Bonjour ami-e-s Onirien-ne

Je viens dire Merci au CE - même si je suis perplexe - de s'être penché sur mon texte et d'avoir pris une décision qui - j'imagine - sert les intérêts d'Oniris.

Je voudrais aussi et surtout dire Merci aux 3 commentateurs dont l'un est Cherbi Acuéspè ; Merci pour votre temps et vos commentaires.

Oniris est un site magique Essayez un peu de comprendre la contradiction entre ces deux conclusions de deux commentateurs :

"Ce texte est clair, bien élaboré, à la portée de chaque lecteurs. Je n'ai pas vu de fautes, les arguments sont utilisés de manière efficace. Finalement, peut-on dire que rien n'est laissé au hasard dans cette composition ?"


"C’est ce qui m’a empêché de m’emballer sur ce texte ; la réflexion reste en surface, appuie le vide sur du creux et ne s’adresse finalement qu’aux convaincus et non aux sceptiques. C'est pourtant ça, disserter, essayer d'expliquer au plus grand nombre un sujet ou un thème sur lequel les opinions sont très partagées."


Je ne suis pas quelqu'un qui me plaint souvent ; et je n'ai pas l'intention de me plaindre sur ce texte, car un texte n'est rien d'autre qu'un texte : on aime ou on n'aime pas ! Ce qui me chagrine un peu c'est que les deux auteurs ont eu des référents différents pour évaluer mon texte ; le premier l'a évalué comme étant une réflexion, d'où son commentaire élogieux, le second l'a évalué comme étant une dissertation d'où son commentaire peu élogieux.

Il y a une grande nuance entre la réflexion et la dissertation. Le dictionnaire Robert dit ceci de la "Réflexion" : Retour de la pensée sur elle-même en vue d'examiner plus à fond une idée, une situation. ➙ délibération, méditation... ou encore : pensée exprimée (oralement ou par écrit) d'une personne qui a réfléchi... Le même dictionnaire Robert dit ceci de la dissertation : Texte où l'on disserte. ➙ discours, traité... ou encore : Exercice scolaire écrit portant sur des sujets littéraires, philosophiques, historiques... Si donc pour une dissertation on a besoin d'une méthodologie raide, pour une réflexion on en a pas besoin : on se laisse aller.

Mon texte est une réflexion ; son titre "MA vérité sur l'amour" prépare le lecteur à s'attendre soit à une thèse, ou une antithèse : des arguments très personnels et un développement axé sur une expérience très personnelle. Si je l'avais titré : "LA vérité sur l'amour" les gens pouvaient s'attendre à ce qu'il y ait une thèse et une antithèse ; j'espère me faire comprendre... Je n'en veux pas à celui qui a commenté mon texte comme étant une dissertation : c'est un problème auquel nous avions fait face au CE poésie, lorsque j'y étais, pour la catégorie Chanson/Slam. Les gens commentaient des slams avec les critères des chansons, pourtant l'un est lié par des règles strictes et l'autre n'a de règles que celles que l'auteur lui donne...

Je suis à mon peut-être troisième texte refusé en Réflexion/Dissertation parce que les commentateurs, tout comme le CE, s'attendaient à me voir appliquer une certaine méthodologie. Je vais faire une proposition : Au CE poésie on avait résolu le problème de la catégorie Chanson/Slam en demandant aux auteurs de spécifier dans la "note aux correcteurs" le genre musical de son texte. Je proposerais qu'on fasse la même chose avec la catégorie Réflexion/Dissertation, si le CE et les Orgas trouvent pertinente ma remarque. Et si non, ce n'est pas plus grave que cela : Un texte n'est rien qu'un texte, pas besoin de faire du raffut pour un refus


Wan

C'est un des charmes de l'écriture, Wancyrs. Jamais on ne peut savoir comment les lecteurs vont lire, recevoir et apprécier un texte.

Ceci dit, je dis peut-être une bêtise parce que je n'y avais jamais pensé, ne peut-on pas préciser ( en l'occurrence dissertation ou réflexion ) le genre dans le résumé de présentation de la nouvelle ? Çà réglerait le problème plus facilement, non ?

Slt,

idées pour un prochain texte:

- pondre une réflexion sur la dissertation

- poncer une dissertation sur la réflexion

ou bien cette punition que m'infligea, en 1962 mon prof de sciences-nat
- disserter sur la vie d'une goutte d'eau, 4 pages 21/27

Ce qui fut fait, mais déjà à l'époque, ce " chef-d'oeuvre " ne parut pas !
Monsieur Le Rolland, s'appelait cet homme ( il est mort, aussi me permet-je de le nommer ) prit mon texte le jeudi d'après ; compta qu'il y avait bien, écrites quatre pages 21/27 et le déchira...

Citation :

Non, je ne crois pas que vous dites une bêtise; c'est la même chose que je propose plus haut.

Ceci étant, ce n'est pas le refus du texte qui me dérange (on m'en a tellement refusé sur Oniris que je ne m'en fait plus), c'est de juger mon texte avec les mauvais référents qui me dérange. Mais bon... je n'ai aucunement envie de créer une polémique : je n'ai ni l'envie, ni le temps, ni l'énergie, de m'en occuper ; je soulève un point. Si le CE et les Orgas le veulent, ils peuvent en tenir compte ; si non, alors y a pas de quoi fouetter un chat.

Wan

Vous savez ce que dit un vieux sage Chinois ( ou Japonais, je sais plus ) : "Quand deux personnes disent pareil, c'est qu'elles disent la même chose". C'est le même qui disait aussi : "bien malin, l'animal rusé". Ah ! Les vieux sages Chinois ( ou Japonais ) de nos jours, ne sont plus ce qu'ils flutent... Pardon, futent.

Salut Wan,

Tu cites ce commentaire : « C’est ce qui m’a empêché de m’emballer sur ce texte ; la réflexion reste en surface, appuie le vide sur du creux et ne s’adresse finalement qu’aux convaincus et non aux sceptiques. C'est pourtant ça, disserter, essayer d'expliquer au plus grand nombre un sujet ou un thème sur lequel les opinions sont très partagées. »

J’en suis l’auteur alors je peux en livrer une analyse : cette phrase à elle seule, « C’est ce qui m’a empêché de m’emballer sur ce texte ; la réflexion reste en surface, appuie le vide sur du creux et ne s’adresse finalement qu’aux convaincus et non aux sceptiques. » suffit à expliquer que la réflexion ne m’a pas convaincu. Après, à chacun sa vision de comment exposer une réflexion. Que ce soit une dissertation ou pas, la réflexion est pointée en premier dans le commentaire pour expliquer pourquoi le lecteur, en l’occurrence moi, n’a pas été emballé par sa lecture.

En espérant que cette réponse éclaire mon commentaire.

Bye,

Don

Salut Don !

Je comprends très bien ton point, et il est valable, merci ! Mon nouvel investissement dans la parole de Dieu m’apprend à mieux comprendre le phénomène des perceptions et à éviter bien de discussions dont la fin est la chicane et l’éloignement des personnes qui pourtant étaient proches. Tu as toujours apprécié ce que j’écris ; pour ce coup-ci, non. Pourquoi ? C’est ce que j’essayerais d’élucider lorsque l’émotion générée par le refus de mon texte se serait estompée.

Merci encore pour ton retour !

Wan.