles ça, l'expérience, si tu le veux - je peux t'assurer que les mots que l'on écrit, que l'on échange, brossent notre portrait bien mieux qu'une photo ne pourra jamais le faire.

La preuve : je n'ai jamais été surprise à chaque fois qu'il m'a été donné de découvrir visuellement un membre d'Oniris, en bien ou en mal, d'ailleurs.

Je ne sais pas s'il existe une science pour se pencher sur la personnalité de quelqu'un au travers de son expression écrite, mais c'est époustouflant de constater à quel point notre façon d'écrire et de nous comporter à l'écrit dresse de nous le parfait sosie.

Ainsi, j'ai ma petite idée sur chacun d'entre vous, et je donne ma main au feu sans crainte de me brûler, tant je ''sais'' ne pas me tromper sur ''l'immense tendresse pure et droite dans sa sincérité'' qui t'honore. Et tant d'autres traits encore dont je ne parlerai pas ici afin de ne pas mettre à mal ta modestie, mais surtout, je ne vois rien d'anormal, seulement une grande sensibilité.


Merci encore une fois pour ''Trêve du comptoir'' et aussi pour ton retour sur commentaires. Je le répète souvent, mais moi, c'est ce qui me touche à chaque fois : comme une ''reconnaissance'' du moment de partage, de communion avec l'auteur.

Maintenant que tu as remis le pied à l'étrier, j'espère relire bientôt des nouvelles poésies de toi.

Eh oui, le libre libère ! Il suffit d'oser un peu pour s'en convaincre à tout jamais...

A presto