Bonjour à tous,

merci à tous les intervenants sur et sous mon poème Farniente.
Mon but était que l’on puisse palper la chaleur, en faire presque une matière, donc matière à poésie.

Gemini : le monde : cela t’a un peu posé propblème. Je ne cherchais à rien dire d’autre que , simplement, tout ce qui vit sous ce crépuscule, à l’instant où il s’installe.

Etiennenorvins : ces sons, K et p qui t’ont paru incongrus. Ils sont supposés accompagner l’idée du flamenco, art claquant s’il en est !

Le « plus tard » doit se lire plus ici comme l’écoulement des saisons. Un « plus tard » que l’on attend tellement ça pèse, la chaleur, et l’automne est ce « plus tard » : des soirées et des aubes plus fraîches, justement au moment de la récolte des olives.

Provencao : Oui, la chaleur a beaucoup d’impact sur l’humain. Nous y sommes très sensibles quand elle nous tombe dessus, moins quand il nous faudrait prendre des mesures pour qu’elle ne s’emballe pas, mollement et insidieusement, comme une paresseuse qui attend son heure pour nous terrasser, sans effort aucun.

Papipoète : même si je parle d’Andalousie et non pas d’Algarve, il se trouve que la chaleur se compte en degrés celsius, partout la même échelle. Donc tu n’as pas trot !

Vincente : merci à toi, car tu décris exactement ce que j’ai cherché à faire ressentir, cette chaleur qui nous accable.

Luz : trop de « d » ? oui, tu as sans doute raison, en poésie et en eau, tu en connais un rayon. Je vais réfléchir à ça. Je suis bien loin de rejeter ta remarque !

Eskisse : si tu es passé par là, alors je suis doublement heureuse que ces vers t’aient parlé pour leur justesse. Mon but était de retranscrire cette ambiance.

Cristale : merci de ton passage, et des tes mots, de ces mots posés comme si de rien n’était. Eh oui, on s’économise sous la chaleur qui nous épuise:))))

Myo : « Des mots qui se ressentent plus qu’ils ne se lisent »
Voilà bien ce que je pense de ce que la poésie doit être, un ressenti direct. Merci infiniment de ton passage et de tes mots !

Yannblev : "On a presque chaud quand on lit votre évocation… C’est bon signe. "
C’est surtout bon signe pour moi:)))
merci !

Proseuse : tu te fais du mal pour rien. Ne compare pas les choux-fleurs avec les oliviers… les deux sont utiles. Par contre, contre le gris breton, je ne sais pas trop quoi préconiser… Un petit voyage ? Un film marrant ? Un poème ?
Merci proseuse, ton com m’a fait rire !

Cyrill : C’est ça, la chaleur, moins on en fait, mieux on se porte. Et rien que de regarder les danseurs de flamenco, on se demande comment ils font… Ils sont un degré au-dessus de tout ça, sans doute:))))
Merci de ton passage, et d’avoir remarqué qu’en certaines contrées, moins on en fait, mieux on se porte.
Un rapport avec mon écriture ?

À tous, des sélecteurs aux commentateurs en passant par les correcteurs, je vous dois bien un verre à la terrasse d’un petit café aux tables rugueuses éclairées de lampions ! Vous êtes tous invités !

Mais bien entendu, un rapport avec ton écriture : l'économie de mots, et elle est tout à fait adéquate.
J'ai vraiment bien mieux aimé lire cette évocation d'une chaleur terrassante plutôt que la subir !

Je viens volontiers boire un diabolo-quelque chose qui désaltère sous ces lampions qui décidément m'inspirent bien ! Bien plus que ceux multicolores que mes voisins éclairent tous les Noël, mais bon, les voisins sont toujours moins exotiques que là où m'emmène ta poésie

Merci pour le retour sur coms

Bah, t'as qu'à venir avec eux !

Merci de ton petit mot !

Bonjour Solo !

merci de ton passage sur Farniente.

je pense que l'Andalousie est vraiment un endroit où la chaleur "s'entasse", c'est à dire que la nuit ne lui apporte pas de trêve, ou si peu. Le verbe "entasser" me semblait bien convenir pour des plaines où tu as beau avancer, tu as toujours l'impression que tu vas vers le plus gros de la chaleur.
ceci dit, les olives, elles, elles s'y font :)))))