Bonjour à tous,
Je remercie le comité de lecture d'avoir accepté mon texte. Merci aussi à ceux qui ont bien voulu laisser un commentaire. Vous l'avez compris, c'est un poème écrit dans l'urgence et l'idée que le temps file trop vite pour se complaire dans le bonheur seulement consommateur... Il me semble parfois, mais ce n'est pas toujours le cas, que seules les épreuves qui nous forgent ont une consistance face à la mort... que s'adonner à un bonheur est presque une impudence face aux malheurs du monde. Comment être heureux sans les autres ? Il faut tellement de temps pour nous éveiller et opter pour d'autres options qui ne nous sont pas forcément favorables. C'est la lucidité et non le pessimisme je crois. Le bonheur sera universel ou ne sera pas... D'un autre côté, il serait idiot de s'interdir d'être heureux individuellement, à cause de l'influence et du rayonnement qui transforment le monde autour... c'est une grande responsabilité que ce partage-là !
Merci à Arsinor, socque, corto, papipoete et Robot pour vos commentaires.

Merci à vous deux pour vos commentaires. "Ce qui jamais ne fut" est peut-être cette peur de ne pas avoir assez rempli la vie de vie, oui... La peur d'un nouveau coup pour rien. Tout ce qu'on a refusé pour des raisons qui ne tiennent plus ; qui finit par nous emplir d'une impression de vide et de temps employé juste à s'éblouir.
Il m'a toujours semblé que nous passions la majeure partie de notre vie à jouer... à nous occuper gentiment alors qu'à nos côté se déroulaient des drames, dont peut-être nous n'étions pas conscients soit, mais que nous avons aussi voulu ignorer d'une manière ou d'une autre.
C'est cette neutralité, cette abstention qui font vraiment très mal et qui sont sûrement les protagonistes de l'urgence.
Merci de m'avoir aimé. A mon tour je vous aime.
Yvan